1-) Le Lavoir
Dans un devis de 1858, on peut lire que « le lavoir à établir au Quartier de St Roch sera construit avec les matériaux, pierres de taille, margelles et autres provenant du lavoir existant actuellement au Faubourg des Marronniers ».
Il est écrit également que le lavoir « sera établi sur un massif en maçonnerie de 50 centimètres d’épaisseur et dans les mêmes formes et dimensions que celles où elles sont actuellement (…) et rejointoyé conformément aux prescriptions indiquées ci-dessus relativement à la fontaine de la place neuve et du lavoir des marronniers. Les matériaux employés seront de bonnes qualités, les moellons seront en pierre de grès ou calcaire. Les tuyaux en poterie seront de bonne qualité de dix centimètres de diamètre », etc.…
C’est au(x) lavoir(s) que les bugadières, les lessiveuses, sont priées de venir laver le linge afin que les bassins des fontaines ne soient « point salis par le linge et le savon qu’on avait coutume de plonger dedans ». Il est d’ailleurs imposé une « amande (sic) contre ceux qui seront trouvés à laver le linge dans le réservoir destiné à l’abreuvage des bestiaux ».
1-) The Wash house
In an estimate of 1858, we can read that " the wash house to be established in St Roch's district will be built with materials, freestones, edges and others coming from the wash house existing at present in the Faubourg des Marronniers ".
It is also written that the wash house " will be established on a massif in masonry 50 centimeters in thickness and in the same forms and the size as those where they are at present (…) And rejointing according to the prescriptions indicated above with regard to the fountain of the new square and the wash house of Les Marronniers. The used materials will be good qualities, rubble stones will be stone of stoneware or limestone. Pipesin pottery will be good quality ten centimeters in diameter ", etc. …
It is in the wash houses that bugadières, boilers, are asked to come to wash the linen so that the ponds of fountains are not " made dirty by the linen and the soap which we were in the habit of plunging inside ". It is moreover imposed that a " fine against those who will be found to wash the linen in the reservoir intended for the abreuvage of the cattle ".
2-) Le cèdre
Symbole de majesté et de longévité, le cedrus atlantica, ou cèdre de l’Atlas, est un conifère originaire d’Afrique du Nord apte à pousser dans les terrains les plus difficiles et qui a su s’imposer lors des reboisements.
De la famille des pinacées, et introduit en France par le pépiniériste Sénéclauze, en 1839, c’est un arbre apprécié à plusieurs titres : son feuillage persistant en fait un arbre d’ornement, sa production de bois d’oeuvre (réputé imputrescible) n’est pas négligeable notamment pour la construction de charpente ou la construction navale et sa tolérance aux sols superficiels et sa résistance au froid et à la sécheresse lui permettent de vivre plusieurs siècles.
Les feuilles sont des aiguilles assez courtes regroupées en rosettes. Chez le cèdre de l'Atlas, elles sont vert-bleuté.
Les fruits sont des cônes dressés, femelles et mâles, portés par un même arbre (c’est une espèce monoïque). Les fleurs mâles aux extrémités des branches libèrent leurs pollens dès octobre. Les fleurs femelles apparaissent uniquement en sommet de l'arbre en gros cônes verts pourpres. Ils deviennent ensuite bruns et libèrent leurs graines en s'écaillant. Les graines sont petites, triangulaires et brunes mesurant entre 5 mm et 1 cm de longueur.
Le bois odorant du cèdre et sa résine ont des vertus diurétiques et antiseptiques et l’huile essentielle est également utilisée en parfumerie.
Ici, si on en croit une carte postale du XXe, où le jeune arbre apparaît déjà, le cèdre a vraisemblablement été planté à la fin du XIXe siècle.
2-) The cedar
Symbol of majesty and longevity, the cedrus atlantica, or cedar of the Atlas, is a conifer native of North Africa capable of growing in the most difficult grounds and which knew how to stand out during reforestations.
Of the family of pinacées, and introduced in France by the nursery gardener Sénéclauze, in 1839, it is a tree appreciated in many respects: its foliage persisting there makes an ornamental tree, its production of timber (considered rot-proof) is not unimportant in particular for the construction of skeleton or the shipbuilding and its tolerance on the superficial grounds and its resistance to cold and in the drought allow it to live several centuries.
Leaves are rather short needles grouped in bows. To the cedar of the Atlas, they are green-bluish.
Fruits are raised cones, female and male, carried by the same tree (it is a species monoïque). The male flowers in the extremities of branches free their pollens from October. The female flowers appear only in summit of the tree roughly purple green cones. They become then brown and free their seeds by flaking. Seeds are small, triangular and brown measuring between 5 mm and 1 cm in length.
The nice-smelling wood of the cedar and its resin have diuretic and antiseptic virtues and the essential oil is also used in perfume shop.
Here, if we believe a postcard of the XXth, where the young tree already appears, the cedar was planted most probably in the end of the XIXth century.