Petit village de l'Isère dans la région du Rhône-Alpes, Bévenais fait partie du canton du Grand-Lemps.
Située à 469 mètres d'altitude et voisine des communes du Grand-Lemps et de la Frette, 832 habitants ,appelés Bévenaitins et Bévenaitines, résident sur la commune de Bévenais sur une superficie de 14,1 km² (soit 59,1 hab/km²). Le lavoir est situé à quelques enjambées du Chemin de Compostelle.
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Un lavoir est un bassin public pour laver le linge. Il est alimenté en eau soit par une source ou un cour d'eau, en général couvert où les lavandières lavaient le linge.
Certains étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment.
En pierres, en briques, ou plus modestement en bois ou en torchis, ils méritent d'être conservés.
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Autrefois, pour les femmes, le jour de la lessive était un événement important : cette opération n'avait lieu, en général, que quelquefois par an. On lavait le linge accumulé depuis plusieurs mois, ce qui supposait plus d'une journée entière d'un travail harassant.
L'animation commençait tôt le matin. Les paniers de linge mouillé étaient descendus de la brouette ou de la charrette. On déchargeait aussi le seau et le baquet dans lequel on faisait dissoudre la "tototte" de bleu (boule de bleu emmaillotée de chiffons).Elles se mettaient alors au travail: d'un geste preste, elles lavaient la pierre, trempaient leur linge dans l'eau claire, le ressortait, le tordait, le battait à l'aide d'un battoir pour en exprimer l'eau savonneuse, puis recommençait jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de traces blanchâtres dans l'eau...
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C’est ici, du matin au soir,
Que par la langue et le battoir
On lessive toute la Ville.
On parle haut, on tape fort,
Le battoir bat, la langue mord !
Pour être une laveuse habile,
Il faut prouver devant témoins
Que le battoir est très agile,
Que la langue ne l’est pas moins."
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La lessive terminée, il fallait remonter les brouettes chargées de linge. Il séchait au grand air, parfois étendu sur l'herbe, s'imprégnant du parfum subtil de l'air environnant. Voilà pourquoi les lourdes armoires de nos grand-mères fleuraient bon mille senteurs champêtres.
ATTENTION ! PAS DE CRAYON
Soyez discrets, le site est exposé ! Veillez à reposer la boîte comme vous l'avez trouvée, en la repositionnant a sa cache d'origine, merci