RODEZ - Square Subervie - Place de la Cité
Qui est Mr Subervie ?
Bienvenue au Square Georges et Jean Subervie, ancien ilôt Bonald, il fut créé en 2013. Ce square est méconnu des Ruthénois, peu de monde s'y balade. Ce square est dédié Georges Subervie, journaliste bordelais, fut appelé en 1913 à Rodez par le maire pour relancer le journal des radicaux aveyronnais Le courrier de l’Aveyron. Après la première guerre, il devient propriétaire d’une imprimerie rue de l’Embergue et du Courrier de l’Aveyron, dont le dernier numéro parait en 1939. Parallèlement, l’imprimerie se développe. Elle est un des creusets de la résistance aveyronnaise durant l’Occupation, imprimant des tracts et des journaux clandestins comme Combat. Georges Subervie devient maire de Rodez après la Libération. Jean Subervie, son fils, qui travaillait à l’imprimerie sous l’occupation, édite la plupart des poètes algériens pendant la période de la guerre d’Algérie, éditant notamment Jean Sénac. Il est le fondateur de la revue Entretiens dont chaque numéro était consacré à un auteur ou un genre littéraire. La maison Subervie a édité un certain nombre d’ouvrages sur l’histoire de Rodez et du Rouergue, parmi lesquels : Hôpitaux, léproseries et bodomies de Rodez de la Grande peste à l’hôpital général de Roger Nougaret en 1986 ou le Dictionnaire des châteaux de l’Aveyron de Raymond Noël en 1971 et 1972.
Beaucoup de monde sont venus sur cette place !
A côté se trouve la place de la Cité. C'est sur cette place qu'a été fêtée l'arrivée de François 1er, roi de France, le 24 juillet 1533, après être passé sous la porte des Embergues décorée de tentures, de verdures, de fleurs, d'or et d'argent d'une beauté indescriptible. C'est avec beaucoup de joie que les habitants acclament le roi. De nombreux enfants, habillés de blanc, crient à voix haute « Vive le roi ! », tandis que résonnent les cloches de la cathédrale et les tirs de canon.
Un autre célèbre personnage historique est venu également séjourné dans un hôtel particulier situé sur la place de la Cité. Une plaque discrète a été installée au numéro 7 de la place de la Cité. Il s'agit de l'écrivain Châteaubriand. Il reste qu'une seule nuit avant de continuer sa route vers Toulouse.
Sur cette place débouche deux rues commerçantes, une d'en elles, s'appelle la rue du Touat. En occitan cette rue signifie égout. En effet à l'époque du Moyen-Âge un égout traversé cette rue et se jeter dans l'Aveyron. Toute la population jetait leurs détritus ou vidait les pots de chambre dans celui-ci. Les restes de nourritures qui n'étaient pas tombés dans l'égout, fut mangé par les cochons qu'un paysan aménait de temps à autre, pour nettoyer entre guillemets la rue. Imaginez l'état de la rue à l'époque !
Bonne recherche !
CACHE BY WASABIDU12