LES BLESSÉS ET LES MALADES
De nombreux aviateurs blessés, le plus souvent atteints de brûlures, étaient hébergés et soignés par des membres de la Résistance. M. et Mme Dubouchage, briquetiers au Rameau, donnèrent leurs soins à l'un d'eux pendant trois semaines. Mme Duprez, propriétaire à Villebout, octogénaire très alerte pour son âge, parlant parfaitement l'anglais, transforrna ses appartements en hôpital et avec l'aide de sa dame de compagnie, eut jusqu'à la libération, une moyenne de cinq « pensionnaires » en traitement. Le docteur Teyssier de Cloyes et son fils Louis allaient chaque jour visiter ces malades. Dans les camps des tentes-ambulances furent installées. Les malades et les blessés y étaient soignés par des camarades ayant certaines notions d'infirmiers. Le docteur Teyssier venait régulièrement prodiguer ses soins et faisait évacuer sur l'hôpital. clandestin, eux qu'il jugeait utile de soigner dans des lits. Pendant un certain temps, le convoyage de ces malades, était effectué à la tombée du jour, par une jeune fille de 16 ans, Ginette Jubault, accompagnée de son frère Jean.
A environ 200 mètres d'ici , dans la direction de l'église après le carrefour, vous verrez la maison de Madame Duprez.