Plusieurs étymologies existent : le trou de l'Adour, le trou de la Doux, résurgence de la Doux pour décrire deux phénomènes karstiques proches. Dans le bosquet le long de la voie rapide, on remarque une vasque circulaire d'environ 5m de diamètre et 1,5m de profondeur. C'est une source karstique qui connait de fortes variations de débit. La couleur bleue des eaux est due à la diffraction de la lumière sur les particules en suspension. Elle alimente à une trentaine de mètres le cours d'eau de la Batte qui rejoint la rivière de l'Allan au niveau de Delle.
C'est une résurgence partielle de la Batte, au nord-ouest de cette source, dans le lit du ruisseau de la Batte, se trouve un trou qui est aussi un exutoire des eaux souterraines. Le ruisseau de la Batte prend sa source principale au Val de Saint-Dizier l’Évêque à environ 3,7 km au sud.
La partie souterraine en amont de la source est connue à ce jour sur plus de 800 m. Au niveau de Lebetain, il est nommé l'Adour. En aval de Lebetain, le ruisseau se perd en plusieurs endroits, à l'étiage, il peut se retrouver complètement à sec, mais l'eau réapparait au trou et à la résurgence de la Doux. Ce géotope est en fait caractérisé par trois phénomènes de pertes/réapparitions de l'eau : Exsurgence = exutoire d'écoulements souterrains qui proviennent de l'infiltration des eaux de pluies. Résurgence = un cours d'eau dont le parcours s'est d'abord fait en surface puis en profondeur à la suite d'une perte dans les cavités karstiques. Émergence = un exutoire dont l’origine n’est pas connue. NB : le mot « exurgence », parfois employé à tort, doit être remplacé par exsurgence.
Deux colorations faites dans et à l'Est de la carrière de Saint Dizier l'Evêque en face de Coteau Prévot sont réapparues au "Trou de la Doux", 48 heures après l'injection, pour une distance parcourue de 4260 mètres. Nous ne savons pas si le colorant est réapparu aux deux endroits ?