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Eglise du Temple - Saint-Sauveur Traditional Geocache

Hidden : 7/31/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Une commanderie du Temple

 
C'est la fondation d'une commanderie du Temple au 12e siècle qui est à l'origine du village actuel. Elle est dite la « maison des Templiers de Saint-Sauveur, du bois de Mauléon », puis simplement près de Mauléon. L'ordre militaire des Templiers a été fondé au dé- but du 12e siècle, après la conquête de Jérusalem par les croisés, pour la défense de la Terre Sainte. Il avait son siège dans un palais attenant au Temple, d'où son nom. L'ordre reçut une règle établie par saint Bernard en 1128. Les commanderies établies en Occident assuraient le devoir de l'hospitalité, et envoyaient régulièrement en Terre Sainte une partie de leurs revenus et des combattants. Après la perte de la Terre Sainte à la fin du 13e siècle, l'ordre perdit sa raison d'être. Il avait accumulé par sa richesse bien des jalousies et convoitises. En 1307 le roi Philippe le Bel fit arrêter tous les Templiers. Le pape supprima - mais ne condamna pas – l'ordre le 3 avril 1312, et attribua ses biens à l'autre ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui continuera la lutte contre les Turcs à partir de Rhodes puis de Malte. La commanderie de Saint-Sauveur du Temple près de Mauléon subsistera donc à partir de 1313 comme commanderie hospitalière du Grand Prieuré d'Aquitaine, et ce jusqu'à la Révolution. Les bâtiments de la commanderie, à l'écart de la grande route actuelle, forment encore, malgré les destructions, un ensemble important, derrière l'actuel cimetière.
 

 Une nouvelle église

 
A la Révolution la commanderie disparut. Le village du Temple devint commune. La chapelle des Templiers continua à servir pour le culte, dans la dépendance de l'église de Saint-Jouin-de-Mauléon. Mais la chapelle était insuffisante et, de plus, loin du « bourg neuf » qui s'était développé près de la grande route vers Nantes. En 1845, Mgr Joseph-André Guitton, évê- que de Poitiers (1842-1849), devait traverser Le Temple pour une confirmation à La Chapelle-Largeau. Le maire, ceint de son écharpe tricolore, le conseil municipal, les habitants, l'accueillirent à son passage, et le maire promit d'élever une église si la commune était érigée en paroisse. La requête ayant été acceptée, le conseil municipal, en vendant une partie des landes de la commune, vota un budget de 17 300 francs le 12 mai 1845, puis 24 914 francs le 10 mai 1847. Le 1er janvier 1847 l'abbé Firmin Ménard, vicaire à La Cha- pelle-Largeau, fut nommé curé du Temple et l'église fut érigée en succursale comme église paroissiale le 20 août suivant. La nouvelle église alors construite de 1848 à 1850 fut consacrée par Mgr Antoine-Charles Cousseau, évê- que d'Angoulême, originaire du Mauléonnais. La population de la commune comptera moins de 300 habitants en 1866. La commune est associée à celle de Mauléon depuis 1972. L'église est à nef unique de trois travées, voûtées d'ogives, avec transept et deux travées d'un chœur à chevet droit. Elle est en granit, donc d'aspect extérieur austère, mais elle apparaît à l'intérieur sobre et claire. La croix au-dessus de la façade et la porte viennent de la chapelle des Templiers. Cette porte a une demi-douzaine de voussures avec archivolte en arc légèrement brisé. Du clo- cher, sur le bras nord du transept, l'étage des cloches est couvert d'ardoises.
 

 Le chœur

 
Deux marches font la transition entre transept et chœur. Après le concile de Vatican II (1962- 1965), avec la généralisation des célébrations face au peuple, reprise, en fait, de la pratique du premier millénaire, un grand autel en granit a été ins- tallé dans la première travée du chœur. Sur le devant ont été fixées deux plaques en pierre calcaire provenant de l'ancien maître-autel représentant chacune un Agneau avec oriflamme, symbole du Christ rédempteur (Apocalypse 14), dans un carré entouré de demi-cercles où figurent des grappes de raisin (qui rappellent l'eucharistie). De part et d'autre des trois marches qui donnent accès au fond du chœur, sont insérées deux autres plaques rectangulaires avec croix inscrites dans des losanges entourés de cercles. Au fond du chœur se trouve le tabernacle avec sur la porte le Bon Pasteur qui tient la brebis égarée dans ses bras (Matthieu 18, 12-14). A gauche sont placés d'anciens fonts baptismaux, qui, jusqu'à la fin du 20e siècle, retournés, servaient de socle à d'autres fonts. Leur cuve octogonale rappelle que le 8 est le chiffre du renouveau. La Création a demandé six jours, suivis du sabbat ; le Christ, le lendemain d'un jour de sabbat, transfigure la Création par sa Ré- surrection.
 

  Les vitraux

 
Le grand vitrail représente en haut, en médaillon, la Transfiguration, dont parlent les évangiles synoptiques et en particulier Luc 9, 28- 34, le seul à dire Pierre, Jacques et Jean « accablés de sommeil ». En bas sont représentés les évangélistes avec leurs symboles : Matthieu (ange), Marc (lion), Luc (taureau), Jean (aigle). Ce vitrail est signé Lobin, Tours, 1852. C'est un des premiers témoins de la re- marquable renaissance de l'art du vitrail qui débute avec la seconde moitié du 19e siècle. Les deux vitraux des murs nord et sud du transept sont dédiés : à gauche à une Nativité, l'Enfant est entouré de Marie et de Joseph (représenté jeune), et deux anges qui, avec une banderole, proclament la gloire de Dieu dans les cieux, Gloria in excelsis Deo ; à droite à une Sainte Famille dans l'atelier de Joseph. Ces deux vitraux ont une facture de la seconde partie du 20e siècle. Les deux vitraux de la nef et celui de la façade ne sont pas historiés.
 

 Mobilier

 
Dans cette église dépouillée, il y a très peu de mo- bilier. Dans le bras gauche du transept, dans une niche, est placée la plaque portant la liste des noms des 20 soldats morts pendant la guerre de 1914-1918. Le chemin de croix est fait de scènes en bas-relief monochrome. Ce sont les franciscains, gardiens officiels des Lieux saints depuis 1333, qui sont à l'origine de la pratique de dévotion du chemin de croix. Au 15e siècle les étapes du supplice de Jésus furent matérialisées dans un certain nombre de « stations » représentées en peinture ou en sculpture. Le nombre des stations a varié jusqu'au 18e siècle où elles furent fixées à 14 par le pape Clé- ment XII (1731). Les plus anciens exemples de chemins de croix connus dans le diocèse de Poitiers ne sont pas anté- rieurs au 19e siècle. Dans la nef, près de l'entrée à gauche, sont posées sur le sol les statues de Joseph avec l'Enfant et de NotreDame de Lourdes. La Vierge Marie apparaît à Bernadette Soubirous, une petite bergère des Pyrénées, à Lourdes, en 1858, et lui révèle : « Je suis l'Immaculée Conception ». A proximité, le bénitier, avec cuve en forme de quatre-feuilles, provient de la chapelle des TempliersHospitaliers. Deux cloches ont été bénies le 22 avril 1851, Marie Rose et Henriette Zoé. La première venait de la commanderie ; cachée pendant la Révolution dans un étang, elle a été donnée par le propriétaire de la commanderie. Une troi- sième cloche a été bénie le 21 novembre 1891. Une église originale pour une paroisse née au milieu du 19e siècle, mais précédée par une vie chrétienne autour d'une commanderie qui a laissé son nom au bourg, Le Temple.
 
Source : www.poitiers.catholique.fr/parvis

Additional Hints (Decrypt)

Nh pbva

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)