SERIE I – Quelques Temples
Gardois.
Je me devais, huguenot de naissance, vous
présenter quelques Temples Gardois ; certains à
ce jour ont été choisi pour accueillir des caches et non des
moindres : Anduze, connu
pour être le Plus grand Temple de France, Seynes, Sommières et bien d’autres.
Il faut s’en réjouir.
J’ai donc, arbitrairement, pour cette
première volée, porté mes pas vers les Temples situés, grosso
modo, au nord de Nîmes. Dans le futur je changerai de
cap.
A cette occasion je vous présente en quelques
lignes l’histoire de l’édifice si elle est remarquable
sinon je me limite à sa date de construction.
En préambule de la présentation du Temple
toujours en quelques lignes je dresserai l’origine du Village
où il se trouve. C’est la raison pour laquelle
j’ai baptisé la cache du nom primitif de ce
Village.
Je vous
souhaite une bonne promenade, une bonne visite et si je vous ai
appris quelques chose sur ces bâtiments riches tous en
Histoire tout comme sur le Village en question, j’en
serai bien entendu ravi.
Le Village de SAINT-MAMERT du GARD
La présence
humaine remonte à la très haute antiquité : en effet il
existe une station moustérienne ( biface
acheuléen) d’une grande richesse ; Monsieur
GARIMOND de Fons outre gardon, village voisin, autodidacte
passionné, attira par ses recherches personnelles les chercheurs de
l’Université de Montpellier ; les fouilles entreprises
furent l’objet de plusieurs thèses et
mémoires.
En 1095 on peut noter la présence
d’un petit monastère du nom de SAINT-MAMMET ; suivi en
1113 d’une église portant le même nom le tout dépendant de la
puissante abbaye Saint- Victor de
Marseille.
Une petite agglomération va se former
autour de ces lieux de culte.
Jusqu’au 13ème
siècle, Saint-Mamert dépendra des seigneurs de
MONTPEZAT.
Les
guerres de religion ne
l’épargnèrent pas.
Quant au
Saint qui donna son nom au Village ( Mammes), né en Cappadoce
au 3ème siècle, il partit vivre seul et prêcher
l’ Evangile aux bêtes sauvages ; il fut capturé et
martyrisé en lui perçant le ventre avec une fourche ; il
ramassa ses viscères qui s’étaient répandus et traversa le
cirque romain en les portant avant de mourir en l’an
274.
Le
TEMPLE
Sobre et imposante façade néoclassique 19ème
avec pilastres et large fronton triangulaire à corniches ouvragées.
Bel exemple typique du style d'architecture utilisé pour ces
bâtiments durant toute la première moitié du 19 ème
siècle.
Une originalité : ce temple ne
possède pas de clocher .