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Sentier des Mines N°4 : Derniers Vestiges Traditional Geocache

Hidden : 6/21/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Avec cette série de cache partez à la découverte du patrimoine minier des Hurtières en empruntant le sentier des anciens mineurs.

Assurez-vous d’être bien préparé pour ce parcours (2h30 pour trouver toute les caches et 400m de dénivelé positif). L’accès peut se faire en raquettes l’hiver.


Les caches peuvent être réalisées dans n'importe quel ordre. Le départ se fait au Parking du Grand Filon. Depuis la galerie Saint-Laurent, continuez de monter quelques mètre jusqu'a un embranchement. Un chemin pars sur la gauche. Empruntez le, vous croiserez un grand mur. Une piste assez large se distingue dans la pente et vous ammene à un petit chemin trançant dans la horizontalement par rapport à la pente. Vous arriverez dans une clairière à une intersection avec une route forestière. Prennez à gauche afin de redescendre vers la cache N°2. La cache N°4 est sur votre chemin.

Les mines des Hurtières sont le résultat de l'exploitation d'un filon de sidérite d'une grande qualité affleurant entre 1428 mètres et 916 mètres d'altitude.

Si des évocations de l'existence de mines de fer en Maurienne existent dès la période romaine, et sous l'empire Carolingien, c'est bien à la fin XIIIe siècle qu'apparaissent les premiers documents écrits faisant état de l'extraction de minerais de fer aux Hurtières. Cette exploitation de la sidérite semble se faire conjointement avec l'exploitation du minerai de cuivre, aussi présent dans le massif.

Au XVe siècle, des métallurgistes du Val Brembana (Italie actuelle) apportent avec eux des nouvelles techniques de fonte du minerai. Le haut-fourneaux "à la Bergamasque" permet alors la mise en place d'une véritable industrie du fer face à celle du cuivre. Ces fours installés en bas de vallée permettent la production du métal, ensuite vendu à des marchands savoyards qui l'exportent pour la fabrication d'armes blanches et d’outils.

Jusqu'au XIXe siècle, la situation juridique qui encadre les mines est complexe. En effet, chaque propriétaire peut réclamer son droit "coutumier" lui permettant de creuser la montagne dans la délimitation de ses parcelles. Cette situation mène à la création de plus d'une trentaine d'entrée de galeries et à une conception anarchique et labyrinthique du réseau souterrain. De plus, l’activité ne fait l’objet que d’investissements et d’aménagements matériels limités. Les galeries, ne sont pas boisées en raison de la bonne qualité du rocher, et les seuls aménagements, sommaires, consistent en des galeries dont l’accès est fermé par une porte et des plans de grillage à la sortie des fosses pour déposer le minerai et le faire cuire une première fois afin de le rendre plus facile à traiter.

L'industrialisation de la production de fer et la rationalisation des galeries apparait alors sous l'influence de la famille Grange et d'un contexte spécifique rassemblant le durcissement de la législation minière, l'augmentation des besoins en fer de l'armée et la montée en puissance du capitalisme.

En 1807, pas moins de quatorze haut-fourneaux et trente martinets et forges répartis dans toute la Savoie travaillent le minerai des Hurtières. La quantité de minerai extraite augmente nettement dans la première moitié du XIXe siècle, passant de 2000 tonnes de minerai extrait en 1818 à 11 000 en 1856.

En 1830 on dénombre près de 400 ouvriers travaillant dans 62 exploitations. En moins de vingt ans, les procès à répétition entrainent le retrait de nombreuses familles de la course au minerai. Ainsi en 1850 seuls six exploitants continue de se battre pour le contrôle de la montagne. A partir de cette date, en raison de l'avancée de la Révolution Industrielle, de l'ouverture douanière et de l'évolution des transports, les mines des Hurtières doivent faire face à la concurrence croissante du fer provenant des Pyrénées. Ainsi dès 1868, la production retombe à 1600 tonnes de minerai extrait dans l’année.

Le 11 novembre 1875, la famille Grange concède aux établissements Schneider du Creusot les mines de Saint-Georges-d'Hurtières. Des infrastructures lourdes sont mises en place afin de rentabiliser les mines: rails et wagonnets, plans inclinés, fours à griller à gaz font leur apparition et modifient le paysage. Des travaux pharaoniques sont mis en œuvre pour adapter l'extraction aux contraintes du massif. Quatre voies de roulage horizontales et cinq plans inclinés contenant deux à quatre bennes sont mis en place afin d'acheminer le minerai vers le fond de vallée. Ces infrastructures sont extrêmement performantes et sont d'ailleurs présentées à l'exposition universelle de Paris en 1878.

De 1876 à 1886, 257 000 tonnes de sidérite et 11 000 tonnes de chalcopyrite sont extraites, soit en moyenne 25 000 tonnes par an, deux fois plus qu’à peine vingt ans en arrière. Mais au tournant du XXe siècle l'invention du Convertisseur Bessemer par Thomas-Gilchrist condamne les mines des Hurtières. La fonte issue du minerai de fer lorrain devient bien moins cher à produire tout en bénéficiant d'une qualité supérieure. Le fer savoyard ne peut plus soutenir la concurrence et les nouveaux chantiers prêts à ouvrir sont abandonnés. L'entreprise finie par abandonner la concession en 1912.

Quelques sociétés locales continues d'exploiter le cuivre jusqu'en 1930. Mais le cours de ce métal s’effondre entrainant l’arrêt total de la production minière des Hurtières en 1931. La plupart des installations sont ainsi dentelée et ferraillées, laissant à l’abandon les 21,7km de galerie issue des longs siècles d’exploitations du fer des Hurtières.

Les caches que vous trouverez vous présenteront les différents minerais extraits des Hurtières: Chalcopyrite (cuivre), Sidérite (fer), Galène (argent)

Additional Hints (Decrypt)

N ha natyr qr yn phir ebhvyyér, znvf ra qrubef qr pryyr-pv.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)