La ville d’Airvault s’étale dans la vallée du Thouet autour de deux monuments classés, l’abbaye et l’église Saint-Pierre, dominés par la citadelle bâtie sur une colline. Cette position stratégique en faisait au Moyen Âge une partie importante du puissant système défensif de la cité.
Le château d’Airvault est considéré par l’historien Henri Bodin comme «un des rares spécimens qui reste de l’architecture militaire du XI° siècle». De cette époque demeure l’enceinte avec ses deux tours découronnées et son donjon dont la silhouette bien conservée marque le paysage urbain.
Les bâtiments à l’intérieur de l’enceinte ont remplacé aux XIV° et XV° siècles les constructions d’origine.
Selon Henri Bodin, le château a été construit sur l’emplacement de l’ancien oppidum gaulois et les bâtisseurs du château se sont inspirés des tours carrés de cet ancien oppidum et de la façon de les poser sur les remparts. C’est cette particularité de construction qui permet de dater le château d’Airvault à minima du XI° siècle (Certains pensent qu’il serait antérieur au début de la construction de l’église).
Parmi les bâtiments subsiste la prison avec ses deux cellules voûtées et éclairées par une meurtrière.
Le château fut assiégé et conquis en 1207 par Philippe Auguste.
Le 22 septembre 1565, Jean Ysoré, baron d’Airvault eut l’honneur d’accueillir Charles IX et le petit prince de Navarre (futur roi Henri IV).
Le 3 octobre 1569, après la bataille de Moncontour qui vit la victoire du Duc d’Anjou (le futur Henri III), Coligny qui commandait les calvinistes battus ordonna de mettre le feu au château pour se venger de René Ysoré (fils de Jean Ysoré) qui avait contribué à sa défaite.
Aujourd’hui, les nouveaux propriétaires du château, ouvrent le château au public en proposant quatre chambres d’hôtes d‘excellent confort.
Contient un logbook et un crayon