Le canal de Nantes à Brest est un canal à petit gabarit (tirant d’eau < 1,80m) qui relie les villes de Nantes et Brest sur une longueur totale de 364 km. Sa construction remonte à la première moitié du XIXe siècle. Il emprunte les vallées de L’Erdre, de l’Isac, de l’Oust, du Blavet, du Doré, du Kergoat, de l’Hyères et de l’Aulne. Ces rivières sont reliées par trois canaux de jonction franchissant des lignes de partage des eaux. Ces canaux artificiels ne représentent que 20 % de la longueur totale de la voie navigable.
Ouvert à la navigation sur toute sa longueur en 1842, le canal permettait de désenclaver le Centre-Bretagne et facilitait le transport des marchandises (denrées alimentaires, céréales, vins, sucre, bois, ardoises, sable de Loire, engrais agricoles, charbon, chanvre, lin...). Le tonnage transporté progressa régulièrement. Il culminera en 1911 (174 000 tonnes).
Le développement des voies terrestres (chemin de fer, routes), le faible gabarit du canal entraîneront dès l’année suivante un déclin du trafic. En 1930, la création du barrage de Guerlédan, sur le Blavet dans le Morbihan, rompt la continuité de la voie d’eau. Cela portera un coup fatal au trafic fluvial. En 1957, le canal est rayé de la nomenclature des voies navigables de France.
De nos jours, l’économie du canal de Nantes à Brest est très liée au tourisme.
Le tourisme fluvial est possible sur 2 tronçons : Brest/Carhaix (81 km), Pontivy/Nantes (211 km).
Grâce aux chemins de halage, les randonneurs à pied et les cyclistes peuvent, pour leur part, emprunter le canal sur toute sa longueur.
Apportez votre crayon !
! A T T E N T I O N !
Ne tentez pas de rejoindre cette cache à la nage même si vous êtes bon nageur. Une embarcation (aux normes) est indispensable.
