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L'église de Mareuil Traditional Geocache

This cache is temporarily unavailable.

Hollowman2503: Je la désactive temporairement histoire de lui refaire une petite beauté.

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Hidden : 8/10/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

L'église Saint Etienne est située dans le village de Mareuil les Meaux. On y recensait 2836 habitants en 2014. 


C’est certainement durant la première moitié du XIIIème siècle qu’a débuté la construction d’une première église à Mareuil les Meaux. De cette ancienne construction ne reste aujourd’hui que le chœur, le sanctuaire ainsi que deux chapelles latérales.

L’église Saint Etienne de Mareuil les Meaux, celle que nous pouvons admirer de nos jours, est composée d'une nef flanquée de bas-côtés et se terminant à l'est par un chevet plat. Le vaisseau central se développe sur cinq travées ; les six piliers massifs datent du XIIIème siècle, mais la nef dans son ensemble a été remise au goût du jour au XVème siècle avec la construction de nouvelles voûtes plus hautes ainsi qu'un second niveau de chapiteaux correspondant à ceux du chœur.
La première travée du bas-côté nord est occupée par la sacristie, construite au XIXème siècle en remplacement de celle anciennement accolée au chevet de l'édifice.

Le clocher occupe la 1ère travée du collatéral Sud. Celui-ci a probablement été construit lors d'une campagne de travaux du XVIème siècle qui comprenait la réfection de la façade occidentale après la suppression de plusieurs travées primitives.

Les deux dernières travées de l'édifice, plus larges, ont conservé des chapiteaux et des voûtes du XIIIème siècle.
Le sanctuaire et deux chapelles latérales, l'une dédiée à Saint-Sébastien, l'autre à la Vierge, occupent la dernière travée.
Le chœur a été surélevé d'une marche servant de podium à l'autel avancé et comprend des stalles et la chaire.

Les colonnes de la nef aux larges fûts datent également de cette période. Mais les colonnettes engagées qui les surmontent et les voûtes de la nef sont d’un style plus tardif et l’on peut situer leur réalisation dans la deuxième moitié du XVème siècle. La représentation d’un dragon et le décor de feuilles de choix des chapiteaux des colonnettes rappellent fortement les éléments d’architecture similaires que l’on peut observer à la cathédrale de Meaux et qui furent réalisés sous l’épiscopat de Jean du Drac mort en 1473.
Les arcs formerets d’ogive du bas-côté sud furent très certainement repris durant ces travaux alors que les arcs formerets du bas-côté nord sont en plein cintre.

Le clocher fut construit au XVIe siècle et c’est probablement lors de cette campagne de travaux que la nef fut réduite à ses proportions actuelles.
Lors des guerres de religion, l’édifice subit des dommages en 1562 et 1590 alors que des ligueurs sont assiégés dans l’église. En 1596, un inventaire du fief de Saint Denis à Mareuil décrit la ruine du village et donc probablement celle de son église.
L’église bénéficie donc d’une importante restauration au début du XVIIème siècle. La charpente est refaite et couvre l’ensemble de la nef et des bas-côtés, les baies hautes donnant dans les combles sont alors bouchées.
Au XVIIIème siècle, la création de retables derrière le maître-autel et dans les chapelles latérales entraîne le bouchement des baies du chevet. C’est probablement à cette époque que l’on construira la sacristie au-delà du chevet, mais celle-ci fut détruite vers 1868 car trop humide et l’on mura la chapelle des fonts baptismaux pour la transformer en nouvelle sacristie.
Les réseaux de style gothique flamboyant des baies des deux dernières travées ainsi que leurs vitraux datent, selon le père Emile Petitot, des restaurations entreprises par Messire Gambier, curé de la Villette Paris, vers 1875. On peut supposer que ces restaurations aient été fidèles aux réseaux existants dont certains furent remis au jour lors de la démolition de deux des retables.

L’église est alors décorée de peintures dont une grande partie est encore visible sur le sanctuaire.
Au cours du XXème siècle, quelques interventions sommaires ont été entreprises (suppression probable des boiseries des bas-côtés remplacées par des panneaux d’aggloméré, doublage en plaque de plâtre des murs de la nouvelle sacristie), mais également des restaurations plus importantes (restauration des charpentes et couverture du clocher en 1941 grâce à Mme la Marquise de Maillé et la Sauvegarde de l’Art Français, ainsi que la restauration des couvertures du grand comble en 1987.
Les sols de vieilles tommettes de terre cuite n’ont bénéficié que de restaurations ponctuelles (réfection des sols de la chapelle de la Vierge vers 1880 avec un dallage de céramique marqué du chiffre de Meaux. Réfection vers 1900 du podium du maître-autel en béton et cabochon à motifs raffinés) et d’interventions plus malheureuses (suppression progressive des tommettes dégradées, sur l’ensemble de l’édifice, remplacées par des chapes de ciment, réfection vers 1970 du podium maçonné du chœur court par des tommettes modernes inadaptées, pose d’un carrelage de grès cérame blanc dans la sacristie).

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