Intérêt historique et archéologique : En 1491, Olivier de Coëtivy, seigneur de Paye démembra une partie de la terre de la seigneurie en faveur de Jehan Gallet. Le nouveau fief prit le nom de son propriétaire (mort en 1529), maire et capitaine de Saintes. En 1672, le Fief Gallet passe par mariage à Tristan Louis de Verdelin puis aux Turpin (XVIIIe) Une cour entourée de bâtiments de communs, un logis en fond de cour appuyé d'une tour carré hors oeuvre sur l'élévation postérieure forment l'ensemble de Fief Gallet entouré de ses terres et de ses bois
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Une glacière se trouve au sud des bâtiments et une chapelle dont il reste le campanile était à droite du portail nord-est. Un deuxième portail permettait l'accès par l'aile sud-ouest. Le logis offre une élévation sur cour (Est) percée de cinq travées de baies sous lucarnes à fenêtres pendantes et à frontons-pignons sculptés de masques. 11 s'élève sur trois niveaux; la porte axiale est ornée de pilastres et d'un fronton cintré. L'élévation postérieure est plus austère. Le logis se poursuit vers l'ouest par des communs plus bas dont une partie servait de cuisines. L'intérieur est divisé en deux salles simples en profondeur séparé par le hall où se trouve un bel escalier en bois tournant suspendu. Des cheminées du XVTIe et début XVIIIe sont à signaler. La couverture du logis à faible pente est en tuile creuse (comme celle des communs) tandis que la tour renfermant une pièce à chaque niveau est couverte d'une toiture en pavillon en ardoise. Cette tour se trouve dans l'axe de la composition contrairement au logis décentré vers l'angle nord de l'aile en fond de cour.