.
Le CHAOS de NIMES le VIEUX.
Vous me direz il existe bien le Chaos de Montpellier-le-Vieux, alors pourquoi pas celui de Nîmes-le-Vieux.
C’est bien comme il sera dit ci-après une idée qui traversa l’esprit du Pasteur Arnal.
D’après ce qu’il a pu être raconté, les troupes royales, durant les guerres de Religion, à la recherche des Protestants, avaient cru atteindre leur but : NIMES. Grosse erreur. C’est Paul ARNAL, pasteur à Vébron (petit village lozérien situé dans la proche vallée du Tarnon) qui en 1908 découvrit ce site géologique remarquable ; 25 ans avant, Edouard-Alfred Martel, le bien connu géographe, découvrait lui le site de Montpellier-le –Vieux.
Il donna ce nom de Nîmes le vieux par analogie avec son voisin montpelliérain.
Ce chaos s’étend sur 4 kilomètres et comporte de nombreux rochers aux formes diverses, ayant reçu au gré de l’imagination de chacun un nom particulier, certains atteignant plus de 50 mètres de hauteur. C’est en fait un front de falaises, un ressaut de la surface du Causse Méjean qui présente une grande longueur de demi-cirques tous hérissés de centaines de rocs dolomitiques, troués, taillés et sculptés.
Une ferme auberge typiquement caussenarde pourra en vous accueillant, vous présenter une exposition sur la géologie du Causse ; part de ce lieu un itinéraire balisé qui serpente à travers ce site très particulier.
J’ai situé la cache non loin de ce village typique sous un imposant rocher ; vous profiterez ainsi d’une vue remarquable sur le Causse, le Village et en dessous une lavogne, installée dans un trou naturel mais maçonnée par la main de l’homme. .