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Le château du Mirail #2 - L'aqueduc romain Traditional Geocache

This cache has been archived.

PierAK: Cette cache aussi a été malmenée, nombreuses maintenances. Le Mirail n’est plus ce qu’il était… Archivage de la série donc. Les maintenances sont compliquées dans ce secteur de Toulouse, vivant désormais en Ariège… Les caches du Mirail seront certainement remplacées par d’autres étudiants ou futurs étudiants. :)

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Hidden : 12/5/2017
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Vous vous trouvez dans la partie nord-est du château du Mirail, qui a donné son nom à l'Université du Mirail, cette dernière change de nom en 2014 pour l'Université Toulouse-Jean Jaurès.

 

Quelques informations sur l'histoire et les différents propriétaires du château du Mirail :

D'après le cadastre de 1478, Jean de Forges possédait une borde basse qui fut à l'origine du domaine. L'héritier s'appelait Guillaume de Cosmans, "dict lo Mirailh."Ce surnom, qui signifie "le miroir", lui avait été attribué car il tenait une hôtellerie à l'enseigne du Miroir. Le château du Mirail fut construit en 1680 par Guillaume de Mondran, en grande partie pour son père, Jean-François de Mondran, docteur en droit, avocat, grand voyer et trésorier général de France en la généralité de Toulouse. Parmi ses dix enfants, ce fut Guillaume, voyageur passionné de l'Italie et de l'Allemagne, qui hérita. Le parc fut créé entre 1700 et 1720 sur un domaine de 52 hectares. Guillaume de Mondran va faire un certain nombre de travaux sur le lieu. Il va notamment faire dresser des levés de terre pour séparer la terrasse du château de la partie de prairie la plus inondée dans le bas du château. Il va également signer de nombreux contrats avec des jardiniers pour planter des ormes, des mûriers, et dans le potager des cognassiers. Finalement, en 1720, l'organisation du domaine tient beaucoup plus à une ferme mise en activité qu'à un véritable jardin d'agrément. On voit tout de même se dessiner un parc, ou au moins une esquisse de parc. En 1740, le château est vendu en viager au noviciat des Jésuites pour la somme de 30 000 livres. La moitié est payée par les Jésuites, le reste de la somme est versé annuellement à raison de 500 livres. En 1742, Guillaume de Mondran meurt.

Lorsque, en 1763 les Jésuites sont bannis du royaume de France, le château est cédé à Monsieur Verse puis revendu à Henri de Melier. En 1777, Monsieur de Saint-Quentin l'acquiert et réhabilite le parc dans un état inimaginable à l'heure actuelle. L'organisation extraordinaire du parc est connue par un plan levé par un ingénieur géographe, Jean-Jacques Darcis, en 1782. De ces travaux effectués par Saint-Quentin, il ne reste plus grand chose, si ce n'est les quelques structures fixes qui sont alors réalisées. On retrouve notamment le petit bassin, encore devant le château, qui se situait au centre du parterre de broderie, qui lui-même abritait un labyrinthe de buis. Tout autour du domaine, on trouvait les vignes du Mirail, éléments premiers du fermage du Mirail. C'est en effet une propriété immense que petit à petit Guillaume de Mondran avait constituée, par achats successifs, jusqu'à former un domaine de plus de 50 hectares, le domaine du Mirail. On retrouve également l'escalier tournant monumental à trois volées, qui va servir de passage entre le parc et le potager d'ornement. Autre élément qui subsiste, le bassin du potager d'ornement, ainsi que diverses structures aux pourtours du domaine, comme les communs, annexe du château édifiée selon un plan en U, plus d'autres structures intimement liées à l'eau. En effet, le domaine du Mirail est un endroit où l'eau abonde (site d'un aqueduc romain), et justement parce que l'eau abonde, ce lieu va être aménagé, déjà Guillaume de Mondran avait aménagé les viviers du Mirail, qui vont ensuite être repris dans le Plan de Saint-Quentin, avec la construction d'un long canal, qu'il va développer tout le long du grand talus de la terrasse du château.

En 1829, la famille Sabatier remplace Monsieur de Saint-Quentin et construit le pigeonnier. En 1898, la famille Lapersonne rachète le château. En 1912, le château est racheté par Eugénie Ningres de Roucoule, femme très riche et religieuse, elle vit dans l'hôtel particulier de Nupces à Toulouse. En 1942, elle cède par testament le château à sa belle-soeur pour qu'elle le cède aux Jésuites à la condition qu'ils créent une maison de repos pour les prêtres. Mais la Seconde Guerre mondiale verra le château réquisitionné par la Wehrmacht. En 1946, les Jésuites prennent possession mais Pierre de Roucoule est toujours vivant. Ils ne sont pas propriétaires.

À partir d'octobre 1947, le vaste domaine de 52 hectares abrite quarante élèves qui suivent les cours préparatoires à l'École supérieure d'agriculture de Purpan. Au bas de l'escalier monumental qui mène au château sont créées les fameuses cressonnières du Mirail, si célèbres à Toulouse. À partir de 1955, les Jésuites transforment l'intérieur de la demeure qui prend le nom de Notre-Dame du Mirail, et adaptent ses pièces pour répondre aux besoins des nombreux retraitants spirituels qu'il accueille désormais. En 1964, à la mort de Pierre de Roucoule, les Jésuites deviennent propriétaires du Mirail. Déjà expulsés du domaine en 1763, les Jésuites le sont à nouveau deux siècles plus tard, cette fois dans le cadre d'une expropriation. L'administration municipale a inscrit leur propriété dans le projet de la ZUP du Mirail. Mais la dernière tranche des opérations prévues par Georges Candilis et son équipe est stoppée avant sa réalisation. Dans les anciennes cressonnières, en contrebas de l'escalier monumental, l'architecte prévoit le creusement d'un lac. Ses émules, en revanche, décident de réaliser le campus de l'université de Lettres. En 1967, la mairie de Toulouse rétrocède le château et les terres à l'université du Mirail. Le château et son parc dominent alors un ensemble de bâtiments où salles de cours et jardinets se coupent à angles droits, et reposent sur une vaste dalle de béton abritant des emplacements de parkings. Les services pédagogiques et administratifs s'installent au château où est également aménagé un logement mis à la disposition du secrétaire général de l'université de Toulouse II. Aujourd'hui, le château du Mirail abrite deux laboratoires de recherche en architecture et des salles de cours.

Le château et le pigeonnier (restauré en 2000) sont inscrits en 1994 à l'inventaire des Monuments Historiques.

(trois sources : Wikipédia, "Les Châteaux de Toulouse" paru aux Éditions Loubatières et la conférence "Le Mirail : du château à l'université, XVII-XVIIIe siècle" par Pascal Julien)

Ci-dessus, le plan de Jean-Jacques Darcis levé en 1782. Comme vous pouvez le constatez, l'endroit a bien changé... Vous pouvez encore apercevoir le petit bassin en face du château (qui n'a plus le même aspect), l'escalier (déliquescent et non-restauré par l'université dans son plan de restauration du patrimoine, admirez le magnifique escalier métallique qui le surmonte...), ce même escalier qui permettait l'accès au potager ornementale, mais également le bassin du potager, aujourd'hui végétalisé, en contrebas de l'escalier face au bâtiment. Si vous avez de bons yeux, vous pouvez même apercevoir la source, à gauche de l'escalier, elle coule encore aujourd'hui. Le canal, lui, semble apparaître au niveau de l'actuel chemin de béton qui longe le talus.

 


Désormais, la partie du nord du château - sur les hauteurs de l'université - comprend un espace récréatif, des allées bordées de platanes blancs, quelques bancs (à état variable), et conserve encore un petit charme, à l'ombre des arbres, à toutes les saisons.

La cache se trouve au niveau de l'une des annexes du château, aujourd'hui abandonnée. En contrebas, vous trouvez un regard d'aqueduc. À en croire diverses sources (je vous conseille particulièrement celle-ci : ICI !), il existait à Toulouse, bien avant la construction du château, un aqueduc romain, l'aqueduc de la Reine Pédauque. Cet aqueduc conserve encore, par chance, quelques structures visibles dans le paysage. Sous vos yeux, vous avez le regard de l'aqueduc romain. Je ne pourrais vous dire de quelle année il date, sachez seulement qu'après son usage à l'époque romaine, il semblerait qu'il ait été utilisé par les gens du château du Mirail.

Un regard d'aqueduc est un édifice situé en surface et permettant d'accéder aux structures aménagées pour la surveillance et la maintenance de l'aqueduc des eaux de la vanne. Ces regards, souvent au nombre de 27 le long de l'aqueduc, ont généralement des architectures différentes, ils s'achèvent par le regard principal, dite maison du fontainier, ou fontaine du roi, situé à proximité de l'observatoire. C'est à cet endroit que les eaux étaient différenciées entre celles du peuple, des fontainiers et du roi. L'importance des collecteurs et la quantité d'eau disponible étant également répartie dans cet ordre croissant. (source aquaportail.com)

Pour les plus curieux, la porte du regard s'ouvre assez facilement, jetez-y un oeil ! Je n'ai pas encore eu l'idée de descendre en bas, si cela est possible...

 

Faites attention aux étudiants Moldus lorsque vous loguez la cache, ils sont curieux mais inoffensifs. Bon Géocaching !

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr - Ibhf unovgrm nh ahzéeb 25, fbegrm ibf pyéf ! OLBC !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)