Le mur de l'Atlantique (Atlantikwall en allemand) était un système extensif de fortifications côtières, construit par le IIIe Reich pendant la seconde guerre mondiale et destiné à protéger l'Europe d'une invasion par les Alliés.

Il fut imaginé par le chef ingénieur Fritz Todt, qui avait déjà créé la Ligne Siegfried en Allemagne le long de la frontière française. Des milliers de travailleurs ont été forcés à le réaliser mais ce mur défensif ne fut jamais complété.

Il consistait surtout en batteries d'artillerie lourde, de bunkers,de nids de mitrailleuses, de tobrouk, parfois de tourelles de chars servant de tourelle d'artillerie, de stations radars de surveillance et des champs de mines, lesquels pendant 1942-1944 s'étendaient depuis la frontière franco-espagnole jusqu'en Norvège.

Ca veut dire quoi par exemple Nz39 ?

pour faire simple....

Le mur était découpé en secteur

Nz pour le secteur de Saint Nazaire
Tu pour Turbale
Mi pour Saint Michel
Ro pour la Rochelle
Bo pour Bordeaux

et j'en passe

sachant qu'un secteur pouvait débordé sur plusieurs villes ou communes

par exemple Nz, donc Saint Nazaire débordait également sur Saint Brévin, Montoir de bretagne, Pornichet, l'Immaculée...etc

Regelbau bunker 680

Regelbau 680

Le bunker 680 (plan/regelbau 680) est un « petit » blockhaus pour canon antichar 7,5 pak 40(PanzerabwehrKanone 40) et modèles équivalents et inférieurs. La conception date de 1943. La mission est une défense dite de flanquement (Flankierende Schartenstände). Le petit canon antichar tir pratiquement en ligne droite, pratiquement à l'horizontal pour par exemple défendre une rue ou voie quelconque dans le sens de la longueur. Une défense plutôt intérieure et non côtière, c'est d'ailleurs un bunker de l'armée de terre allemande (Heere). La constitution est simple et est similaire à toutes les casemates de son type, un mur de flanquement extérieur, une chambre de tir évasive pour écarter le châssis du canon, à l'arrière deux pièces à munitions et le tout fermé par une porte double blindée. Le bunker est un édifice de combat exclusivement, le personnel de tir n'y loge pas.

Canon antichar allemand série Pak

Le célèbre canon antichar 7,5cm Pak 40.

Un autre canon antitank en position de campagne. Prêt à être mu et donc sans protection bétonnée. Dans certaines situations de combat de défense fixe, il pouvait être intégré dans une casemate de béton.

Dans le cas du canon antichar 7.5mm Pak 40, 2 modèles de casemates normées lui étaient dédiées. 
R 680 Schartenstand für 7,5 cm Pak 40 ohne nebenräume sans abris de personnels.
R 625 FM Schartenstand für 7,5 cm Pak 40  avec abris.
Occasionnellement, dans un bunker R 669 conçu pour des canons de 155 mm.

Un canon antichar, c'est à dire qui a suffisamment de puissance pour percer un blindage de 10 cm en moyenne n'avait pas pour unique fonction que de détruire des tanks. Ce canon servait aussi à la défense des plages contre un éventuel débarquement de barges. 

Les Allemands étaient équipés de trois types principaux de canons antichars.
Le 5cm Pak 38 au début de la guerre.
Le 7,5cm Pak 40, le plus répandu, au cours de la guerre.
Puis apparut sur le terrain le 8,8cm Flak 18/36/37/41 un canon mixte antichar et antiaérien. 

Le plus utilisé fut donc le PanzerabwehrKanone 40 (7.5 Pak 40) qui avait la possibilité d'utiliser plusieurs types de munitions tandis que le Pak 38 n'en utilisait qu'une seule sorte. D'une portée de 7.5km environ son efficacité était précise jusqu'à 1.5km. Le Pak 40 fut construit à 23303 exemplaires. Un canon dont le seul défaut était son poids 1.5 tonne environ. Dans des situations de conflit très mouvantes, il devenait malcommode. A l'affût par contre, il était redoutable.

Le coeur d'un 75mm Pak 40.

Déjà, lors de la seconde guerre mondiale, face à l'évolution des blindages des chars, en l’occurrence soviétiques, les canons antichars devenaient toujours plus lourds et encombrants sans être complètement efficaces. Ce type de canon n'avait plus d'avenir.