Pour l’histoire, Léon Charbonnel du village du Chassang, commune de Sarroux avait, dit-on, deux passions dans la vie : les bovins de race salers, dont il faisait commerce, et sa chienne fidèle qui ne le quittait jamais. En 1944, il fit donc sculpter dans la lave de Volvic, aux deux tiers de leur grandeur réelle, sa chienne portant un collier et un bœuf salers qu’il installa côte à côte sur sa concession. Le bœuf couché sur la pierre tombale et la chienne assise sur son arrière-train, semblent tous deux attendre son improbable retour.
L’affaire fit scandale à l’époque parmi la population. Le curé ne voyait pas d’un bon œil la paire de cornes de bœuf s’inscrire dans l’alignement des croix du cimetière, mais les habitants sont aujourd’hui très fiers de posséder une telle curiosité.
Au fil du temps, la vache ayant perdu sa corne gauche, la municipalité les a fait restaurer et placer sous un abri de verre et de métal, pour les protéger des intempéries mais aussi du vandalisme.
On peut observer, ici comme ailleurs, une pratique répandue dans les cimetières corréziens, celle d'accoler au nom de la famille, celui du village où elle est établie.
Pour les coordonnées finales, il convient de s’attarder sur le premier caveau à gauche de la chienne :
- A : Année de naissance de François
- B : Année de naissance de Léa
Position de la cache : N 45° 24. (A-949) E 002° 26. (B-1629)