SURVEILLER TRES SOIGNEUSEMENT LES ENFANTS
En fait, les installations industrielles de ces
mines abandonnées sont situées sur la commune de ST JUST et
VACQUIERES, mais compte tenu que les accès s’effectuaient du
côté de MONTEILS elles portent le nom de mines de MONTEILS et ne
sont situées des limites de cette commune qu’à un jet de
pierre.
HISTORIQUE : Ce gisement de lignite*
affleurant connu anciennement a fait l'objet d'une exploitation par
puits et galeries à partir de 1917 (avec emploi de chevaux et
mulets) par Jean-Baptiste BLANDIN, ingénieur des Mines à
Alès.
- En 1918 la concession de MONTEILS s’étend sur 490 ha et
procède au creusement d' un puits et de 2 descenderies de 180 m
pour une couche de lignite de bonne qualité mais épaisse seulement
de 0, 30 à 1, 30 m.
- En 1936, la concession est rachetée par la S.A. des Lignites du
Gard, puis en 1941 par la S.A. J. ANTOINE et A. BRUNEL,
distillateurs à SAINT-GILLES (Gard) qui reprend l'exploitation avec
le creusement d'une 3e descenderie et 3 moteurs d' extraction
électrique.
- La société devient en 1943 la S.A. des Distilleries du Languedoc
et de la Provence mais arrête définitivement l'exploitation en 1945
sans avoir sorti plus de 5000 tonnes
DESCRIPTION : Les bâtiments principaux
ruinés sont construits en briques creuses sur étage de soubassement
en béton armé. Epoque de construction : 1er quart 20e siècle; 2e
quart 20e siècle
* Lignite : Charbon peu évolué
contenant 70 à 75% de carbone, c'est une roche combustible plus ou
moins compacte provenant de la décomposition incomplète de débris
de végétaux.