L'oppidum de Marduel Traditional Geocache

UN TRÈS BEL OPPIDUM, UNE VUE SUR TOUTE LA PLAINE DU RHÔNE

Pour notre première cache, un oppidum situé sur les hauteurs de Remoulins, Saint-Bonnet et Sernhac. Une belle montée avec de superbes vues. Sur place, attention à ne pas dégrader les vestiges. La cache n'est pas dans l'un d'eux.

Coordonnées parking : N 43° 55.600 E 004° 32.922

Il semble que l'on doive cet oppidum à la tribu des Volkes-arécomiques. L'occupation du site aurait débuté à la fin de l'âge du bronze et duré près de sept siècles. Connu depuis le début du 20ème siècle, ce n'est que dans les années 80 que les fouilles les plus poussées ont été entreprises. La fortification principale englobe plus de 7 hectares. Elle est aujourd'hui largement dissimulée par la végétation mais le promeneur averti en décèlera les traces. Des fosses livrant des témoins d'une petite métallurgie ont été signalées, pour les IVe-Ier s sur l'oppidum du Marduel

L'analyse des meules. Près de 33 meules basaltiques (ou plus exactement des fragments) ont été examinés sur le site. Leur analyse pétrographique microtexturale met en évidence le rôle de gisements volcaniques septentrionaux dans l'approvisionnement du site de Marduel. On estime qu'entre le Ve siècle et le Ier siècle. avant notre ère près de 80 % des meules trouvées sur le site proviennent du massif des Coirons ou de gisements du Massif Central. Cette constatation contraste fortement avec ce qu’on observe sur nombre d’autres sites du Languedoc oriental et de Provence où les productions d’Embonne / Cap d’Agde s’imposent en quasi-exclusivité pendant la même période. Les centres de production septentrionaux connaissent donc une limite d’influence (23% des meules issues du massif central pour l'oppidum de Nages, le reste en provenance du bassin méditerranéen). Ces études permettent de matérialiser, dans l’axe rhodanien, un transit nord-sud de produits manufacturés spécifiques, l'oppidum de Marduel se situant, à l'évidence, sur cet axe.