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Mont-Dauphin : Place forte Vauban (TB Hotel) Traditional Geocache

Hidden : 7/20/2009
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


Ce descriptif est conçu pour servir de guide pour la visite. 

Mont-Dauphin : Place forte Vauban


Au cours de l’été 1692, Victor-Amédée II de Savoie, engagé dans la ligue d’Augsbourg contre Louis XIV, entre en France par le col de Vars pour voler au secours des Cévenols. Il détruit Guillestre, attaques Embrun et descend jusqu’à Gap. Une épidémie et l’arrivée précoce de l’hiver l’obligent à battre retraite.

Louis XIV prend alors conscience de l’insuffisante sûreté de la frontière alpine et y dépêche son Commissaire Général des Fortifications.
Dès septembre 1692, Vauban quitte Namur qu’il vient d’assiéger pour sillonner les Alpes. Le Général Catinat lui montre le Plateau des MillesVents, éperon altier dominant la Durance et verrouillant les accès vers le Queyras et l’Ubaye. Vauban est immédiatement conquis par le site et décide, dès l’automne d’y construire un ensemble fortifié.

D’emblée, il conçoit que se sera une place forte, c'est-à-dire une fortification accueillant, outre la garnison militaire, une population civile.
En moins de 2 ans, les crédits sont débloqués et la construction commence. Le front d’Eygliers est rapidement élaboré pour garantir la sûreté du site. En moins de 10 ans, l’essentiel de la fortification et des bâtiments militaire est construit, ainsi que la moitié des maisons civiles.
Durant le XVIIIème, XIXème siècle et jusqu’à la dernière guerre, des compléments d’équipement ou de défense seront ajoutés.

La place a perdu de son intérêt stratégique après le Traité d’Utrecht (1713) qui éloigne la frontière. Dès lors, le développement de la garnison, de la population et de l’habitat civil s’est trouvé stoppé.

Conçue pour dissuader toute velléité d’attaque, la place ne sera jamais assiégée. Elle ne connaîtra qu’un seul fait d’arme : en 1940, un bombardement italien détruit la plus ancienne aile de l’Arsenal. La présence militaire ne cesse de décliner. En 1966, la place est classée Monument Historique et, en 1980, cédée pour partie au Ministère de la culture et de la Communication et pour partie à la commune. 

Depuis 1995, elle est affectée au Centre des Monuments Nationaux qui en assure la conservation, la valorisation et l’animation.

Le Système bastionné


L’artillerie, apparue au XIVème siècle, gagne tellement en efficacité, au cours du XVème siècle, que les hauts remparts médiévaux ne lui résistent plus.

Parade au tirs rasants des boulets : enterrer les fortifications, les protéger derrière des talus, en défendre l’accès par de larges fossés.

 Le bastion remplace la tour (ronde ou quadrangulaire) : triangulaire, il est plus solide et offre moins d’angles morts. Désormais, la fortification se compose de 2 épais talus de terre, parallèles, soutenus par des murs et séparés par un large fossé (mur extérieur, contre-escarpe, mur de l’enceinte, escarpe). Les bastions sont reliés par des courtines. Entre les bastions, sont intercalées des demi-lunes. En appliquant le système des tirs croisés, superposés et rasants, chaque ouvrage défend et est défendu par l’ouvrage voisin. A l’extérieur du fossé, une levée de terre, le chemin couvert, constitue la première ligne de défense, d’où l’on balaie le glacis (longue pente dénudée que l’attaquant doit parcourir à découvert pour approcher les ouvrages fortifiés).


La lunette d’Arçon


 Vauban avait prévu la nécessité de placer sur le glacis, en aval de la fortification, un ouvrage avancé, capable de tenir l’assaillant en respect le plus longtemps possible. Cette lunette ne sera construite qu’au cours du XVIIIème siècle. En 1791, le Général d’Arçon la fait compléter par des casemates dans la contre-escarpe (caponière) et une tour-réduit permettant un feu à revers. Ce réduit de sûreté est relié au fossé du bastion Royal par un souterrain long de 113m.

 Porte de Briançon


 Très représentative du style imposé par Vauban pour les portes de ses enceintes, elle est surmontée d’un fronton triangulaire coiffant un tableau rectangulaire non sculpté. Le pont-levis est un système à bascule. Il est complété par des « orgues ».

 Pavillon de l’Horloge


 Prolongeant la porte de Briançon, c’est un bâtiment d’architecture classique qui abritait primitivement la résidence du gouverneur. Il a été rehaussé d’une tour centrale d’abord colombier puis tour de l’horloge.

 Pavillon des Officiers

 Sur le coté Ouest de la place s’élève ce pavillon de même facture que le Pavillon de l’Horloge. Il était dévolu au logement des officiers de la garnison. Un second pavillon jamais construit devait en symétrie fermer le flanc Est de la place.

 Poudrière


 Ce magasin à poudre à 2 niveaux est construit dès 1695. Au XIXème siècle, son chemin de ronde est couvert d’une voûte et l’ensemble est enveloppé d’une épaisse couche de terre pour le rendre moins vulnérable aux tirs d’obus.

 Arsenal


 Voisin immédiat de la poudrière, l’arsenal est le lieu de stockage d’armes. Une cour carré était bordée à l’Ouest et au Nord, de 2 longs bâtiments perpendiculaires. L’aile Ouest construite dès la fin du XVIIème siècle a explosé en 1940 lors du bombardement italien. L’aile Nord, massive et rythmée d’imposants contreforts, a été construite entre 1751 et 1757. Son rez-de-chaussée voutée en anse de panier abritait l’armement lourd (canon, boulets,…) et une salle haute recelait l’armement léger (uniformes, baïonnettes, épée, fusils,…). Y sont actuellement présentées une copie ancienne du plan relief de Mont-Dauphin, ainsi que celle de Fort Barraux (Isère) et quelques modèles théoriques.

 Eglise


 D’élévation imposante, elle devait largement dominer le village. Seul le chœur fut entièrement réalisé. Les murs du transept et de la nef, particulièrement élevés, furent démolis au siècle dernier, le développement du village s’étant stoppé.

 La batterie 84


 Au sud de l’église, se dresse une batterie construite en 1879 : la batterie 84. Un grand monticule de terre rapportée à l’arrière de l’église forme un parados, duquel part en courbe une succession de plateforme de tir séparé par des traverses. La première plateforme est encadré de 2 traverses pleines (monticule de terre). Les plateformes suivantes sont encadrés de traverses creuses servant d’abris à munition. Cette batterie abritait 8 pièces d’artillerie.

 La porte d’Embrun


  En descendant vers la caserne Rochambeau, et en passant devant la maison de garde de la porte d’Embrun, on arrive à la seconde porte de la citadelle. Plus modeste que la première, elle est protégée par un pont-levis à système Poncelet (équipé de masselottes servant de contrepoids). Une demi-lune protège ses devants, et les courtines d’un coté et les meurtrières depuis la caserne protègent son approche.

 La caserne Rochambeau


 Adossée au rempart Sud, cette caserne construite entre 1765 et 1785, devait augmenter la capacité d’hébergement.

Primitivement couverte d’une terasse d’artillerie, elle fut par soucis d’étanchéité, couverte entre 1819 et 1823 d’une toiture suportée par une charpente exeptionelle. Cette charpente en berceau reprend un procédé inventé par Philibert de l’Orme au XVIème siècle et dont aucune boiserie de dépasse 120cm de longueur. Elle fut utilisée comme écuriée pour abriter les nombreuses mules de la Place. Par sa géométrie et sa longueur (260m), cette charpente est un patrimoine unique.

 La caserne Binot

 Adossée au flanc Est de l’enceinte, ce long bâtiment fut édifié dès le début des travaux selon les préceptes de Vauban. Des modules identiques accolés, comportant chacun une entrée et une cage d’escalier centrales desservant 2 chambrées à chaque niveau, décalés verticalement pour suivre la pente du terrain. Devant la caserne, un petit édicule abrite l’accès à une citerne souterraine d’une capacité de 18 000 m3.

 l’échauguette et la batterie 85


  En remontant vers la ville, et avant de rentrer dans celle-ci, un chemin mène à l’Est de la place. Vous arriverez à la batterie 85 composée de 2 casemates, séparées par un tunnel de liaison avec les devants de la batterie. Un cavalier d’artillerie est aménagé sur le dessus des casemates. En empruntant le tunnel, on rejoint l’escarpe de la citadelle avec une belle échauguette installée dans l’angle et offrant une superbe vue sur les gorges du Guil. Après une pluie, vous pourrez voir une cascade tombant de la falaise en face, l’eau venant d’un canal d’évacuation du trop plein du Queyras.

 Caserne Campana


 Adossée au flanc Est de l’enceinte, ce long bâtiment fut édifié dès le début des travaux. Elle est composée de 7 modules identiques dis corps de caserne, comme pour la caserne Binot. Les soldats étaient logés par chambrée de 12, donnant un total de 672 hommes pour cette caserne.

 

 




 TB Hotel

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