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C2 Le Four des Mines de 1889 Traditional Geocache

Hidden : 12/11/2016
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Le parcours des mines vous fera découvrir 2 poudrières, 2 mines, un four. Vous monterez jusqu'au Chouet avec quelques caches en Drive faciles. Voici l'histoire des mines: Les mines ont toujours fait rêver. Chercher un filon d’or, d’argent ou même de calamine (plomb et zinc), comme c’est souvent le cas dans le Diois, pouvait être motivant. Mais l’on disait aussi qu’il y avait trois moyens pour pouvoir se ruiner : S’intéresser aux femmes, au jeu ou à la mine ! Mais comment trouver le filon ? On m’a dit que les anciens prospecteurs qui, ayant bien quelques notions de géologie, mais pas les moyens techniques d’aujourd’hui, interrogeaient d’abord les bergers ! Ceux-ci, du fait d’une grande connaissance des lieux, leur indiquaient les zones où les sols avaient une teinte de rouille. En effet, dans nos pays sédimentaires, les mines se trouvent souvent au niveau d’une faille et elles seraient l’émanation profonde de nappes métalliques, du magma peut-être, il y a à leur surface une sorte d’écume composée d’oxyde de fer. D’autres pensent que ces substances sont des dépots métalliques dans la mer Voconcienne, un peu comme les nodules métalliques des océans. C’est à partir de tels indices que des recherches ont été entreprises en 1889 par la compagnie Austro-Belge Siseacorphalie province de Liège. Ces recherches auraient coûtées 165000 F Or. Elles ont révélé cinq filons sur la rive gauche du ravin du Chouet, commune de Les Près : Un filon au col St Pierre, un à Tarsimoure et un autre à Charens. La concession d’une superficie de 1021 ha a été attribuée à la dite compagnie Austro-Belge par le décret du 24 Avril 1893. Cependant en 1835 dans les Statistiques du Département de la Drôme, il est dit que monsieur Gras ingénieur des mines avait fait des recherches dans le Diois ‘’lesquels avaient fait cesser beaucoup d’espérances et détruisaient bien des illusions mais que ces recherches seraient fort utiles si elles prévenaient désormais une foule d’essais infructueux et trop souvent ruineux pour ceux qui s’y livraient. Il y est dit qu’au Prés, au sud du hameau du Chouet, non loin de la Drôme, on voit au pied d’un rocher escarpé de vieux travaux dont la date remonte à plus d’un siècle ; Ils avaient été entrepris pour l’exploitation d’une mine de plomb dont les produits étaient transportés à Beaurières où ils étaient fondus. Tout porte à croire que la mine a été abandonnée parce qu’elle était trop pauvre ou même entièrement épuisée.’’ Malgré ces remarques pessimistes la mine du Chouet fut à nouveau exploitée de 1892 à 1896. Le mine de Charens aurait été exploitée de 1890 à une date qu’il est difficile de préciser car les documents trouvés à la mairie de Charens ne témoigne que des difficultés de recouvrement du droit de Bail par la commune. La société d’exploitation avait été revendue à une autre société nommée « mine de la montagne », laquelle fut finalement déclarée insolvable en 1930. La mine du Chouet que l’on appelait « mine de la vieille montagne» est encore présente dans les souvenirs des anciens de la région et il en reste des vestiges qu’il faut chercher sous les pins noirs d’Autriche qui ont envahis le pays : un four de pierres et de briques prés de la route de Valdrôme au lieu dit ‘’pont de la mine’’ qui était protégé des caprices du torrent du Chouet, comme le café restaurant actuellement détruit, par de nombreux remparts de pierre encore visibles ; plus haut, sur la route qui monte au Chouet, le socle des piliers qui supportait un câble de 371 m de long pour 175 m de dénivelé, lequel acheminait le minerai jusqu’au four ; deux poudrières pour les réserves d’explosifs, l’une en béton (peut-être la plus récente) près du pont de Maravel, l’autre creusée dans la roche qui borde la route du Chouet sur la rive droite du ravin ; enfin à quelques 100 m du pont de la mine sur la route de Valdrôme, il y a un gros tilleul qui abritait une cabane où dit-on des dames exploitaient le filon de la mine à leur façon, mais ce fait n’est abordé qu’en sourdine dans ce pays huguenot. Il est vrai qu’une quarantaine de mineurs travaillaient sur le site, certains venus de loin. Il y avait aussi une dizaine de femmes et des enfants employés au tri du minerai. Les enfants pouvaient travailler à partir de 12 ou 13 ans si ils avaient le certificat d’études primaires. Ils devaient avoir un livret délivré par le maire de leur commune et un certificat médical délivré à titre gratuit. La zone minière était située au dessus du tunnel de la route du Chouet, sur la rive gauche du ravin, dans une zone très escarpée. Il y avait cinq niveaux de galeries étagées sur une centaine de mètres. Certaines sont encore visibles, de même qu’un goulet taillé dans la roche pour acheminer le minerai jusqu’au départ du câble. Pendant l’année 1893 on aurait extrait et grillé 1966 tonnes de minerai qui aurait donné 1396 tonnes de plomb et 38 tonnes de zinc. Fin 1893 il y avait au fond 24 hommes, un maître et un chef de poste. Au jour 21 hommes, 10 femmes et 3 enfants.. En 1895 l’extraction est tombée à 250 tonnes et dans les 3 mois d’été aucun minerai n’a été extrait, l’effectif est tombé à 4 mineurs. En dehors des gisements du Chouet, la société minière a reconnu des affleurements de calamine sur la rive gauche de la Drôme au col St Peyre (col St Pierre actuellement) au lieu dit Tarsimoure. Les recherches consistent en une ‘’descenderie’’ de 35 m de longueur dans une bande de minerai de 20 à 45 cm de puissance. En 1894 la galerie St Peyre atteignait 97 m de long et la puissance du filon était veiné de 5 à 25 cm. On ouvrait une nouvelle galerie sur la section de Tarsimoure pour suivre un filon de calamine de 4 cm. Cette amorce n’avait alors que 4 m de longueur. Il existe aussi une très ancienne galerie au dessus de Chamel, commune de La bâtie des Fonds où on aurait exploité un filon de plomb argentifère. Les prévisions de 1835 faites par monsieur Gras semblaient se confirmer. CHEVREMONT était le directeur Tirza une espagnole habitant Valdrôme tenait la buvette du restaurant Ernest ARNAUD né le 10/06/1878 fils de Louis ARNAUD a travaillé à la mine à 14 ans comme trieur du 30/05/1892 au 08/07/1894 avant d’être tué à la guerre de 1914-1918.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr zhe neevèer.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)