Il est probable qu’il n’existait aucun chemin conduisant à la mer en ces lieux au temps jadis. La plaine étant marécageuse durant l’antiquité et le haut moyen âge. 
    En 1863, on construit sur le rivage de la mer une Ayguade pour la marine de l’Etat, c’est à dire un grand réservoir où les bateaux venaient s’approvisionner en eau potable grâce à une pompe et à une canalisation posée sur une estacade se dirigeant dans la mer (armature et pieux faisant le support à la conduite avec sa pente d’écoulement vers le réservoir).

    On emplissait les pinasses (embarcations longues et étroites, légères, navigant à la voile et aux avirons, embarcation au service des vaisseaux pour le transport de l’eau douce).

    C’était le « Pont-Neuf » dont quelques anciens hyèrois se souviennent encore. Peu à peu, le chemin devint le chemin de l’Ayguade et du Ceinturon (vue la proximité de la lone du Ceinturon). Le chemin devint de plus en plus utilisé non seulement par les jardiniers des Grès mais encore par les nouveaux jardiniers de plus en plus nombreux du plan, par les charretiers qui allaient chercher à l’époque le sable marin pour la construction des maisons, et enfin par les Cabaniers et les estivants. Un village venait de naître : l'Ayguade.

    Le chemin se transforma en route, ainsi va l’évolution. Cette mer, autrefois objet de terreur par les Hyèrois, à cause des descentes toujours possibles des pirates et barbaresques est devenue aujourd’hui l’élément primordial de notre tourisme.

    À l'Ayguade, l'histoire se répète et chaque année, le bon roi Saint-Louis, de retour de Croisade, débarque en grands apparats pour saluer ses sujets. L'ambiance de ce village est très particulière. On y fête en juillet, le retour de Saint-Louis (Louis IX) de sa 7ème Croisade qui s'était soldée par un échec cuisant où il avait été capturé par le Sultan d'Egypte qui contrôlait Jérusalem.

    Saint-Louis a débarqué sans crainte car Hyères était une ville du Comte de Provence, son frère. Après 10 semaines de voyages en mer, le voilà en terre hospitalière. Une légende locale raconte que trois de ses chevaliers y seraient venus trouver repos et guérison. Y ayant retrouvé leur vaillance, chacun aurait décroché une croix de leur insigne et l'aurait offert aux hospitaliers.

    Je vous conseille une balade tout autour du port de l'Ayguade ainsi que dans le village en fonction des conditions météorologiques et touristiques. Elle peut se faire en char, à pied, à vélo, en skate...    On y déguste des glaces excellentes et la bière sur la place n'a pas sa pareille.

    Les coordonnées de l'entrée du port : N43°04'45" E06°09'30"
Capitainerie : Tél. 04 94 66 33 98

Longueur maximum : 9m
Tirant d'eau : 1,40m

    Vous recherchez un tube très particulier que vous reconnaitrez facilement pour l'avoir prélevé dans mes caches. Inutile de vous dire qu'il y a des moldus partout dans tous les sens, ce qui n'est pas interdit d'ailleurs ici. Le meilleur moment reste la nuit lors de la période estivale, ou encore à la fraîche le matin. Vous auriez du amener votre code de la route, car avec tous ces sens unique, on ne s'y retrouve pas. Une clé de contact peut être nécessaire pour la désincarcération. La difficulté reste bien de ne pas être repéré par les flics dans ce carrefour. Comme habituellement, c'est bien le final le plus délicat. Restez discret et rapide car de vous dépend la survie de la cache... Bonne chance ! Merci de bien replacer le container dans sa place. Méfiez vous des moldus au portail jaune, ils ont l'oeil ! 

Maintenant que vous connaissez le Fermier, les indices sont dans le texte, il vous faut donc observer correctement avant d'accélérer à fond en grillant la balise dans une recherche éperdue au risque de vous faire éclater les tympans par une des Sirènes.
Un conseil : Stationner au quai des Cormorans, face aux bâteaux du port pour les chasseurs et faire le tour du pâté de maison, vous l'aurez ainsi par surprise, en venant de là... N'oubliez pas de lever les yeux pour signer le logbook.

Excellent géocaching à tous.

AVERTISSEMENT :

Merci de bien prendre soin des containers, des log book et
de ne laisser dans vos logs aucun indice ou aucune photo susceptible
de gâcher le plaisir des géochercheurs qui viendront après vous.