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LES VILLAGES DE L'OISE: BABOEUF Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour,

Merci de me contacter directement si cette cache peut être désarchivée. En attendant, elle est archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 8/8/2009
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Petite randonnée dans les bois de Baboeuf, à la découverte des vestiges de la guerre 14-18.
Attention: ne déplacer pas la cache des Cistes


Les Baboeufois
Canton de Noyon
Superficie: 718ha.
Population:
  • 1906: 568h.
  • 1975: 357h.
  • 1999: 532h.
Autrefois:
Bathbodium en 988.
Bovem Vallis en 1165.
Babuef.
Nombreuses antiquités romaines.
Lieu donné vers 980 à l'abbaye Saint Eloi.
La seigneurie relevait de l'évêché de Noyon.
Vaste château possédé par la maison de Barbançon, détruit.
Un bureau de bienfaisance.
Une compagnie de pompiers.
Onze-Mazures était un lieu habité avec onze maisons au bord de l'Oise.
Une cendrière.
Un moulin à vent.
Cinq cafés en 1934.
Un fabricant de chaussures:
Victor Menget, cordonnier à Baboeuf, développe une première activité de fabrication de chaussures, notamment grâce à un contrat passé en 1870 avec l' armée pour la fabrication de godillots.
En 1871, Les premiers ateliers et le logement patronal, portant la date sur le mur de clôture, sont construits au lieudit Le Cleuet.
En 1874, ces premiers ateliers sont vraisemblablement complétés par des bâtiments plus vastes, dans lesquels se déroulent toutes les étapes de préparation du cuir à la fabrication et finition de chaussures.
Les bâtiments industriels de cette époque sont essentiellement connus par les cartes postales du début du 20e siècle. Après le décès de l' industriel fondateur, l' activité est poursuivie par sa descendance Paul, puis Louis Menget. 
Après la Seconde Guerre mondiale, l' entreprise cesse son activité. L' ensemble est divisé et vendu en plusieurs parcelles. Une nouvelle maison est construite sur une partie  des terrains réservés à la tannerie, tandis qu' une grande partie des bâtiments industriels est détruite.
La tradition orale fait état de plus de 250 personnes travaillant pour l' usine à la fin du 19e siècle, et comporte un nombre important de travailleurs à domicile.
En 1906, l' usine compte 130 personnes salariées, puis 50 en 1914, plus de nombreux salariés à domicile.

Aujourd'hui:


Château près de l'église.

Presbytère, le logis et la remise, disposée en retour d' équerre figurent sur le cadastre napoléonien (1831) ; à en croire le décor intérieur conservé dans le logis ces 2 bâtiments datent de la 2e moitié du 18e siècle ; en 1866 le logis est agrandi d' une travée et le portail construit ; monogramme A.M. Et date 1866 sont sculptés sur le portail, vente récente à des particuliers
Statue (demi-nature) : Christ en croix, découvert en 1912 dans un grenier de Baboeuf, le Christ de l'ancien calvaire de la Croix saint Claude (cad. B2) a été restauré en 1922 ; le Christ de Baboeuf est avec celui déposé dans l' église de Beaurains le seul Christ de calvaire ancien conservé dans le canton de Noyon

L'église Saint Nicolas, dans l'ensemble XVIe, bâtie à proximité d'un petit château d'origine ancienne mais maintes fois reconstruit, l'église
occupe une position dominante sur le versant nord de la vallée de l'Oise.
Elle dépendait de l'abbaye Saint Eloi de Noyon, et la communauté formait jusqu'au début du 13e siècle, avec celles d'Appily et de
Béhéricourt, un ensemble paroissial unique.
Fortement touchée durant la guerre 14-18, l'église a été restaurée à l'identique au début des années 20.
L'édifice est de style gothique flamboyant en 1892 par l'architecte Delfortrie de Noyon.
Son plan dissymétrique, comprend une longue nef de cinq travées avec bas-côté seulement au sud, un transept avec un seul bras,
également au sud, et un choeur à cinq pans.
Le clocher s'éléve sur la première travée, en charpente et ardoises.
Le maitre autel en marbre du 18e siècle, a échappé au désastre de même que quelques boiseries de la nef.
Exprimant l'hommage de ses paroissiens, un portrait conserve le souvenir du chamoine Tassus, curé de Baboeuf de 1862 à 1915, soit
durant cinquante-trois ans.

Vestiges 14-18: Les tranchées.
Elles ont été souvent dénigrées pour les difficiles conditions de survie auxquelles devait faire face le poilu ( à l'époque on disait l'enfer des tranchées ).
 Cependant, il ne faut pas oublier que pendant la guerre de position c'était la seule protection à opposer face aux millions d'obus et de balles qui se déversaient sur les lignes pendant les longs mois où le front reste figé (quoi-qu'elles étaient pratiquement inefficaces contre les obus percutants, les torpilles et les gaz).
Elles pouvaient être rudimentaires : Un simple boyau peu profond creusé dans la terre ou perfectionnées :aménagées de parapet, d'abris robustes, protégées par tout un système défensif de béton, de sacs de sable, de plaques blindées (pour les veilleurs ) de fil barbelé, de chevaux de frise, de pieux, de trappes, de piège à loup etc. …
On leur donnait des noms et aussi des numéros (quand le réseau était trop complexe) : tranchée 67-506, tranchée 3-4, etc.…
Voici quelques noms de tranchées et de boyaux que le régiment a occupé (voir aussi la page d'itinéraire) Tranchées : Pantalacci, du Paradis (sic…), des Punaises, des Cafards, d'Iglau, de Byzance, de Gascon- d'Eon, de l'omoplate, etc...
Boyaux : Fantôme, Abd El Kader, des choux, de la Paix (par antiphrase), de Liverpool, de Sélécta, etc...

 Tranchées -
Une tranchée est un fossé (plus ou moins profond selon le profil et la qualité du terrain) qui est organisé pour le tir et la protection du tireur et de manière à ce que les mouvements de ce dernier, restent invisibles à la vue de l'ennemi.
De manière générale, la tranchée reste parallèle à la ligne de défense adverse.
 
Profil de la tranchée -
Une tranchée doit répondre aux conditions suivantes :
  1. -Protection : La tranchée doit être étroite (*) et profonde pour assurer une bonne protection. Elle doit en outre être renforcée par des traverses de manière à protéger au maximum les soldats contre les feux d'écharpes et les tirs d'enfilades.
  2. -Camouflage : Pour assurer une protection efficace contre les tirs d'artillerie, le tracé de la tranchée doit offrir aux yeux de l'ennemi, une visibilité aussi réduite que possible.
 * Elle doit cependant permettre la libre circulation des hommes, des brancards, du matériel, des vivres et des munitions.

Boyaux.
Un boyau est un fossé dont la fonction est d'assurer la circulation rapide des hommes (renforts et relèves), des brancards, du matériel, des vivres et des munitions.
Dans de fréquents cas, des sections du boyau sont organisées pour permettre le tir au fusil mais la largeur du fond reste obligatoirement de la même largeur que le critère de base du boyau normal non aménagé pour le tir au fusil.
A la différence de la tranchée, le tracé du boyau (*) reste perpendiculaire à la ligne de défense adverse. Les boyaux relient :
les parallèles (tranchées de 1er, 2e, 3e ligne etc.) et l'arrière (montées en ligne et évacuations).
Tous les 100 mètres des gradins de sortie étaient aménagés ainsi qu'à une distance moindre, des gares d'évitement (assez longue et profonde pour accueillir un brancard et ses deux brancardiers).

Géocaching:

La cache est située sur la montagne de Baboeuf.
Après une bonne grimpette, vous longerez sur votre gauche les vestiges d'une partie des tranchées de 14-18.
Vous pourrez visiter un abri dissimulé sous la végétation.
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