ATTENTION
à l’ environnement, ces lieux sont en
ruine,
leur accès
est sous votre seule responsabilité.
Surveillez de
très près les enfants et les animaux de compagnie.
Les propriétés
spécifiques des eaux de St Jean de Ceyrargues sont connues depuis
très longtemps, dès le milieu du XIX° siècle, deux demandes
d'autorisation d'exploitation sont demandées par M. Moline (en
1863) et par M. Samuel Peladan (en 1865). Un petit établissement est construit afin faire
prendre quelques bains aux personnes atteintes de maladies de
peau.
Cette
installation est toujours restée au niveau « artisanal » et
n’a jamais eu la gloire ni le faste de l’établissement
voisin d’ Euzet situé à moins d’ 1 km au nord de ce
site (cache GC23PDD).
Peu avant la
première guerre mondiale, il ne se prenait ici qu’une
vingtaine de bains par jour et ce premier conflit mondial a signé
la fin d'exploitation de cette petite entreprise. Les sources Anna
et Sophie qui furent exploitées à St Jean, proviennent de puits peu
profonds et avaient les mêmes vertus curatives que celles d' Euzet,
elles surgissaient à 10 °C, fournissant une eau hydrosulfurée
et bitumeuse.
Pierre Mazel,
officier de santé achète les eaux minérales de
Saint-Jean-de-Ceyrargues le premier août 1821 et les conserve
jusqu'au 29 octobre 1847, elles fournissaient le précieux liquide à
six baignoires par jour dans un établissement fréquenté par les
malades des environs.
Sérane, docteur
en médecine de la faculté de Montpellier, médecin ordinaire de
l'Hôtel-Dieu, est l'auteur d’un mémoire intitulé :
« Observations et analyse de l'eau; de la source de
Saint-Jean-de-Ceyrargues ».
Au sous-sol de la
ruine, côté sud de l'ouvrage que la source débite encore
modestement ses eau sulfureuses.