Ce lavoir à balancier a été construit à cheval sur la rivière Mogne. L'armature métallique de son plancher est suspendue à des chaînes enroulées à des poulies. Des roues crantées actionnées par des manivelles situées à l'extérieur du bâtiment les faisaient tourner. Ceci permettait aux lavandières de ré-hausser ou d'abaisser le plancher fendu d'une longue trémie centrale pour le maintenir à fleur d'eau quel-qu’en soit le niveau. Au milieu des années 1970 des femmes lavaient encore leur linge dans ce lavoir. Chacune apportait un coussin. Posé dans le fond d'un triolo en bois, il protégeait et soulageait les genoux mis à rude épreuve pendant ces heures de lavage.