LE CHATEAU DE FRESSAC
Bien public depuis 1922, ce Château, relativement en bon état, mérite sa visite.
D’après l’histoire et la mémoire collective il semble ne s’être illustré au cours d'aucune guerre. Sans doute était-ce l'un de ces châteaux refuges où la population pouvait venir s'abriter en cas de troubles.
Ainsi, au XVIIIième siècle, pendant la guerre des Camisards, il servira de refuge aux populations de la région, en particulier lors de la préparation de l'attaque de la ville de Sauve .
Le château restera dans la famille Nogarède, puis Genas, jusqu'en 1726, date à laquelle il sera vendu à Joseph de la Musnière de la Lamonie. Sa fille Bernardine épousera en 1737 Charles François de Cadolle, dont elle aura un fils Charles-Joseph, Comte de Cadolle, Marquis de Durfort. A sa mort, en 1807, ses biens seront vendus... et rachetés par son gendre, Simon de Verdelhan.
La famille Verdelhan en est restée propriétaire jusqu’à nos jours ; c’est elle qui le céda à la commune pour le franc symbolique. (Notre ami Gontran devrait s’intéresser à la généalogie … !)
Il fut inscrit à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en raison de son intérêt architectural.
Depuis quelques mois, une association "Fressac, le château" est née, se donnant pour but de le protéger, l'étudier, l'animer. Elle a créé ( et l’entretien depuis) le chemin d’accès que vous emprunterez depuis le parking signalé.
A noter la forme particulière des meurtrières qui ont la forme de deux triangles inversés qui se joignent par les pointes ; elles datent du XVIème siècle , période de la généralisation des armes à feu et constituent ainsi une première ébauche de l’adaptation des meurtrières à ce nouveau type d’arme ; le triangle supérieur devant servir à la visée celui inférieur au tir.
Une promenade autour du Château est recommandée, vous bénéficierez d’une vue circulaire intéressante, notamment sur le Hameau de Malignos (par le sud-ouest) cache à découvrir