En janvier 1910, le bandit Jules Grand, en cavale, traqué par les gendarmes, se cacha dans la campagne orvaltaise, non loin du Bois Raguenet, avant d’être découvert dans un fournil du château du Plessis et mis en fuite.
Découvrez les planques du bandit, récoltez les indices et trouvez le butin des forfaits de ce triste individu. Il vous faudra pour cela déloger au moins sept des huit caches de cette série. Les indices vous mèneront au magot de la cache bonus.
Les coordonnées indiquées ne sont pas celles de la cache bonus. Pour les trouver, vous devez avoir relevé les indices des autres caches de la série (sauf la planque 3 qui est facultative).
Les coordonnées de la cache sont N 47° 1(A).(B)(C)(D-B) W 001°3(F).(B-E)(D)(E)
Il s'agit d'une cache de type Letterbox Hybride. Vous trouverez dans la boîte un tampon et un encreur à laisser à l'intérieur. Ce ne sont pas des objets échangeables. Ils sont destinés aux Letter-boxeurs pour tamponner leur propre carnet de Letter-Boxing.
Vous trouverez également un carnet où apposer votre tampon et un étui où déposer une carte postale pour l'owner (ou pour vous avec un timbre retour).
Attention : A la mauvaise saison après de fortes pluies, vous aurez peut-être besoin de bottes. Et prenez votre stylo. 
L’histoire (la vraie)
De nos jours on l’aurait appelé ennemi public numéro 1, mais en 1910 la presse évoquait Jules Grand sous le triple qualificatif de « Satyre, assassin et bandit ».
Né en 1885, il démarre sa triste carrière dès 1902, à Aix en Provence, où, âgé de 17 ans, il blesse un camarade avec un révolver.
Incorporé en 1906 dans un bataillon semi-disciplinaire, il y tue, en juin 1908, un caporal qui l’avait surpris à cambrioler la cantine du régiment, ce qui lui vaudra un séjour en hôpital psychiatrique, d’où il s’échappe.
Démarre alors une cavale meurtrière de deux ans, sous le nom de Giuseppe Enrici, dont il a usurpé l’identité après lui avoir dérobé ses papiers. Durant cette période, il tient en échec la gendarmerie, de Marseille à La Baule en passant par Bordeaux, vivant de cambriolages le long de sa route et commettant divers crimes, dont plusieurs tentatives d’assassinat. En mai, 1909, il est condamné à mort par contumace par un tribunal militaire.
Après le meurtre retentissant d’une bergère au Pouliguen, en décembre 1909, et l’agression d’une institutrice à Savenay, le 4 janvier 1910, il est traqué par des battues de gendarmes et de citoyens. Aux abois, il commet encore plusieurs cambriolages et une nouvelle tentative de meurtre.
Il est finalement surpris le 9 janvier par un jardinier, à Orvault, alors qu’il s’est introduit dans un fournil du château du Plessis, mais parvient à s’échapper non sans avoir déchargé son fusil sur l’employé qui évite la volée de plombs de justesse.
Il sera finalement pris le 14 janvier, dans une auberge de La Garnache, en Vendée.
Ramené à Nantes pour y être jugé, il est condamné à mort et guillotiné le 25 mars 1911.
