Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.
#254 - Morancez
Nom des habitants : Morancéens, Morancéennes
Population : 1681 (recensement de 2015)
Superficie : 713 hectares
Densité : 235 hab./km²
Morancez est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Eure-et-Loir et de la région Centre.
Elle fait partie de la Communauté de d'agglomération "Chartres métropole".
Les villes voisines sont Ver-lès-Chartres, Barjouville, Le Coudray, Gellainville, Corancez.
Histoire - origine du nom de la commune
La commune, fait partie de la Grande Agglomération Chartraine depuis janvier 2011.
Morancez est ce qu'on appelle un « village rue », les habitations sont situées de part et d'autre de la voie principale, la rue de Chartres d'une longueur d'environ 2,5 km.
La difficulté des recherches toponymiques est apparue au XIX è siècle quand on s’est intéressé à l’origine de Morancez et de Corancez. La mode était alors à la redécouverte de la civilisation gauloise et à la recherche de nos origines celtiques. La présence de nombreux mégalithes dans le secteur (menhirs, peulvans, etc.) avait amené certains historiens de l’époque à attribuer à tout prix ces monuments (pré)celtiques aux Gaulois, grâce à l’étymologie, selon eux, des deux villages en question. Après avoir laborieusement décortiqué les deux toponymes en mor (grand), en an (bataille), en kez (deuil, douleur) et en kor (petit), ils étaient arrivés, après avoir pris beaucoup de libertés avec la langue gauloise fort méconnue au demeurant, au résultat suivant : Morancez (mor, an, kez) voudrait dire « grand deuil de la bataille » et Corancez (kor, an, kez) signifierait « petit deuil de la bataille » ! Et toujours dans ce courant de « Gaulomania » qui régnait alors, on extrapola allégrement en avançant l’idée que les Carnutes auraient mené là d’âpres combats…
La ferme de Chavannes
Cet ancien corps de ferme rénové, en cœur de village, accueille les services administratifs de la Mairie, ainsi qu'une salle polyvalente, disponible à la location, la bibliothèque municipale et un centre de loisirs intercommunal.
L'église Saint-Germain
L'église Saint-Germain, autrefois prieurécure, a une architecture qui témoigne de sa lointaine origine. Le plan de cet édifice peut surprendre (absence de bas-côtés et de chapelles latérales), mais c'est surtout le remarquable portail roman qui présente une voussure en zigzag composée d'une succession d'angles rentrants et saillants, qui en fait tout l'intérêt. On retrouve ce type d'architecture en Italie du Nord. La chapelle et abside datent du XVIe siècle, et la chaire du XVIIIe siècle.
A l’intérieur un tableau du XVII siècle de Giovanni-Francesco Romanelli « Moïse fait jaillir l’eau du rocher » peint pour l’appartement d’été d’Anne d’Autriche au Louvre, a été donné à l’église de Morancez le 13 août 1851 par Jérôme Bonaparte, gouverneur des Invalides et frère de l’empereur Napoléon 1er.
Le château de Gourdez.
Cet ancien château qui était la résidence principale des vicomtes de Chartres, a été aménagé en centre hospitalier.
Un chemin piétonnier (inscrit au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée) sillonne le parc qui est accessible au public. Cette promenade permet de rejoindre les communes de Barjouville et du Coudray…
La région chartraine vécut cruellement la guerre franco-allemande de 1870-1871. Ainsi, le château de Gourdez, commune de Morancez, fut gravement endommagé par la soldatesque prussienne qui, après avoir célébré Noël avec force libations, y mit le feu ! À leur réveil, les habitants de Gourdez et Vauféry furent témoins d’un incendie qui dévorait avec grand fracas les toitures, les plafonds et les boiseries du bâtiment principal, selon le rapport du maire de la commune communiqué en 1872.
Bien avant cela, un premier château avait été construit un peu plus au nord ; les archives de la léproserie du Grand-Beaulieu-lès-Chartres en font état en 1189. Ce « principal manoir et demeure » servit d’abord de résidence aux vicomtes de Chartres, puis de puissants féodaux, bien implantés dans la région habitèrent ce château. « Ils avaient le droit de haute, moyenne et basse justice, droit de nommer des officiers, l’adjute (le contrôle) des poids et mesures, avec prévosté (le droit du prévôt) des amendes arbitraires sur toutes personnes et dans l’étendue des dites justices ». En 1660, Pierre Fougeu d’Escures acquit le domaine qui tombait en déshérence. Le nouveau maître des lieux fit reconstruire un vaste corps de logis de style Louis XIII en briques et pierres de taille accompagné de deux ailes de moindre hauteur au sein d’une propriété totalement réaménagée. Allées de tilleuls, terrasse dominant la vallée de l’Eure, colombier, sauts-de-loup, jardins, vignes, etc. embellirent le parc. À l’origine, ce dernier s’étendait du moulin Lecomte jusqu’aux moulins Lambert, Vauféry et Leblanc. Apparentés aux plus anciennes et plus notables familles chartraines, les Fougeu puis les Pageau occupèrent les lieux jusqu’à la période révolutionnaire. Bien après la chute du Premier Empire, le château fut habité par Jérôme Bonaparte (1784-1860), le plus jeune frère de l’empereur qui était devenu à vingt-cinq ans roi de Westphalie selon le désir de Napoléon qui aimait distribuer à ses proches des postes honorifiques. Jérôme était également l'oncle de Charles, Louis, Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, qui nomma ledit oncle gouverneur des Invalides en 1849, président du Sénat en 1852 et lui alloua même une dotation d’un million de francs par la suite ! Un bel exemple de népotisme à l'envers en quelque sorte ... À son crédit, Jérôme Bonaparte offrit une belle toile d’un maître italien qui figure toujours dans l’église de Morancez. Puis, Adelphe Chasles, maire de Chartres et député d’Eure-et-Loir, en fit sa maison de campagne. En 1881, Gourdez devint la propriété de Gustave Besnard, notaire à Chartres. Ses héritiers en firent don à la commune en 1998. Après l’incendie destructeur de 1870, il ne restait plus qu’un pavillon accolé au corps du bâtiment ainsi que deux ailes.
Gourdez et son parc connurent au siècle dernier abandon et vandalisme ; le projet de créer une antenne du Centre hospitalier Henri Ey de Bonneval a permis de sauver ce qui pouvait encore l’être. Créées en 2009, deux structures sont réunies à Gourdez, la clinique du Val de Loir et le Centre d’accueil et de soins en alcoologie où les patients et leur entourage reçoivent des traitements pour les uns et un soutien psychologique pour les autres. Un personnel médical et paramédical aux compétences reconnues est investi dans cette mission.
Un chemin piétonnier a été aménagé dans le parc. Il s’inscrit dans le plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée qui longent la vallée de l’Eure pour le plus grand plaisir de ceux qui l’empruntent.
Source : Votre Agglo - n° 55 - mai 2016
Le dolmen La Pierre qui Tourne
Pendant longtemps, des toponymistes distingués ont spéculé sur l'origine de Morancez.
Les racines vraisemblablement celtiques de ce toponyme sont confortées par la présence avérée de quelques monuments mégalithiques dans le secteur. Ces pierres levées furent, hélas, détruites pour la plupart à partir du 18è siècle et servirent à remblayer les routes...
La tradition locale confirme que les dolmens et les peulvans (mégalithes dressés) étaient nombreux, de même que les perrons (parrons en patois), en grès ladère très dur, qui furent détruits plus récemment. On dit que le Pays chartrain était, avec la Bretagne, la région la plus riche en monuments que l'on qualifiait, à l'époque, de druidiques.
Un dolmen (la pierre qui tourne) existe encore à Morancez dans une propriété privée alors que des documents détenus par la Bibliothèque Nationale attestent de la présence, au 18è siècle, d'une pierre druidique au Bois des Rigolles et d'une "pierre piquée" (peulvan) près du village.
Le dolmen dit « la pierre qui tourne » qui date du néolithique est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Vestiges d'un grand dolmen composé de 4 supports, dont un encore debout et d'une table monumentale d'à peu près 7 mètres de long. Il est coincé au milieu d'un lotissement moderne.
Le dolmen La pierre qui tourne
Personnalités de la commune
Flora Coquerel, née en 1994 à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), est Miss France 2014. Élue Miss Orléanais, elle est ensuite élue Miss France 2014, succédant à Marine Lorphelin, Miss France 2013. Elle est la 84e Miss France. Elle est la 3e dauphine de Miss Univers 2015 et la première Française à accéder au top 5 de l'élection de Miss Univers, 62 ans après Christiane Martel, Miss Univers 1953.
Source : Wikipedia, Société Archéologique d'Eure et Loir
Merci de replacer la cache telle que vous l'avez trouvée.
Restez discret et pensez à votre stylo !