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LE VOYAGE EN BALLON DE LEON GAMBETTA Traditional Geocache

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miguaine:
Bonjour,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 9/9/2009
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

PÉRIODE XVIIIeme



Guerre franco-prussienne & fin du Second Empire


Juillet 1870 : le belliqueux premier ministre prussien Bismarck, grâce à la dépêche d'Ems, a provoqué la France, qui se laisse entraîner dans une guerre malgré la démoralisation de l'armée et la vétusté de son équipement dépassé techniquement. Napoléon 3, pacifiste, règne depuis 18 ans, mais est malade et fatigué ; il se laisse entraîner par les partisans de cette guerre et ne réagit pas. Les parisiens sont enthousiastes, on entame des travaux de défense, on bâtit des forts, on se presse avidement au combat, inconscient du terrible manque de préparation de l'armée.

C'est ainsi que tout le mois d'août n'est qu'une longue série de défaites des troupes des maréchaux Mac-Mahon et Bazaine, jusqu'à la terrible défaite de Sedan, le 1er septembre. Napoléon 3 y est capturé par l'armée prussienne, tandis que l'armée française a dû supporter 15000 tués, autant de blessés, et près de 90000 prisonniers. Ces infortunés soldats vont pourrir dans les conditions épouvantables du « camp de la misère », mourant de maladie pour beaucoup d'entre eux. Enfin, une dizaine de milliers de survivants a pu s'enfuir et rejoindre Paris, qui s'apprête à subir un siège.

Dans la nuit du 3 au 4 septembre, on proclame officiellement la déchéance de l'Empire, et le début de la 3ème république : parmi les membres du Gouvernement provisoire de Défense nationale qui est formé à cette occasion, se trouvent notamment Jules Trochu, Jules Favre, Jules Ferry, ou encore Léon Gambetta. Le 18 septembre, les uhlans (cavaliers) prussiens encerclent Paris après avoir traversé le pays sans rencontrer grande résistance, et le siège de la capitale débute.

Gambetta proclamant la 3ème République, le 4 septembre 1870

Quitter la capitale assiégée ?


Dès le début du siège, on pense à utiliser le ballon, popularisé par Nadar depuis peu, pour faire passer notamment du courrier et des messagers au nez et à la barbe des prussiens. C'est ainsi que, sans relâche, 120 couturières travaillent à la gare de l'Est pour fabriquer des ballons sphériques de 16 mètres de diamètre : pour les gonfler, un utilise le combustible des becs de gaz de Paris. Le gaz est rationné, on n'allume qu'un bec sur deux ; chaque ballon nécessite 1200 m3 de gaz pour être gonflé. Léon Gambetta envisage rapidement d'utiliser ce moyen pour rejoindre Tours et organiser les armées de province : on prépare son aérostat, on leste la nacelle en osier avec des sacs de sable, on installe la longue corde de 100 mètres qui permet des atterrissages difficiles, grâce aux gens au sol qui s'en emparent pour tirer le ballon à eux.

Enfin, le 7 octobre, l'Armand Barbès et le George Sand sont tous les deux prêts au décollage. A 10h30, Gambetta monte dans l'Armand Barbès avec deux autres personnes, et les ballons décollent dans la ferveur populaire, atteignant rapidement une altitude de 100 mètres. Pour gagner Tours, il faudrait profiter du vent du Nord, mais le sort est contraire, et le vent aussi : c'est un vent de Sud-Est qui se lève et qui pousse les ballons dans le mauvais sens, vers les lignes prussiennes ! Gambetta observe le sol, et constate amèrement que l'ennemi est partout ; à Epinay, à Chantilly, à Creil, les casques prussiens luisent. Acharné et jusqu'au-boutiste, Gambetta jette sur les prussiens des tracts par dessus bord : ils ont été rédigés par Victor Hugo en personne. Aussitôt, les prussiens tirent sur l'aérostat, et l'on jette du lest pour prendre de l'altitude et se mettre à l'abri, à 800 mètres du sol.
Le départ de l'Armand Barbès et du George Sand

Le ballon se traîne à 10 km/h, Gambetta meurt de chaud et jette sa veste par dessus bord. Après un court moment d'accalmie, la pluie s'abat sur les aérostiers à la dérive, qui recommencent à perdre de l'altitude et à être exposés aux balles prussiennes. Le pilote commence à paniquer, il boit une rasade de rhum, et profite que Gambetta soit en train d'examiner la carte d'état-major pour ouvrir une valvule, espérant atterrir et mettre fin à ce cauchemar : Gambetta, le républicain acharné, le prend sur le fait et l'insulte copieusement ! Peu de temps après, l'Armand Barbès et le George Sand survolent Beauvais, ici aussi envahie par les soldats ennemis : les fusils crépitent de nouveau, Gambetta manque de peu de recevoir un projectile dans la main, et les ballons descendent toujours et encore, inexorablement alourdis par la pluie...

A bon port, malgré tout

A 15h40, l'Armand Barbès rase la cîme d'un bois envahi de prussiens, dans l'Oise, à 68 kilomètres de Paris, puis s'écrase dans un chêne ; la nacelle reste coincée en hauteur, et Gambetta avec. « Vive la République ! » hurle-t-il. Et plus bas, on lui répond : « Vive la France ! ». Inespéré ! Des paysans ont suivi la chute du ballon et se sont portés à son secours : ils aident Gambetta à descendre, après un trajet de plus de cinq heures. Les uhlans sont à ses trousses, aussi sort-il précipitemment du bois, prend une voiture rapide que l'on met à sa disposition, et gagne en hâte Montdidier, d'où il prend le train pour Amiens. Il prend ensuite un autre train d'Amiens jusqu'à Rouen, puis un troisième de Rouen à Tours. Il lui aura finalement fallu deux jours et demi pour faire le voyage de Paris à Tours.





Géocaching

J' ai perdu ma sacoche lors de l'atterrissage trop mouvementé. Elle doit être au pied du chêne. Il faut retrouver ma sacoche contenant les objets nécessaires pour constituer une armée de libération de Paris et sauver la république!
 Vive la 3eme république!  Vive la France!
Léon Gambetta
Dure mission, car l'armée formée à Tours, n'arrivera pas à forcer le blocus des prussiens, et Paris capitulera, la France perdera L'Alsace et la Lorraine.

France à bientôt ! Car la sainte espérance
Emplit nos coeurs en te disant : adieu,
En attendant l'heure de délivrance,
Pour l'avenir... Nous allons prier Dieu.
Nos monuments où flotte leur bannière
Semblent porter le deuil de ton drapeau.
France entends-tu la dernière prière
De tes enfants couchés dans leur tombeau ?

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,
Et, malgré vous, nous resterons français,
Vous avez pu germaniser la plaine,
Mais notre coeur vous ne l'aurez jamais !

Eh quoi ! Nos fils quitteraient leur chaumière
Et s'en iraient grossir vos régiments !
Pour égorger la France, notre mère,
Vous armeriez le bras de ses enfants !
Ah ! Vous pouvez leur confier des armes,
C'est contre vous qu'elles leur serviront,
Le jour où, las de voir couler nos larmes,
Pour nous venger leurs bras se lèveront !

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,
Et, malgré vous, nous resterons français.
Vous avez pu germaniser la plaine,
Mais notre coeur vous ne l'aurez jamais !

Ah ! Jusqu'au jour où, drapeau tricolore,
Tu flotteras sur nos murs exilés,
Frères, étouffons la haine qui dévore
Et fait bondir nos coeurs inconsolés.
Mais le grand jour où la France meurtrie
Reformera ses nouveaux bataillons,
Au cri sauveur jeté par la patrie,
Hommes, enfants, femmes, nous répondrons !

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,
Et, malgré vous, nous resterons français.
Vous avez pu germaniser la plaine,
Mais notre coeur vous ne l'aurez jamais !


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