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Bains et Lavoirs 2 Traditional Geocache

This cache has been archived.

The Publisher: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Cordialement,
The Publisher - Groundspeak Volunteer Reviewer.

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Hidden : 7/28/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Dans les années 1930, une petite cité pavillonnaire de l'office public d'habitations à bon marché du Calvados se développe au sud de la route d'Harcourt (actuel boulevard Lyautey). Des bains publics sont construits à l'angle des rues Armand Marie et Louis Lechatellier. Ce n'est alors qu'une extension du quartier de Vaucelles. Au sud, le territoire reste agricole. Ces maisons étaient habitées par des employés de la SNCF et de la Société Métallurgique de Normandie, elles n’avaient pas de salle de bain. Pour l’essentiel, le bâti date de l’entre deux guerres. Le reste du bâti date de la reconstruction et surtout au sud se dressent de grands ensembles. Après les bombardements de juin 1944 sur la ville de Caen est installé dans la partie sud du quartier, un camp de prisonniers allemands, regroupant les soldats faits prisonniers lors de ces bombardements. Plus de 10 000 soldats allemands sont passés par ce camps, ils étaient alors employés pour déblayer les ruines de la ville de Caen. La guerre terminée, les gens ont du mal à se loger et une série de baraquements auto-construits prend place petit à petit le long de la rue d’Harcourt. Le confort est très limité, il n’y a qu’un poêle à bois dans les maisons, pas de salle de bain, les toilettes sont dehors. Les hivers sont froids. Partout les constructions émergent. En 1953, la municipalité de Caen installe un cité d’urgence autour de la rue Armand Marie où vous vous situez. Cette même année, un terrain de football (derrière vous) est créé à la place de l’ancien camps de prisonniers, le club sportif de la Butte est né. Aujourd’hui ce quartier est essentiellement pavillonnaire avec de vastes jardins. Au printemps 61, au sud un nouveau quartier sort de terre, il prend place sur des terrains vagues et des champs. Ce nouveau quartier va proposer des centaines de logements. On appelle ces nouveaux quartiers des « grands ensembles ». A la mairie de Caen, on a appelé ce grand programme de logements le projet « Grâce-de-Dieu », du nom d’une rue de la commune voisine Fleury-sur-Orne. Ce chantier sera marqué par de nombreux accidents très graves, 3 seront mortels et la presse locale par de «chantier maudit». En 1962, les premiers habitants s’installent dans les 4 premiers immeubles préfabriqués achevés, les appartements sont lumineux, avec le chauffage central et une salle de bain, il aurait fallu attendre 17 ans après la fin de la guerre. La même année, le Lycée féminin d’Etat, futur Lycée Fresnel est achevé; une église en bois est construite à l’emplacement de l’église actuelle. En 1964, 1 054 logements sont construits à la Grâce-de-Dieu. Le « grand ensemble » est achevé et accueille une grande partie des 1 180 familles de « pieds-noirs » ou «rapatriés d’Algérie du Calvados". Au 36, rue Armand-Marie, l'histoire des « Bains et Lavoirs » est déjà ancienne. Ces bains-douches publics du quartier de la Grâce-de-Dieu ont compté pour le quotidien de nombreux Caennais jusqu'au début des années 80, période où ils ont fermé. Le bâtiment datant des années 30 a ensuite servi à différentes associations. Le bâtiment n'est pas classé, mais reste « emblématique du quartier ». En 2005, le réhabilitation du quartier sud de la Grâce de Dieu commence et modifie profondément le quartier : le tram, le centre commercial, les nouveaux immeubles... Les locaux des «bains et lavoirs» sont désaffectés depuis 2005. Début 2010, un organisme HLM de Caen, qui détient 88 pavillons à la Grâce-de-Dieu, lance une réflexion sur l'avenir du bâtiment « pour transformer le bâtiment en logements ». La distribution particulière des locaux comportant divers niveaux et des marches un peu partout, ainsi que la réglementation en vigueur rend impossible la réalisation « de simples travaux d'aménagements intérieurs ». L'organisme HLM cible une démolition-reconstruction, avec conservation de la façade en arrondi et de sa mosaïque. En avril 2010, l'opération se met en place Le budget d'investissement avoisine le million d'euros. Douze appartements sont créés Seule la façade à l'angle des rues Armand Marie et Louis Lechatellier, est conservée et rénovée; le reste a été démoli. Au regard des immeubles environnant le bâtiment de trois niveaux apparaît atypique. Son entrée principale est réalisée dans l'arrondi originel du «Bains et Lavoirs» et conserve le nom écrit en grosses lettres en haut de la façade. On pensera ce qu'on voudra de cette réhabilitation.

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)