Dérivé
du Fouga CM170 Magister, bien connu pour avoir armé la
Patrouille de France pendant de nombreuses années, le Fouga
CM175 Zéphyr a été fabriqué à l'usine Fouga de
Toulouse-Blagnac. Les premières études datent d'octobre 1954. Le
premier vol du prototype a lieu le 31 juillet 1956.
A
cette époque les aéronefs de l'Aéronautique Navale portaient le nom
de vents : Ouragan, Alizé, Zéphyr....Exception
ceux qui faisaient l'objet de contrat de l'OTAN (le BR1150 Atlantic),
ou qui avaient été antérieurement développé (l'Etendard
IVM et IVP).
Véritable avion d'appui tactique de poche, il
servira d'avion école pour la chasse embarquée à bord des portes
avions l'Arromanches, Clemenceau et Foch. Le
premier des 30 avions commandés arrive à l'escadrille 59S
(stationnée à Hyères-Le-Palyvestre) en
octobre 1959.
Le Zéphyr a été retiré du service actif le 1er
décembre 1994. Cet irremplacable avion ne connaîtra pas de
successeur et les pilotes de chasse embarquée français sont
désormais formés aux Etats-Unis.
Une histoire
du Fouga CM175 Zéphyr
Le Fouga CM175 Zéphyr effectue son premier vol
le 31 juillet 1956 sous le nom de CM170 M (M pour
Marine) Esquif. Dérivé du CM170
Magister(premier vol le 23 juillet 1952 à Mont-de-Marsan) il
reçoit les principales modifications suivantes nécessaires à son
embarquement :
-
renforcement du
train d'atterrissage, allongement du nez et surgonflage de
l'amortisseur avant ;
-
verrières
coulissantes ;
-
appuis-tête
relevables ;
-
cockpits (il y en
a deux sur cet avion, relevable sur CM 170 et à glissière sur le CM
175) ;
-
périscope (en T
sur le CM 170, en Z sur le CM 175) ;
-
système lumineux
de guidage à l'appontage ;
-
dispositifs
d'accrochage divers pour le catapultage ;
-
crosse d'appontage
;
-
renfort de
voilure
-
circuit carburant pour que
les réacteurs ne désamorcent pas au catapultage.
Les premiers
appontages ont lieu en août 1957 sur le
HMS Bulwark au large de Cherbourg. L'utilisation
d'un navire de la Royal Navy s'explique par l'indisponibilité de
l'Arromanches alors
en refonte pour l'adjonction d'une piste oblique et d'un miroir
d'appontage. Il faudra attendre octobre 1958 pour qu'il apponte sur
le porte-avions français refondu.
Fabriqué à l'usine Fouga de Toulouse-Blagnac, le premier
des trente avions commandés arrive à l'escadrille 59S (stationnée
à Hyères-Le-Palyvestre) en
octobre 1959. Cette formation, école de chasse tout temps, en est
la principale utilisatrice jusqu'au retrait de l'appareil le 1er
décembre 1994. D'autres formations l'utilisent plus brièvement :
l'escadrille 57S,
l'escadrille 2S, la
section Fouga de Landivisiau.
De juillet 1961 à fin 1962, une patrouille de voltige de
six avions est créée au sein de la 59S. Les avions sont
spécialement décorés pour l'occasion : éclairs rouges sur l'avant
du fuselage et les bidons et masque du loup noir de grande taille
(insigne alors en vigueur à la 59S). Tout au long de sa carrière,
l'appareil portera la même livrée de base : gris argent. Des
marques haute visibilité orange sur le nez et les dérives
apparaissent en 1960 suite à une collision en vol.
Avion d'appui tactique "de poche", il est capable
d'emporter toute une panoplie d'armement :
A la fin des années 80, l'aéronautique navale commence
l'étude de son remplacement. Plusieurs solutions sont envisagées
:
-
la navalisation de
l'Alpha-Jet (des essais de présentation sont réalisés
sur le Clemenceau en
juin 1990 ;
-
l'achat d'une
petite série de T45A Goshawk aux Etats-Unis
;
-
l'envoi des
stagiaires dans les écoles de l'US Navy. Cette dernière solution
sera choisie et l'irremplaçable Zéphyr ne
connaîtra pas de successeur.
Pour les adieux,
deux avions sont spécialement décorés. Le n°17 est peint aux
couleurs de la patrouille de voltige. Le n°14 reçoit une livrée
haute en couleur : fond bleu azur, couleurs nationales, tortue et
canard (figurent dans le dernier insigne de la 59S) stylisés.
Zéphyr n°2 (tiré de wikipédia)
Il est
le fils d'Astraéos (ou
d'Éole, le
dieu des Vents) et d'Éos (l'Aurore)1.
Il est souvent mentionné en compagnie de son frère Borée, le vent
du nord2.
Comme lui, il est réputé habiter dans une caverne en Thrace3.
On lui attribue comme royaume « les lieux où se lève l'étoile
du soir, où le soleil éteint ses derniers feux4. »
Il s'unit avec une des Harpies, Podarge, qui a pris
la forme d'une jument ; de
cette union naissent les célèbres chevaux immortels Xanthe et
Balios qui seront offerts à Achille5,
ainsi que Phlogéos et Harpagos,
les chevaux des Dioscures. Selon
certaines traditions, il est également le père d'Éros par Iris6.
Enfin, il a pour épouse la nymphe Chloris,
déesse des fleurs, dont il a un fils, Carpos7.
Épris du jeune prince spartiate Hyacinthe, il le
dispute à Apollon. Emporté
par la jalousie, il dévie le disque lancé par le dieu8.
Le disque frappe Hyacinthe à la tempe, et le tue.
Enfin, Zéphyr joue un petit rôle dans le mythe d'Éros et Psyché :
c'est lui qui porte la jeune fille du rocher escarpé où elle attend
la venue de son mari au palais du dieu de l'amour9.
La cache se situe non loin du cap Peyrefite toute proche d'un
sentier litoral balisé accessible depuis le centre de
réadaptation-revalidation en milieu marin de cerbère.
De taille "regular", elle est cachée sous quelques pierres (pensez
à bien les remettre en état avant votre départ) dans un bosquet aux
abords du sentier de promenade qui longe les falaises de l'anse
Peyrefite.
Attention aux enfants par vent fort !!!
La cache contient :
- Certificat FTF
- Une lettre magnétique
- Un aimant "Chiquita"
- Une baudruche
- Stickers "Wall-E"
- Une étoile phosphorescente
- Deux soldats en plastique
Bonne chasse à vous.