Traction mécanique sur
les voies navigables dans les années 50
Extrait du site http://papidema.chez-alice.fr,
Seule documentation sur les systemes de halage, ce site est un
Musée à lui seul.
Pour les personnes
intéréssées par l'histoire industrielle de notre
région.
Matériels
roulants
Caisse (sans tampons) :
3,52 m de long, 1,16 m de large, 1 m de haut au
capot, 2 m à la cabine à un bout dont on dira que c'est
l'arrière. La porte ne fait que 1,60 m.
Les machines ne devaient jamais être tournées, afin que la porte
soit du coté opposé au canal (sauf cas particulier), et
fonctionnaient indifféremment dans les deux sens malgré leur allure
asymétrique.
Suspension par ressorts à boudins. L'empattement est faible, d'où
tangage et lacet haut le pied et inaptitude à des vitesses
dépassant 15 km/h. Les freins sont placés entre les roues.
Alimentation
électrique
Les
machines étaient alimentés en courant continu 600 V par fil
aérien. On n'utilisait pas le terme caténaire. Le contact se
faisait par le dessus, et non par le dessous comme avec un
pantographe ou une perche de tramways.
Le courant était fourni par des sous-stations régulièrement
espacées sur le réseau.
A partir de la fourniture en moyenne tension (5 000 ou 15 000) en
triphasé par EdF la tension était abaissée puis le courant redressé
par des lampes à vapeur de mercure.
En fonctionnement, le mercure était presque totalement vaporisé
dans l'ampoule.
C'étaient des engins de la famille des ignitrons. Il y en avait
toujours au moins deux l'une à coté de l'autre (Redressement
double alternance ?).
Les deux photos ci-dessus et ci-contre (Doc G. Kiffer) sont
extraites d'une publicité (en 1934) de la société Hewittic, 11 rue
du Pont à Suresnes (Seine), fabriquant de redresseurs à vapeur de
mercure.
Entretien des tracteurs électriques sur rail
Deux ouvriers
d'entretien étaient affectés là, un mécanicien et un électricien.
Leur tâche consistait à l'exécution de l'entretien périodique des
tracteurs.
Garage/atelier/sous-station d'Anisy-le-Château (Aisne) sur le
canal de l'Oise à l'Aisne. La disposition est analogue à celle de
Châlons, l'écluse en moins et la petite voie en tiroir en plus. La
partie élevée du bâtiment sur laquelle on voit les passe-fils de
l'arrivée haute tension est la sous-station. L'étage est consacré
aux sectionneurs et autres appareils d'entrée de l'énergie
électrique. Le rez de chaussée est occupé par les cellules des
transformateurs, au pyralène forcément, et aux redresseurs à vapeur
de mercure. La partie basse est celle du garage, sur le devant et
de l'atelier au milieu du bâtiment.
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Autre sous-station/atelier/garage à Chauny dans le même
département et le canal de St Quentin.
(Doc G. Kiffer) L'époque est plus lointaine, mais la
disposition est toujours la même. Le garage est peut-être plus
grand sur ce canal plus fréquenté.
Sur les 5 tracteurs visibles, 2 sont des J30, mais les autres sont
d'un modèle que je n'identifie pas, pour ne pas les avoir connus.
Notez les positions des perches à trolley différentes selon les
machines chaque titulaire personnalisant son outils de travail. Le
réseau de fils de prise de courant est complexe, mais indistinct.
Dommage. |
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Bibliographie
Le halage, modélisme ferroviere
Histoire des canaux
Le canal de Saint Quentin
Manicamp et ses transports
Géocaching
Du coté de la cache, la voie de halage partait en direction de
Noyon. Il reste des traverses et quelques rails.
De l'autre coté de la cache, la voie de halage partait en direction
de Chauny.
Le bâtiment de style industriel, était la remise/garage pour les
locotracteurs. Accolé à gauche, le bâtiment pour la fourniture en
électricité avec ses pylônes pour traverser le canal.
Il ne reste de quelques poteaux d'alimentation le long du canal,
ainsi que les voies pour nous rappeler de l'histoire du halage par
locotracteur électrique.
Les anciennes voies sont restées en place, visible à la cache du
pont-canal
http://coord.info/GC1VR4Y