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[#176 CEL] Guainville Traditional Geocache

Hidden : 11/29/2016
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre .

 

#176 - Guainville



Nom des habitants : Guainvillois(es)

Population : 719 (recensement de 2013)

Superficie : 14.12 km²

Densité : 51 hab./km²

 


La commune de Guainville avec son paysage accidenté, ses côteaux, ses vallons, ses futaies et ses ruisseaux limpides, l’ont fait appeler avec sa voisine Gilles, la « Suisse de l’Eure-et-Loir ».
Au Moyen-Âge, Guainville porta les noms de Gaen-Villaris (1132), puis de Gaonville (1170) et de Gaenvilla en 1250.
Le petit bourg Villaris s’éleva rapidement au rang de Villa ; puis il y eut un château et une forteresse, dont il subsiste encore d’importantes ruines.

Autrefois, Guainville était divisée en plusieurs parties :
– Guainville-Le Chastel (partie Vieux-Château) dont les ruines attestent son ancienne importance féodale.
– Guainville-Le Moustier (partie Bourg) :entre Guainville-Le Chastel et Gilles existait un autre village :
– Saint-Germain-Le Gaillard, qui disparut lors de la peste noire au milieu du XIVe siècle. Il a pu abriter jusqu’à 400 ménages et comportait un prieuré.

À la fin du XVIIe siècle, la foudre frappa la flèche de l’église et détruisit le nécrologue, les titres et toutes les pièces histotiques de cette paroisse.
L’autodafé de 1793 contribua aussi à la disparition des registres et autres titres, mais son histoire est intimement liée à celle du château de Bréval.

Guainville faisait partie des châtellenies de Bréval qui appartenaient en 1318 à la principauté d’Anet. Ses seigneurs successifs furent :
Le roi Philippe III "Le Bon" (1396-1467, Créateur de la Toison d’Or)
Louis Comte d’Évreux (1341)
Charles II Le Mauvais (1322-1387, roi de Navarre)
Le roi Charles V Le Sage (1364-1389)
Le roi Charles VI Le Bien Aimé (1380-1422)
Le roi Charles VII (1422-1461, qui avec l’aide de Jeanne d’Arc chassa presque tous les Anglais hors de France)
Diane De Poitiers (1531).

En 1561 eut lieu le partage des quatre châtellenies, entre Françoise et Louis de Brézé.
Le Château féodal de Guainville fut construit comme un poste avancé sur les confins de l’Île-de-France, en regard des forteresses normandes d’Ivry-La Bataille et de Garennes. Le premier seigneur de Guainville semble avoir été Ascelin de Goël (renommé pour sa cruauté, ses batailles et ses révoltes durant 50 ans), fils de Robert de Goël et de Hildeburge de Gallardon et arrière petit fils de Raoul d’Ivry, Comte de Bayeux qui avait reçu le comté d’Ivry de son frère Richard Ier Duc de Normandie, à la fin du Xe siècle.
Au Moyen-Âge, les confins de l’Île-de-France étaient hérissés de forteresses élevées pour la défensive contre les incursions des Normands. Suite à de fréquentes querelles entre seigneurs suzerains, Charles V Le Sage en fit démanteler et détruire un grand nombre, tels qu’en 1378 ; Anet, Nogent-Le Roi, Bréval, Montchauvet, Rolleboise et Pacy-sur-Eure. C’est sans doute à cette époque, qu’il faut rapporter la destruction du château de Guainville.

Le Bourg de Guainville étendu sur une superficie de 1383 hectares, comporte 23 hameaux : La Bate, Les Baudus, Les Cardinaux, La Cour de Boeste, Les Fontaines, Fumeçon, Gagneauville, La Grand-Croix, La Grenouillère, Les Hautes-Maisons, Le Hinier, La Leu, Les Moreaux, La Motte, Le Poirier, Le Pommeray, Le Pré-de Launay, Primart, Ritoire, Les Sablons, Le Vieux-Château, Villette, Les Viviers.
Autrefois, Guainville possédait un bien plus grand nombre de hameaux : Le Coudrez, Les Mares, Les Vignes (1631), Le Pommier (près de Ritoire en 1651), Villegrange (1652). La commune comptait 660 habitants en 1836, , il y avait alors environ 45 fermes, 67 vignerons (30 hectares et demi de vignes ont été arrachés suite au phylloxéra), 7 moulins en activité, 7 cordonniers, 7 sabotiers, 5 maréchaux-ferrants, 4 tisserands, 4 couturiers ainsi qu’une grande variété de professions, voire même un percepteur…

Au centre du Bourg se dresse l’église Saint-Pierre, une abbatiale construite par des moines aux XIe et XIIe siècle, une des plus remarquables de la contrée, par son architecture hardie et élégante et l’harmonie de son plan ; elle porte le cachet du déclin du Moyen-Âge et de l’aurore de la Renaissance. De nombreux éléments remontent au XVe siècle, époque appelée Gothique flamboyant.
Ces moines, probablement de l’ordre des Cisteriens, défrichèrent la forêt qui s’étendait alors, apprirent aux habitants à cultiver la terre et créèrent des vignobles sur les coteaux ensoleillés. Parmi les dalles intérieures de l’église, se trouvent plusieurs pierres tumulaires dont la vétusté ne permet plus d’en connaître l’âge précis, une seule présente encore le millésime de MCXII (1112). Pendant des siècles, jusqu’en 1869, le cimetière communal était classiquement disposé autour de l’église.

Près du hameau de Gagneauville, un seigneur du nom d’Alexandre, avant de partir en croisades à la suite du roi de France Philippe Auguste, fit un vœu avec son épouse Théodora, d’élever un sanctuaire à la Vierge s’il revenait saint et sauf de la Terre Sainte. Ils tinrent parole, en construisant en 1220, sur l’emplacement même où Théodora avait appris le retour de son mari, le sanctuaire auquel ils donnèrent le nom de Bonne-Nouvelle, selon l’expression du page annonçant la délivrance de son maître. Cette chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle fut de 1220 jusqu’au début du XVIe siècle, un lieu célèbre de pèlerinage très fréquenté. Au XVIIIe siècle, le renom et la prospérité de Bonne-Nouvelle ne se ralentirent pas, le 25 mars, jour de l’Annonciation, on disait qu’il y venait ce jour là, bon an mal an, 3000 pèlerins. Puis ce fut la dégradation et la ruine tout au long du XIXe siècle, jusqu’en 1896, où le dynamique curé de Villiers-en-Désœuvre, l’abbé Hecquard, entreprit la construction de la chapelle actuelle.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr yvreer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)