Vers 1850, Jules Romain Alexandre Cloud, charpentier, achète la ruine du broyeur à pommes du village de Saint Siméon. Au confluent des rus de Presles et de Piétré, il peut maçonner un déversoir et construire un vannage pour conduire l’eau à la roue de sa scierie. Il y adjoint plus tard sa maison.
En 1955, un antiquaire achète l'ensemble. C’est lui qui restaurera l’auge circulaire, la mécanique de bois et la meule de pierre du broyeur, l’engrenage à dents de buis ; il embellira de boiseries, de portes, d'alcôves, de cheminées et d'escaliers XVII° le « Moulin de Mizande », du nom de la source qui bouillonnait au milieu des prés, non loin de celle que fit jaillir sous son bâton Sanctus Siméon, ermite venu prêcher en Gaule au IV° siècle. Le site est inventorié par le Muséum National d’Histoire Naturelle car début avril les anémones fausses-renoncules y foisonnent, alors qu'elles ont disparu du reste de l'Ile de France.