Autostop A 75 - Aire de
Garabit
Votre géo-stop vous permettra de
bénéficier d’un magnifique panorama sur le viaduc de
Garabit ; l’aire de service est accessible dans les deux
sens de circulation.
Pendant des siècles le Massif central
resta isolé à cause de sa topographie ; au XIXe siècle, les
travaux des ingénieurs permirent de créer une ligne de chemin de
fer pour relier Paris à Béziers. Pour résoudre le problème du
franchissement des gorges de la Truyère, l’ingénieur Léon
Boyer, responsable de la ligne entre Marvejols (Lozère) et
Neussargues (Cantal) propose de s’inspirer du viaduc Maria
Pia de Porto, achevé en 1877 par l’entreprise
Eiffel.
En juin 1879, l’Etat signe un
marché de gré à gré avec l’entreprise Eiffel, considérée
comme la seule capable de réussir cet ambitieux
projet.
Les pièces du futur viaduc sont
usinées près de Paris, puis acheminées en train ; le transport
sur les derniers kilomètres est assuré par de longues caravanes
d’attelages de bœufs ou de chevaux. La construction a
mobilisée ensuite 400 ouvriers pendant 4 ans. Des piles métalliques
s’élèvent symétriquement de part et d’autre de la
vallée pour soutenir une arche monumentale de 165 m
d’ouverture. A l’époque de sa construction, ce sera la
plus grande arche du monde. Le dernier claveau de métal est posé le
24 avril 1884. Il faudra attendre encore 4 ans avant la mise en
service de la ligne de chemin de fer.
En 1959, le barrage de Grandval est
mis en eau ; le viaduc perd de sa hauteur et se retrouve à 90m
au dessus-de l’eau.
En 1965, le viaduc de Garabit, ainsi
que la Tour Eiffel, sont classés au titre des Monuments
Historiques.
De 1992 à 1998, le viaduc a été
repeint en rouge Gauguin, couleur initial de la Tour Eiffel en
1889.
Rendez-vous en 2037 ! Le barrage
sera alors vidangé et le viaduc retrouvera provisoirement son
environnement originel.
La cache est une boite de pellicule
photo recouverte d’un camouflage ; elle se situe sur un
promontoire à l’abri des regards des moldus, de toute façon
fascinés par la vue panoramique !