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VILLEPREUX...HISTOIRE DE #4 (revival) Multi-cache

This cache has been archived.

Dorastor78: Trop de degradations régulières sur cette cache. J archive donc.

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Hidden : 11/6/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Villepreux a assurément une histoire ancienne, liée à la présence de nombreux cours d’eau. Les premières traces écrites remontent au IXème siècle, citant la villa porcorum (des porcs), puis villa pirorum (des poires) ou au XIIème siècle villaperor (des lépreux). Depuis, il s’est passé bien des choses à Villepreux. Cette série vous dévoilera des lieux ou des morceaux de son histoire.

N'oubliez pas l'indice, nécessaire à la cache bonus !

 

VADEBONCOEUR

 

Courant 1791, une coalition se forme contre la France alors en pleine Révolution. L’émigration se renforce de plus en plus. Le roi et sa cour se disposent à fuir. Les frontières de la France sont menacées. Conformément à la loi du 15 juin 1791, un registre est ouvert, dans chaque district, pour l'inscription des Volontaires nationaux appelés à la défense du territoire.

L’entrée en guerre de la Prusse aux côtés de l’Autriche le 6 juillet 1792 oblige l’Assemblée législative à proclamer le 11 juillet 1792, la patrie en danger et en demandant à tous les volontaires d'affluer vers Paris.

A Villepreux, 38 volontaires sont partis défendre la patrie. 27 en Vendée le reste dans l’armée du Nord et des Ardennes. Les habitants du village se sont engagés à cultiver leurs terres et à maintenir leurs récoltes.

Parmi ces volontaires, se trouve une jeune fille de Villepreux, Marie- Louise Félicité DUQUET, fille du maître d’école. C’est vers l’âge de 17 ans que Félicité eut envie de servir la patrie le 7 septembre 1792, travestie en homme, elle s’engage, sous le pseudonyme de vadeboncoeur. Félicité participe à plusieurs campagne comme fusilier, mais le 19 Février 1793 à Toulon elle se trouve fatiguée et déclare qu’elle est une femme. Elle réclame alors le « privilège de son sexe ». Ses supérieurs délibèrent déclarant qu’elle n’aurait pas dû s’engager, n’étant pas un homme. Elle aurait dû connaitre la loi. Mais ils lui accordent « un congé absolu pour se retirer où bon lui semblerait ».

Après quelques mois de repos, elle se trouve en état de recommencer son service et se présente le 30 juillet 1793 au Général Ferrand qui la fait entrer au 1er bataillon de la Nièvre.

Félicité a fait toutes les batailles de l’armée du nord pendant 4 ans et demi de carrière militaire.

Elle n’a cessé d’être au bataillon que parce qu’elle a été blessée. Elle avait 21 ans. Elle fut hospitalisée à Valenciennes, ville affranchie, du 24 mai au 18 juin 1796 pour avoir reçu un coup de feu à la partie supérieure de la cuisse gauche.

Elle quitte l’armée, les éloges ne manquent pas : « Elle s’est comportée de manière irréprochable…Elle a combattu avec courage…. Elle est vertueuse et brave… »

Elle se retire à Nevers et écrit aux administrateurs du district « Je me retrouve sans ressources. Je n’ai même pas moyen de reprendre, d’après la loi, l’habit de mon sexe. En conséquence, Citoyen administrateur, j’espère que pour subvenir à mes besoins, vous m’accorderez, provisoirement, une pension de retraite… Ne pouvant retourner dans mes foyers où je serais vue d’un mauvais œil de la part de mes parents qui ont improuvé mon dévouement à la patrie. Salut et fraternité, Félicité Duquet »

Pensionnée en Janvier 1801, son solde de retraite s’élève à 163 francs et 12 centimes. Cette pension ne comptait pour tout service, un an 9 mois et 6 jours de service et une campagne ! Pendant des années, Félicité va encore livrer bataille, mais cette fois par correspondance, pour une révision de sa pension. En vain !

Sa dernière correspondance datée du 1er Mars 1813, au ministre de la guerre est émouvante : « Je suis dans la position la plus triste et la plus affligeante, accablée de douleurs aiguës ... Je manque, … mais même des choses de première nécessité. J’avais obtenu une pension de 600 francs qui a été réduite à 160 francs et ma position ne me permet pas de me livrer à aucun genre de travail qui puisse m’aider à subsister. »

Elle a alors 43 ans. Mariée à Joseph Pellat, elle demeure à Paris. Elle demande son admission dans un hospice.

Elle décède en 1819.

Source : wikipédia http://shvillepreux.canalblog.com

La cache se trouve aux coordonnées suivantes :

N48°50.-6+3+5, E02°00.-5+2-3

Additional Hints (Decrypt)

Cerarm qr yn unhgrhe rg p’rfg à y’bzoer qh obfdhrg dhr ibhf purepurerm.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)