Les Communes de Seine-Maritime
Les communes de Seine-Maritime est une série de caches particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :
- Le nom de la cache posée contiendra "Commune du 76" et le nom de la commune de Seine-Maritime où elle est située.
- Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune de Seine-Maritime non encore répertoriée (il y a 744 communes en Seine-Maritime).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.
Idée Originale : ATMO Studio
Merci d'envoyer un message à l'adresse geocorsaires at gmail.com pour l'ajout de votre cache à la liste référente :)
Criquetot-l'Esneval est une petite commune du nord de la France, située dans le département de la Seine-Maritime et de la région Normandie.
Les habitants et habitantes de la commune de Criquetot-l'Esneval sont appelés les Criquetotais et les Criquetotaises.
Le bourg de Criquetot-l’Esneval se trouve au point de rencontre de routes d’importances diverses : chemin de Grande Communication n°139, de Lillebonne à Antifer ; n°39 de Tancarville à Etretat ; n°79 d’Octeville à Fécamp.
Ces voies ont toutes et, en particulier, la dernière citée, des origines fort anciennes. La voie romaine joignant Harfleur à Fécamp passait non loin du tumulus situé au centre du bourg et ce seul fait permet de supposer comment est né le village et comment il a grandi.
Origines : la présence de l’homme à Criquetot-l’Esneval remonte à la préhistoire ; la trouvaille de haches en pierre polie entre le Manoir de Mondeville et la ferme de l’Ecluse, de haches en bronze dans cette même partie de la commune, indique d’une manière certaine le passage d’humains et, probablement, leur séjour sur notre territoire. Récolte de souvenirs d’un passé fort ancien, au voisinage des sentiers gaulois, remplacés, bien plus tard, par les voies romaines citées plus haut.
La région où se trouve Criquetot était une zone de passage des échanges entre ce qui est l’Angleterre et le sud de la Gaule, avec une industrie du bronze sur les rives de la Seine à Sandouville. L’Etain venait par mer dans les ports d’Etretat et d’Yport, puis gagnait la Seine par portage au travers du plateau. Le village de Criquetot se trouvait bien près de l’un de ces sentiers et à pu être un lieu étape ou de refuge pour les marchands, et point de surveillance, vu l’altitude du lieu.
Examinons maintenant d’où vient le nom Criquetot-l’Esneval
Le premier des noms le composant, et le plus important du reste est formé de :
Crique : ou Kerch, qui, en celtique, signifie hauteur.
Tot : finale très fréquente dans le pays de Caux, et utilisée par tous les peuples scandinaves et signifiant maison.
Criquetot voudrait donc dire Maison de la hauteur et son origine remonterait, probablement, avant la conquête romaine.
La deuxième partie : l’Esneval est le surnom que le village tire de ses seigneurs suzerains, les barons d’Esneval, dont le Manoir Pavilly, au bord de l’Esne (Esne-val).
Ce qui précède nous permet de supposer comment s’est formé le village.
D’abord le choix d’un point élevé sur le plateau, à l’abri des eaux de ruissellement, avec une vue étendue, quelques huttes se construisent, puis un tumulus augmente la hauteur et forme un point d’observation ; des sentiers y aboutissent et le contournent.
L’occupation romaine de la Gaule a laissé sa marque à Criquetot, dont le plus ancien monument, appelé « chasteau » est la motte de terre toujours visible dans le jardin de Monsieur Golain, du journal de Criquetot. Cette butte de terre de construction artificielle constituait l’un des nombreux postes de surveillance militaire, destinés à protéger les voies de communication.
Criquetot est le centre de la baronnie jusqu’au 16ème siècle. Louis XI édifie le marché du village en 1476, Charles IX séjourne en 1563 au camp d’Azelonde, venant assiéger Le Havre alors occupé par les anglais. La région est un important foyer protestant durant le XVIème siècle. De 1606 à 1654, le patronage de Criquetot est aux mains de Claude PRUNELE. Maximilien DASTRON est le dernier seigneur de Criquetot-l’Esneval, seul héritier des terres de ses aïeux, de 1762 à 1789, date à laquelle il dû partir à la Révolution, pour décéder à Rouen en 1806.
Source : http://www.criquetot-lesneval.fr