«Dernière partie de notre cours sur les ouvrages de montagne, et non le moins interessant.»
« La construction de la crémaillère commença en 1868 sur une longueur de 600m. Le fossé fait 8m de large et 6m de profondeur comportant 3 crochets défendus chacun par une casemate. En 1868 son armement était de 11 canons et 6 mortiers. La crémaillère forme un écran de protection du fort de la Croix Faron jusqu’au fort Faron. »
« Revenez un peu en arrière de la plateforme et descendez le petit sentier qui longe la crémaillère en partant de la traverse enrobée. Attention il est glissant. Vous passerez devant le premier crochet avec sa casemate flanquante. Un fossé de 5m précède celle-ci dans le fossé de la crémaillère. Soyons un peu plus précis, le terme casemate ne désignant qu’un abris enterré…Ici nous avons une caponnière simple ou aileron (une seule direction de tir) dont les deux larges fenêtres de tir s’ouvrent vers le nord sur son flanc.
Les caponnières sont des abris de tir placé dans l’escarpe et protégeant un fossé. La zone dispose dans les environs de plates-formes de tir pour canon ou mortier (toute zone plate de plus de 6m2) et par conséquent de la traverse creuse qui va avec. L’entrée de la traverse est une petite porte alors que l’entrée de la casemate est plus large. Vous pouvez continuer le chemin et voir la même organisation au 2eme et 3eme crochet. »
« Au troisième crochet, bifurquez vers la forêt jusqu’au magasin sous roc. Il est ouvert et son local de stockage fait 30 x 7m. Noté la date du chronogramme (c’est une date gravée au dessus d’une porte et indiquant la construction de l’ouvrage).
Une visite de l'interieur avec une lampe vaut assurément le coup. Le local et les galleries qui l'encercle sont arpentable. Un petit trou à l'arrière est aisément franchisable. Le tout est construit sous une voute de roc creusé, et la visite permet de voir comment s'organise un magasin sous roc.
Les galeries sont des gaines d'aération. Le couloir du fond s'apelle une salle des lampes, car c'est le lieu où sont disposés les lampes destinées à éclairer le local. Elles sont posées sur les créneaux à lampe (les trous carrés dans le mur) fermés à l'origine sur le local par une vitre. La cheminée s'appelle un event. Et comme tout les events, comme ceux des traverses creuses, c'est un conduit d'aération..
Divisez la date du chronogramme en 2 pour avoir A et B.
(ex : 1798 : 17 et 98) »
« Descendez ensuite jusqu’à l’Impluvium. Il s’agit d’une caserne défensive redantée. Mettez vous face à l’entrée de la photo impluvium et comptez le nombre de meurtrière sur le mur à sa droite. => C. »
« Dirigez vous maintenant vers le fort Faron. Commencé et inachevé en 1769, il fut modernisé en 1858. »
« Au niveau du fossé du front de gorge vous pouvez voir un ancien lavoir (1), indiquant que le lieu servit de casernement pour la crémaillère. »
« Longez le fort par la face nord. Vous passez devant une traverse (2) puis au dessus d’un pont (3) enjambant le lien entre le fossé du fort et la crémaillère. Vous arrivez sur le front Est du fort, le plus intéressant. Les bastionets possède des assommoirs. A cette époque ces fentes dans le sol permettent de jeter des grenades primitives sur les assaillants au bas du rempart ou alors elles servent de créneau de tir de mousqueterie (enfin tir d’arme à feu, on se comprend, c’est une façon de parler). En face de l’entrée, une plate-forme termine le dispositif de la crémaillère par une batterie cernée d’un épaulement de terre (4). Au dessous, la salle voûtée (5) de l’ancienne lunette du fort (une lunette étant un ouvrage avancé différent de la demi-lune par sa forme). »
« Allez chercher votre brevet de niveau 3. Gardez les indices en réserve, ils pourraient servir pour une cache finale. Trouvez le moyen d’accéder à la cache à partir de la passerelle de la porte (6).
X1 = C-7
X2 = code pas de la masque + code Leydet + code St Antoine + B +3
X3 = code Leydet + C – 4
X4 = (CxA) + code Pas de la Masque + code Croix Faron + A +11
« Sur ce je vous laisse remonter à votre voiture par le chemin qui vous semblera le mieux. A bientôt soldat, vous approchez du but. »
Une jeep s’arrête en dérapant sur la route produisant un long crissement de pneu, un soldat au volant. Le capitaine se dirige vers la voiture et monte.
« Vous n’êtes pas obligé d’arriver en fanfare…
-Désolé capitaine.
-Roulez… »