Description
Pour la description détaillée du circuit, se reporter à la cache n° #1
Le circuit peut être réalisé, de cache à cache sans ordre précis, ne vous fier pas aux numéros d'ordre, à vous d'optimiser votre parcours.
Mes souvenirs de ce lieu
La bué : Maman très tôt mettait à bouillir, sur le fourneau de la buanderie allumé spécialement, une grosse lessiveuse (bassine en tôle galvanisée) et contenant le linge à laver. Pour cette opération de la semaine, on lavait les draps et la fois suivante les bleus de travail. Nous étions loin de la grande lessive d'antan, ou tout le village participait deux fois l'an et la cendre était le détergent de l'époque
La maison sentait bon cette lessive. Je restais à regarder l'eau remontée par la cheminée centrale, rêvant d'un geyser et guettant l'instant ou à force de bouillonner l'eau sortirait de par dessus la lessiveuse, mais ça n'arrivait pas, Maman surveillait depuis la cuisine.
Cette lessiveuse, après, quelques instants de refroidissement, était chargée par deux hommes forts, dans une charrette à 2 roues. Cette charrette ou mon Papa nous emmenait, moi et mes soeurs faire un tour dans le village. Nous étions alors dans notre char romain, défilant au Colysée, qu'il était beau mon "cheval Papa".
La j'aidais plutôt à pousser la charrette vers le lavoir, ou sur la margelle du deuxième bac du lavoir, en aval de l'arrivée d'eau claire, on déposait un à un les draps que Maman frottait avec une brosse de chien-dent eu un gros savon que l'on disait de Marseille, encore une occasion de rêverie pour moi, Marseille : le bout du monde.
Le linge bien frotter et pré-rincé dans la lessiveuse ou l'eau avait été changée et dans lequel était ajouté un sac de "bleu" contenant une poudre bleue provenant de l’indigotier ou de l’outremer, ceci pour rendre le linge encore plus blanc. Encore l'occasion de rêver de mer lointaine reflétant un ciel bleu à l'infini. On passait le linge, dans le premier bac afin que le courant d'eau clair le rince. Ensuite, on le secouait et sommairement plié, nous retournions à la maison ou l'attentait les cordes à linge, En été, au moment de secoué le linge en essorage, c'était l'occasion de s'arroser. L'hiver on se tenait plutôt autour de la lessiveuse qui refroidissait lentement. Car l'eau, même si elle sortait de terre à température constante, n'était tout au plus qu'à 12°C
Page web sur Le lesssivage au lavoir
La cache
Le Lavoir est d'une construction simple à quatre colonnes, murés en pierre de trois coté et d'un toit double pan, qui protégeais du vent (à la différence du lavoir kiosque). Sur la pilastre du milieu qui cache les commandes d'ouverture d'eau, ce trouve une vasque en fonte. devant ce qui est devenue une jardinière, ce bassin permettait aux animaux de venir se désaltérer, au grand dam des blanchisseuses qui chassaient les vaches qui profitaient de l'arrêt pour se libérer de quelques excréments, éclaboussants partout.
A noter que les 3 lavoirs de la commune sont dans le même axe et suivent la source souterraine.