ATTENTION : Les coordonnées en tête de page sont celles du parking.
Les coordonnées réelles sont
N 43° 0 A . (B C D)+18 ’ E 005° 5 E . (F G H)-17 ’
Vous trouverez A, B, C, D, E, F, G et H dans les caches
« Vers l’Oppidum de la Courtine » 1 à 4 !
L’oppidum est situé sur une propriété privée, le propriétaire en autorise l’accès.
Ce qu’en dit le site de la mairie d’Ollioules
« C'est à l'heure actuelle, la plus grande ville Celto-ligure que nous connaissons en Provence Occidentale, avec des quartiers d'habitation, des huileries, un sanctuaire. La première fréquentation massive du plateau se place au début du VI siècle avant notre ère pour disparaître à la fin du 1er siècle.
Les fouilles reprises en 1984 ont permis la découverte de plusieurs trésors monétaires. L'été 1987 a permis aux chercheurs de dégager un quartier urbain avec une rue. Le plateau basaltique de la Courtine recèle certainement encore des trésors qui attendent les archéologues. »
Quelques infos trouvées sur un forum dédié à l’histoire de France :
« L'oppidum celto-ligure de La Courtine est un des plus vastes de la Gaule du sud ; à l'heure actuelle, seuls 10% du site ont été fouillés, révélant des habitats indigènes, des huileries pré-romaines, une zone occupée par un sanctuaire, et surtout un trésor de 8000 monnaies grecques en argent, en deux dépôts enfouis dans le sol d'une habitation.
L'oppidum apparaît vers le VIe s. av. JC, mais connaît sa grande période de floraison entre le IVe et le IIe s. av. JC. Les Celto-ligures qui vivent là, les Camatulici, font partie de la confédération des Salyens (les Salluvii), pour lesquels l'oppidum d'Entremont, près d'Aix-en-Provence, joue le rôle de « capitale » […]. Sous l'influence des Grecs de Marseille, avec lesquels les échanges sont intenses et dont plusieurs comptoirs commerciaux sont proches (Olbia, à l'Almanarre sur la commune de Hyères : site réoccupé par les Romains, en partie fouillé et ouvert à la visite, à voir […]; et surtout Tauroeis, au Brusc sur la commune de Six-Fours), les oppida des Salluvii présentent la particularité de se transformer en véritables villes fortifiées.
Le rempart est conservé sur une grande portion, avec ses tours carrées. Sur tout le site, on peut observer des vestiges de l'occupation antique : maies et contrepoids de pressoirs, tessons de céramiques indigènes et d'importation (grecques, campaniennes, étrusques), des soubassements de cabanes, plusieurs puits. En grande partie propriété privée (la visite d'une partie importante du site est tolérée), actuellement en friche, l'oppidum a bien failli disparaître avec l'exploitation d'une carrière qui n'a pas hésité à concasser une partie des vestiges du rempart ; il a pu être sauvé grâce à l'intervention d'un passionné toulonnais, Jean Layet. Aujourd'hui, des projets sont à l'étude pour la valorisation du site. Du sommet de la colline, on bénéficie enfin d'un panorama grandiose sur Ollioules et ses environs, jusqu'à la mer... »
Après la cache, vous pouvez faire demi-tour jusqu’au réservoir puis rejoindre le parking par la route qui descend face à vous (2,5km).
Vous pouvez rentrer par une boucle d’environ 3,5 km en continuant le chemin rouge. Il rejoint le GR 51, que vous prenez vers la droite puis quittez en prenant en N 43° 09.125’ E 005° 51.157’ le sentier qui descend vers la droite. Au bout de ce sentier, en N 43° 09.067’ E 005° 51.735’, au-dessus des ruines du Détras, traversez la piste puis le petit champ et rejoignez un nouveau sentier en N 43° 09.031’ E 005° 51.809’. En N 43° 08.912’ E 005° 52.162’, vous choisissez entre descendre rapidement sur votre droite vers le parking ou continuer jusqu’au bout, au fond du vallon et revenir alors vers le parking en prenant le chemin vers la droite.
Bon géocaching