Le Parc Marcel-Laurin
Coin Boulv. Alexis-Nihon et Boulv. Thimens
Les résidents du parc: Moustiques
(maringouins, cousins, ou bien s'ti d'bébittes)
CLASSIFICATION
Phylum : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Diptères
Famille : Culicides
Nom anglais : Mosquitoes
Nombre d'espèces au Québec : 57. On compte 74 espèces de culicides
au Canada, 150 en Amérique du Nord et plus de 3 000 dans le
monde.
ESPÈCES APPARENTÉES D'autres
insectes piqueurs de l'ordre des Diptères appartiennent à des
familles proches de celle des moustiques. Il s'agit des simulides
(les mouches noires), des tabanides (les taons, frappe-à-bord,
mouches à chevreuil, mouches à cheval et mouches à orignal) et des
cératopogonides (les brûlots).
FAITS INTÉRESSANTS ET
CURIOSITÉS
- L'origine du mot français « moustique »
daterait du XVIe siècle, alors que l'appellation mousquite fait son
apparition, puis se transforme en moustique. Le mot vient du terme
espagnol mosquito, diminutif de mosca, qui signifie
mouche.
- Un maringouin mâle serait capable de
déceler les phéromones d'une femelle à six ou sept kilomètres de
distance.
- Certains moustiques du genre Aedes qui
habitent les régions tempérées peuvent pondre des dizaines de
milliers d'œufs par mètre carré.
- Les parois abdominales des moustiques
sont exceptionnellement extensibles. Ces insectes peuvent doubler
et parfois même tripler leur poids avec un seul repas sanguin.
Certains ont alors de la difficulté à décoller lorsqu'ils quittent
leur victime !
- Vers la fin des années vingt, une
chanson intitulée Les Maringouins fut popularisée par la Bolduc
(Mary Travers). Voici la chanson :
J'suis allée me promener
À la campagne pour l'été
Je vous dis j'en ai arraché
Les maringouins m'ont tout mangée
Quand ils m'ont vue arriver
Ils m'ont fait une belle façon
Sont venus au-devant d'moé
C'était comme une procession
Les maringouins c'est une bibitte
Faut se gratter quand ça nous pique
Je vous dis c'est bien souffrant
C'est cent fois pire que l'mal aux dents
J'ai les jambes pleines de piqûres
C'est comme un vrai morceau de forçure
J'ai la peau tout enlevée
C'est parce que j'me suis trop grattée
Mais partout où est-ce que j'allais
Les maringouins me suivaient
Je courais tellement fort
Que j'en avais des bosses dans l'corps
Quand j'allais voir la vieille Canard
Y couraillaient jusqu'au hangar
Ils étaient tellement enragés
Qu'ils m'ont presque dévorée
Le soir après j'étais couchée
Autour d'ma tête y venaient chanter
Voilà que j'allume la lampe
Pis j'commence à les courailler
Y n'a un avec sa lancette
Qui s'en vient sur ma jaquette
Mon mari à mes côtés
J'vous dis qu'il l'a pas manqué
Je vous dis deux mois après
J'étais contente de prendre le train
Mais pour m'en débarasser
M'ont mis dans une boîte pis m'ont chéquée
Quand un d'mes amis m'a vue
Il ne m'reconnaissait plus
J'avais l'nez presque mangé
Pis le visage tout boursouflé
La
Bolduc |