[Event en Grésivaudan] Sanctus Johannes Veteris Traditional Geocache
[Event en Grésivaudan] Sanctus Johannes Veteris
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Terrain:
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Size:  (micro)
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Sanctus Johannes
Veteris
Vous êtes invités à venir découvrir Saint Jean
le Vieux, petite commune charmante et modeste d’à peine plus
de 200 âmes située sur les contreforts de la chaîne de
Belledonne.
Au centre du village,
l’église dédiée à
Saint Jean Baptiste, est l’une des plus anciennes du
département. Restaurée avec goût, elle est très régulièrement entretenue. Depuis 2004 elle est inscrite à
l’Inventaire supplémentaire des Monuments
historiques.
Devant, sur le terre-plein une vue plongeante
offre un panorama exceptionnel sur la vallée du Grésivaudan et sur
l’agglomération grenobloise.
L’église "Sanctus Johannes super
Domena" et sa paroisse sont citées pour la première fois dans
le carticulaire de St Hugues en 1084. A partir de 1260, on la
retrouve sous le nom de Sanctus
Johannes Veteris. Le terme « Veteris » qui
signifie vieux, accolé à Saint-Jean, ne concerne pas le saint mais
le village.
Au Moyen Age, la paroisse appartient au
mandement de Revel, possession de la puissante famille des Alleman.
Les Commiers sont alors les seigneurs de Saint-Jean-le-Vieux. Ils
possèdent des terres sur cette paroisse et y ont édifié une maison
forte, le “château”.
En 1497 l’église de Saint-Jean-le-Vieux
passe sous le patronage du prieuré de Domène.
De 1794 à 1801, la commune est même réunie à la
commune de Domène. Elle retrouve son indépendance et son statut de
commune de plein exercice le 9 brumaire an X (29 octobre
1802).
A l’origine, il ne s’agit sans doute
pas d’une église paroissiale, mais d’un ensemble
monastique sépulcral composé d’une chapelle funéraire édifiée
pour abriter les sépultures des seigneurs locaux, d’un
cloître, et deux ou trois bâtiments conventuels qui occupaient le
replat.
Cet édifice d’époque romane dont on peut
retenir l’abside en hémicycle, le clocher à baies géminées,
les murs de nef percés de fentes étroites a souvent été remanié au
cours des siècles (adjonction de fenêtres, d’une sacristie,
d’un auvent sur la porte d’entrée, fenêtres murées
…).
La façade est de style lombard, décorée de
bandes verticales ou lésènes, en faible relief dans
l’épaisseur du mur extérieur, reliées entre elles par de
fines arcatures en plein cintre.
Gardien des âmes, le
diablotin, figurine incrustée au-dessus du portail date du XVI°
siècle.
On peut supposer que la porte latérale à
accolade donnait sur le cloître, et que la fenêtre murée trilobée
semi enterrée du mur amont donnait jour à un escalier descendant à
la crypte…
Le chevet de plein-cintre avec voûte en cul de
four est de style roman.
Le clocher du XIème siècle à baies géminées,
couvert de lauzes abrite 2 cloches (4 à l’origine) portant
les noms de épouses des seigneurs.
A moins de prendre rendez-vous,
ou d’assister à un office vous ne pourrez découvrir
l’intérieur de l’église et son mobilier : Maître
Autel du XVII° siècle appelé « Retable mystérieux » et
classé aux Monuments Historiques, peintures murales du XVIII°
siècle, lustres et bougeoirs en opaline datant du XIX°siècle,
baptistère et confessionnal en noyer, croix de mission, pierre
baptismale creusée en demi sphère, bénitier en pierre reposant sur
une meule trouée…
Vous cherchez une boîte de pellicule photo
contenant de petits objets et un logbook.
Pensez à prendre votre crayon.
Et n'oubliez pas de noter le chiffre BONUS
!
Additional Hints
(Decrypt)
yà, ba l ibvg yr znçba !