Ce pavillon situé dans le quartier Saint-Amâtre ramène à l’histoire des arquebusiers d’Auxerre, un coucours du jeu appelé « le noble jeu de l'arquebuse » y était organisé.
Celui qui abattait l'oiseau ou mettait au plus proche, dans le noir de la cible, était exempté pendant un an de toutes tailles, gabelles, du logement des gens de guerre… Et si l'arquebusier abattait l'oiseau pendant trois ans consécutifs, il obtenait les privilèges à vie ainsi que sa veuve durant la viduité (non-remariage).
Au début du XX e siècle, la place de l’Arquebuse était très animée lors des foires aux bestiaux.
La proximité de la gare Saint-Amâtre permettait l'arrivée de nombreuses bêtes en provenance de la Puisaye. On peut imaginer les nombreux marchandages qu'un tel regroupement de paysans devait occasionner, c'était également une aubaine pour les cafés du quartier.
Aujourd'hui, propriété de l’État, le pavillon a servi longtemps pour les fêtes ou pour recevoir des personnalités. Il a hébergé pendant quelques années l'architecte des bâtiments de France de l'Yonne mais actuellement il est vide.
Soyez discrets, le secteur est très fréquenté. Réfléchissez bien.