Le village de Saint-Lieux-Lès-Lavaur:
En 1240, Raymond VII est comte de Toulouse, fils de Raymond VI, comte de Toulouse, de Saint-Gilles, marquis de Gothie et de Provence, duc de Narbonne et de Jeanne d'Angleterre. Il est alors seigneur de Saint-Lieux-lès-Lavaur. Au XVI ème siècle, les seigneurs du village sont les Paggèze, seigneurs également d'Azas. Durant les guerres de religion, Saint-Lieux est occupé par les protestants à plusieurs reprises (1573 à 1579, 1587, 1590, 1592 et 1621). Le 20 mai 1655, Saint-Lieux est donné à l'évêque de Lavaur. A la fin du XVIIème siècle, Saint-Lieux fait partie du canton de Lavaur vers 1802-1803. Le village de Saint-Lieux est établi au bord de l'Agout. Les habitations se sont ensuite étendues le long de la D38. La place du village se développe autour de son église, elle-même construite dans une position stratégique de défense, entre l'Agout et le Tairou. Ce dernier a été couvert en 1986 au niveau du lavoir et plus en amont afin de transformer le passage de deux petits ponts en une route départementale continue.
Le lavoir construit en 1854 est alimenté par le Tairou, ruisseau se jetant dans l'Agout. Derrière le lavoir un mécanisme à bélier, rajouté en 1986, permet d'alimenter la fontaine de la place. A l'intérieur, quatre bassins sont agencés et, autour du plus grand, des margelles sont disposées en biais pour battre le linge.
Juste en face se trouve la gare de départ du petit train touristique du Tarn: Le petit train touristique de Saint-Lieux-lès-Lavaur est en circulation depuis 1975. Il parcourt une partie du tracé des Tramways à Vapeur du Tarn, ligne ouverte entre 1895 et 1937. Il est géré par une association de bénévoles : l'ACOVA.
A côté, l'église Sainte Léonce: Saccagée en 1575 pendant les guerres de religion, l'église Saint-Léonce fut relevée à la fin du XVIème siècle. Entièrement reconstruite entre 1844 et 1853, elle présente un aspect gothique méridional par son agencement, ses volumes et par son clocher-mur surmontant l'entrée.
Le pont routier, édifié en 1872, s'étend sur quatre arches. Entre chacune d'elles, l'écoinçon accueille un portrait. De gauche à droite, un jeune homme drapé, une femme couronnée, un homme barbu portant la date de ses œuvres (1884) et une jeune femme. L'identité de ces personnages reste inconnue. De mémoire des habitants, ces sculptures seraient de la main de Marie Valatz, alors maire de Saint-Lieux.
Source: www.saint-lieux-les-lavaur.fr