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L'homme, ce petit monde de folie Mystery Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour AloiseAeden,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 4/24/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


En Mayenne, un cimetière de « fous » oublié par l'Histoire

Fermé depuis le début des années 2000, à l'abri des regards, le cimetière d'aliénés de Mayenne est aujourd'hui à l'abandon. | JEAN-MICHEL NIESTER

Texte : Baptiste Mezerette. Photo : Jean-Michel Niester.

Ils sont de rares témoignages de la psychiatrie du XIXe et du XXe siècle. À peine une dizaine de cimetières d'aliénés seraient encore conservés en France. À Mayenne, l'ancien asile départemental reste méconnu. Un médecin retraité souhaite sortir de l'oubli ces malades, morts dans l'indifférence.

 

Stèles effondrées, caveaux entrouverts, crucifix démembrés... Le champ de croix a des allures de champ de bataille. La mousse gangrène le sol, les tombes sont vierges de fleurs et les herbes folles s'approprient les lieux. C'est dans ce décor glaçant que reposent plus de 400 âmes. Celles de « fous » internés à l'asile départemental de la Mayenne, à Mayenne, dès 1829.

Le cimetière, cloîtré sur les hauteurs de l'actuel hôpital psychiatrique de la commune, est un précieux témoin de l'histoire de la folie. Daté de la fin du XIXe siècle, il raconte le rejet des malades mentaux par la société jusque dans leur dernière demeure. Un lieu rare en France, qui en compte à peine dix de la sorte.

Dans la partie la plus ancienne, les sépultures ne portent ni nom ni date. Seules les sept soeurs de la Charité de Notre-Dame d'Évron qui ont officié ici en tant qu'infirmières ou surveillantes ont le droit à une plaque émaillée, rongée par la rouille... Ce n'est qu'à partir de 1972, avec l'extension d'un pan récent du cimetière, comptant 119 emplacements, que les pierres tombales déclinent l'identité des défunts. Dernière en date: Katarzyna Leszczyszyn, 24 novembre 2002.

Ni nom, ni date

« N'est-ce pas le moment de les sortir de l'oubli ? » s'interroge le docteur André Pouliquen. Après avoir dédié plus de trente ans de sa vie à la psychiatrie à Mayenne, ce médecin retraité, âgé de 69 ans, veut monter une association pour réhabiliter ce cimetière. « Le faire pour le respect de ces destins tragiques », s'explique-t-il.

Ces destins, ce sont ceux « de vagabonds, d'imbéciles, d'idiots », comme on les appelait, jadis. « À l'époque, certaines personnes étaient abandonnées par leur famille, car la folie faisait peur. » Si elles ne mouraient pas de leurs pathologies mentales au cours de leur internement, « les insuffisances médicales du XIXe siècle, couplées à la tuberculose, aux encéphalites et à la grippe espagnole », avaient raison d'elles. C'est en 1829 que l'asile de la Roche-Gandon, à Mayenne, accueille ses premiers malades. Il passe ensuite sous la coupe du Département après qu'une loi a obligé chaque préfecture, en 1838, à s'équiper d'un lieu d'accueil pour les aliénés.

Un médecin parmi les patients

Au fil des années, l'établissement s'agrandit. Le nombre de lits grimpe jusqu'à mille dans les années 1950. « Avant, il y avait même une ferme, un moulin en bordure de rivière, un boulanger, un peintre, un charpentier ici, rappelle André Pouliquen. C'était une petite ville dans la ville. »

Dans ce cimetière d'environ un hectare, de forme trapézoïdale, une personnalité de la psychiatrie mayennaise repose en totale discrétion: Gaston Fellion. « Un grand Monsieur »,comme le qualifiaient des proches lors de son décès, le 23 avril 1989. « Il a voulu être enterré parmi ses patients », raconte André Pouliquen, bras croisés, pour se recueillir.

Une énigme pour beaucoup

Le médecin retraité est sensible à cette fidélité. Une fois par semaine, lui-même donne encore « un coup de main » aux urgences du Centre hospitalier du Nord-Mayenne. À sa manière, il souhaite aujourd'hui rendre hommage aux malades, à l'exemple de ce qui a été fait à Cadillac. Dans ce village de la Gironde, des médecins et des passionnés d'histoire ont créé une association pour réhabiliter le cimetière où demeurent, entre autres, des Poilus qui ont perdu la tête. André Pouliquen aimerait, lui aussi, faire du cimetière de la Roche-Gandon « un lieu d'histoire, voire, au mieux, le classer au titre des monuments historiques ».

Un souhait qui mettra certainement du temps avant d'être exaucé. Car le cimetière reste une énigme pour beaucoup. L'association du patrimoine du Pays de Mayenne, incollable sur l'histoire de la ville, sèche sur le sujet. Même les archives de l'hôpital ne détiennent pas la liste exhaustive des personnes inhumées.

« Un devoir de mémoire »

« On a souvent évoqué ce cimetière, en se disant qu'un jour, il faudrait se préoccuper de son devenir », raconte, prudent, le directeur adjoint du Centre hospitalier du Nord-Mayenne, Christophe Moutel. Y inhumer à nouveau des personnes? Cela semble compliqué, sur le plan réglementaire. Le restaurer? Christophe Moutel n'y est pas hostile.

Le docteur Pouliquen est conscient de l'ampleur de la tâche : « Il faudra mobiliser de nombreux acteurs pour y arriver. » Mais c'est, dit-il, « un devoir de mémoire ».

 

La cache en question

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Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr purpxrhe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)