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Sablière d'orgemont EarthCache

Hidden : 5/7/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Il y a 30 millions d'années en Essonne...


Depuis 2011, la sablière du chemin d'Orgemont est intégrée à la Réserve Naturelle Nationale des Sites géologiques de l'Essonne. La présence de sables éoliens de la fin du Stampien qui recouvrent des dépôts sédimentaires marins, témoigne de la régression de la mer qui s'amorce à cette époque.
 
La particularité de ce site provient de la découverte exceptionnel de fossiles de vertébrés et de mollusques continentaux. à l'instar du célèbre gisement de la sablière du Tertre à la Ferte-Alais, connu depuis le XIXème siècle, l'ensemble des vestiges paléontologiques permet de reconstituer la faune et le paysage des environs d'Itteville, il y a environ 29,5 millions d'années.
 
L'Essonne abrite l'une des premières réserves naturelles géologiques de France. Instaurée en 1989 à l'initiative du Conseil départementale, celle-ci assure la conservation de formations géologiques remarquables contre l'érosion naturelle, les fouilles intempestives ou l'urbanisation grandissante.
 
Divers équipements permettent aux visiteurs d'y observer les affleurements de référence datant de l'époque Stampienne. Ceux-ci retracent, au travers des salves, grès et calcaires, l'histoire de la dernière transgression marine dans le Bassin parisien. Localisés principalement dans la région d'Etampes, les treize sites de la réserve constituent un patrimoine scientifique d'une richesse inestimable dont la valeur paléontologique, sédimentologique et stratigraphique est reconnue par les scientifiques du monde entier.
 
En partenariat avec l'Etat et les Réserves Naturelles de France, le Conseil départementale oeuvre au quotidien pour la réhabilitation, la protection et la valorisation de ces sites.
 
Les géologues savent depuis longtemps que les paysages du bassin parisien sont l’héritage d’une longue histoire géologique. Un des faits les plus marquants de cette histoire est celui de la présence de la mer, il y a environ 30 millions d’années. Nous sommes à l'ère tertiaire, à l'Oligocène (-34 à -24 millions d'années) et plus exactement dans l’étage géologique appelé "Stampien" (-33,9 à -28,4 millions d'années) qui tient son nom de la ville d’Etampes (Stampae). Pendant ce laps de temps, la mer, puis des lagunes et enfin un lac déposent une importante épaisseur de sédiments. Ceux-ci sont particulièrement bien représentés en Essonne comme l’avait remarqué en 1852, le naturaliste Alcide d'Orbigny : "Nous avions pensé à le nommer Stampien, les environs d'Étampes en montrant le plus beau type français."

Pour les paléontologues, cet étage géologique est particulièrement intéressant, car de nombreux affleurements sont fossilifères. Mais jusqu’à présent, ce sont surtout des invertébrés marins, principalement des coquillages, qui avaient été mis au jour. Un gisement de vertébrés fossiles d'une richesse incroyable découvert en juin 2000, puis analysé par une équipe de chercheurs, nous en apprend beaucoup plus sur cette vie marine cachée. Il se situe précisément dans un niveau stratigraphique appelé "Sables à galets d’Étrechy", daté d’il y a 31 millions d’années.

Le sous-sol immédiat du Sud de l’Essonne, constitué de couches géologiques du Stampien, et couvrant une période allant de 33,9 Ma (Millions d’années) à 28,4 Ma, n’avait jusqu’ici jamais révélé de gisements fossilifères livrant une moisson aussi abondante. Seulement trois autres gisements d’importance ont été mis en évidence dans la région en plus d’un siècle : La Ferté-Alais (en 1867), Étampes (en 1968) et Itteville (en 1983).
En France, d'autres gisements de l’époque stampienne ont livré des restes de vertébrés marins, et plus rarement continentaux : le Sud-Ouest et le Sud-Est (Landes et Vaucluse) ainsi que l'Est (Territoire de Belfort). Bien que localement très riches, ces zones sont loin d'atteindre la densité de restes rencontrés à Vayres-sur-Essonne. Enfin, des gisements situés notamment en Europe (Belgique, Allemagne, Kazakhstan) mais également aux USA, livrent aussi des restes de vertébrés marins.

Dès les premières prospections, le gisement livre en effet un grand nombre de fossiles d’une exceptionnelle qualité de conservation. Des dents de requins mais aussi, chose plus rare, des fragments de carapaces de tortues, des dents de mammifères terrestres et même des ossements d’oiseaux sont ainsi récupérés.

La fossilisation est un phénomène rare. La plupart du temps, les restes d’un animal ou d’un végétal sont rapidement détruits par oxydation, mais dans certains cas, des circonstances particulières permettent leur conservation pour les millions d'années à suivre. La condition majeure est la présence ou l’absence d'un squelette. Les tissus mous, pour leur part, sont rarement conservés, c’est pourquoi l’ossature des requins, des raies et de certains poissons, formée de cartilages, ne se fossilise pratiquement jamais. Heureusement, il reste les dents.

Elles témoignent d’une diversité de la vie passée méconnue jusqu’à ce jour dans la région. À commencer par les requins. Au vu des analyses, le cortège de prédateurs ne comptait pas moins de dix-neuf espèces différentes ! On y découvre les formes ancestrales de redoutables prédateurs tels que les requins blancs et les requins tigres, mais aussi du grand requin pèlerin, des requins de sable, des roussettes (une sorte de petit requin), des raies armées d'un aiguillon et des chimères de mer (poissons préférant les eaux profondes et appartenant à la même classe que les raies et requins) pour ne citer qu’eux. La gamme de taille s’échelonne depuis un petit squale de moins d’un mètre jusqu’à un grand requin de 10-12 mètres.

Le nombre d’espèces de poissons osseux est remarquable. Leur inventaire, bien qu’inachevé, permet déjà d’attester l’existence de formes apparentées aux thons et aux barracudas pour les grands poissons, mais aussi de petites espèces vivant dans les herbiers sous-marins, tels que les dorades ou les poissons-hérissons. Une dizaine de formes de poissons osseux ont été identifiées, dont la plupart sont inédites dans le bassin de Paris à cette époque. Les mammifères marins sont également bien représentés par de nombreuses côtes et vertèbres d’Halitherium. Ce sirénien fossile s’apparente au dugong actuel, un paisible herbivore marin au corps fuselé, voisin du lamantin, vivant sur les littoraux de l'océan Indien et de l'océan Pacifique ouest. Alors qu’aucun vestige de tortue n’avait été découvert dans le Stampien, les chercheurs ont eu la surprise d’identifier les restes de trois espèces. Les fouilles ont également permis de découvrir de rares restes d’oiseaux et de mammifères terrestres. Les fragments retrouvés appartiennent à Bachitherium proche du Chevrotain malais actuel, un ruminant primitif sans bois ni cornes et à Anthracotherium, un gros mammifère dont la taille et le mode de vie amphibie rappelle ceux de l’hippopotame.
 
Il y a 31 millions d’années dans le bassin parisien. La température de l'air, humide, avoisine les 20 °C. La mer s’étale vers le Sud de l’Île-de-France, déposant sur le littoral des sables grossiers et des galets. Sur la plage, une tortue marine se déplace lentement. Deux oiseaux marins, sorte de pétrels ou d’albatros, planent. C’est la saison où les jeunes prennent leur envol. Encore maladroits, ils se posent sur l’eau quand soudain, l’un d’eux est happé par un requin tigre (Galeocerdo). À quelques centaines de mètres, dans les terres, un "ancêtre" de l’hippopotame se prélasse dans les marais sous la frondaison de grands cyprès.

Pour les paléontologues, faire revivre le paléomilieu est toujours un exercice délicat, mais ils disposent d’un certain nombre d’indices. Les fossiles ne sont en effet que la "partie visible" de l’écosystème marin disparu, les autres organismes étant invisibles car non fossilisés. Dans l’optique de reconstituer l’écosystème de l’époque, les paléontologues se livrent par conséquent au jeu de la comparaison avec les organismes actuels proches.

Ainsi, la présence d’un grand nombre de requins renseigne sur l’extraordinaire richesse du milieu marin qui régnait à tous les étages de la chaîne alimentaire. Ces derniers ayant assez peu évolué depuis le Stampien, leurs descendants actuels, parfois très semblables, possèdent une morphologie similaire. Cinq types de "profil dentaire" ont ainsi été reconnus chez les requins. Certains avaient une alimentation très spécialisée composée de planctons, comme le Cetorhinus, ou au contraire très diversifiée comme le Galeocerdo. Les nombreux restes de raies et de dorades indiquent pour leur part une abondance de coquillages et de crustacés, dont elles se nourrissent.

La comparaison avec les modes de vie des espèces actuelles permet également de reconstituer l’habitat d’origine des espèces découvertes à Vayres-sur-Essonne. On sait qu’elles sont caractéristiques d’eaux tempérées chaudes, peu profondes et bien oxygénées, dont le fond est couvert d’herbiers. L’identification du milieu côtier, entre terre et eau, est plus difficile. Puisque oiseaux marins et tortues ont fréquenté cet espace littoral, on imagine une plage sableuse, un cordon dunaire. La vingtaine de fossiles d’animaux terrestres apporte quant à elle de précieuses indications sur l’environnement continental qui existait non loin du littoral. La présence d’Anthracotherium, mammifère amphibie morphologiquement proche d'un hippopotame, et de tortues d’eau douce indiquent par exemple la présence de zones humides (marécages, lacs). Enfin, l’identification d’un fragment de bois fossilisé proche des cyprès chauves actuels renforce l’hypothèse d’un milieu boisé inondé.

Il n'y a pas de boite et de logbook à chercher. 

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Vous pouvez joindre une photo de votre GPS devant la sablière si vous le souhaitez.
 
1 - quelles sont les deux animaux qu'on pouvaient voir en Essonne? avec leur nom en latin et qu'elle est la particularité de l'un d'entre eux par rapport à ce qu'on connait?
2 - Dites moi les 3 couches sédimentaires que vous pouvez observer?

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Since 2011, the sand pit of the path of Orgemont is integrated with the National Nature Reserve of the Geological sites of the Essonne. The presence of late-Stampian wind sands that cover marine sedimentary deposits testifies to the regression of the sea that began at that time.

The particularity of this site stems from the exceptional discovery of fossils of vertebrates and continental molluscs. Like the well-known Tertre à la Ferte-Alais sand pit, known since the 19th century, all the palaeontological relics make it possible to reconstruct the fauna and the landscape around Itteville, there are about 29, 5 million years.

The Essonne is home to one of the first geological reserves in France. Established in 1989 at the initiative of the departmental council, this council ensures the conservation of remarkable geological formations against natural erosion, untimely excavations or increasing urbanization.

Various facilities allow visitors to observe the reference outcrops from the Stampian period. Through the salvos, sandstones and limestones, they trace the history of the last marine transgression in the Paris Basin. Located mainly in the Etampes region, the thirteen sites of the reserve constitute an invaluable scientific heritage whose paleontological, sedimentological and stratigraphic value is recognized by scientists from all over the world.

In partnership with the State and the Nature Reserves of France, the departmental council works on a daily basis for the rehabilitation, protection and enhancement of these sites.

Geologists have long known that the landscapes of the Paris basin are the legacy of a long geological history. One of the most striking facts of this history is that of the presence of the sea, about 30 million years ago. We are in the tertiary era, the Oligocene (-34 to -24 million years) and more precisely in the geological stage called "Stampien" (-33.9 to -28.4 million years) Which takes its name from the city of Etampes (Stampae). During this time, the sea, then lagoons and finally a lake deposit a large thickness of sediments. These were particularly well represented in Essonne, as the naturalist Alcide d'Orbigny had remarked in 1852: "We had thought of calling him Stampien, the surroundings of Étampes, showing the finest French type."

For paleontologists, this geological stage is particularly interesting, because many outcrops are fossiliferous. But until now, marine invertebrates, mainly shellfish, have been discovered. An incredible deposit of fossil vertebrates discovered in June 2000, and then analyzed by a team of researchers, tells us much more about this hidden marine life. It is located precisely in a stratigraphic level called "Etrechy Sands", dated 31 million years ago.

The immediate subsoil of southern Essonne, made up of geological layers of the Stampien, covering a period ranging from 33.9 Ma (Millions of years) to 28.4 Ma, had hitherto never revealed any Fossiliferous deposits yielding such an abundant harvest. Only three other significant deposits have been found in the region in more than a century: La Ferté-Alais (in 1867), Étampes (in 1968) and Itteville (in 1983).
In France, other deposits of the stampian era have delivered remains of marine vertebrates, and more rarely continental: the south-west and southeast (Landes and Vaucluse) as well as the east (Territoire de Belfort). Although locally very rich, these areas are far from reaching the density of remains encountered in Vayres-sur-Essonne. Finally, deposits located mainly in Europe (Belgium, Germany, Kazakhstan) but also in the USA, also deliver remnants of marine vertebrates.

From the first surveys, the deposit delivers a great number of fossils of an exceptional quality of conservation. Shark teeth, but also, more rarely, fragments of turtle shells, terrestrial mammal teeth and even bird bones are recovered.

Fossilization is a rare phenomenon. Most of the time, the remains of an animal or plant are quickly destroyed by oxidation, but in some cases, special circumstances allow their conservation for the millions of years to follow. The major condition is the presence or absence of a skeleton. Soft tissue, on the other hand, is rarely conserved, so the framework of sharks, rays and some fish, formed of cartilage, virtually never fossilizes. Fortunately, the teeth remain.

They bear witness to a diversity of past life unrecognized to this day in the region. Starting with sharks. In the light of the analyzes, the procession of predators had no less than nineteen different species! There are ancestral forms of formidable predators such as white sharks and tiger sharks, as well as large peregrine sharks, sand sharks, flying foxes (a kind of small shark), stinged stingrays and Chimeras of the sea (fish preferring deep waters and belonging to the same class as the rays and sharks) to name but a few. The size range ranges from a small shark of less than one meter to a large shark of 10-12 meters.

The number of bone fish species is remarkable. Their inventory, although incomplete, already makes it possible to attest the existence of tuna and barracuda-like forms for large fish, as well as small species living in seagrass beds such as sea bream or fish- hedgehogs. A dozen forms of bone fish have been identified, most of which are unpublished in the Paris basin at that time. Marine mammals are also well represented by many halitherium ribs and vertebrae. This fossil sirenian is similar to the current dugong, a peaceful marine herbivore with a tapered body, close to the manatee, living on the shores of the Indian Ocean and the western Pacific Ocean. While no turtle remains had been discovered in the Stampien, the researchers were surprised to identify the remains of three species. Excavations have also revealed rare remains of birds and terrestrial mammals. The fragments found belong to Bachitherium close to the current Malayan Chevrotain, a primitive ruminant without wood and horns and to Anthracotherium, a large mammal whose amphibious size and lifestyle recalls those of the hippopotamus.

31 million years ago in the Paris basin. The humid air temperature is around 20 ° C. The sea spreads to the south of the Île-de-France, depositing coarse sands and pebbles on the coast. On the beach, a sea turtle moves slowly. Two seabirds, a kind of petrels or albatrosses, hover. This is the season when young people take flight. Still awkward, they land on the water when suddenly one of them is caught by a tiger shark (Galeocerdo). A few hundred meters inland, an "ancestor" of the hippopotamus is lounging in the swamps under the foliage of tall cypresses.

For paleontologists, reviving the paleomilieu is always a delicate exercise, but they have a number of clues. Fossils are only the "visible part" of the extinct marine ecosystem, the other organisms being invisible because they are not fossilized. With a view to reconstructing the ecosystem of the time, paleontologists are therefore engaged in the comparison with the present-day organisms.

Thus, the presence of a large number of sharks informs about the extraordinary richness of the marine environment that prevailed on all the stages of the food chain. Since the latter have evolved little since the Stampian, their present-day descendants, sometimes very similar, have a similar morphology. Five types of "dental profile" were thus recognized in sharks. Some had a highly specialized diet composed of plankton, such as the Cetorhinus, or on the contrary very diversified as the Galeocerdo. The numerous remains of rays and sea bream indicate an abundance of shellfish and crustaceans, from which they feed.

The comparison with the lifestyles of the present species also makes it possible to reconstruct the habitat of origin of the species discovered in Vayres-sur-Essonne. It is known that they are characteristic of hot, shallow and well-oxygenated warm waters, the bottom of which is covered with seagrass beds. The identification of the coastal environment, between land and water, is more difficult. Since seabirds and turtles have frequented this coastal area, we imagine a sandy beach, a dune cordon. The twenty fossils of terrestrial animals provide valuable insights into the continental environment that existed not far from the coast. The presence of Anthracotherium, an amphibious mammal morphologically close to a hippopotamus, and freshwater turtles, for example, indicate the presence of wetlands (wetlands, lakes). Finally, the identification of a fragment of fossilized wood near current bald cypresses reinforces the hypothesis of a flooded wooded environment.

There is no box and logbook to look for.

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1 - what are the two animals that can be seen in Essonne? With their name in Latin and their is the particularity of one of them compared to what we know?
2 - Tell me the 3 sedimentary layers you can observe?

Additional Hints (No hints available.)