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Les pierres du Pont du Gard EarthCache

Hidden : 10/6/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


International EarthCache Day


Français

Le pont du Gard
L'aqueduc romain de Nîmes
Le pont du Gard est la partie monumentale d'un aqueduc de plus de 52 km de longueur (52 702 m), qui apportait l'eau de la Fontaine d'Eure, située au pied d'Uzès, jusqu'à la ville romaine de Nemausus, aujourd'hui Nîmes, alors à son apogée. Les eaux de la source proviennent en partie de la rivière d'Alzon, qui passe par les environs d'Uzès, et des eaux récoltées du mont Bouquet, situé plus près d'Alès. L'aqueduc proprement dit est un chef-d'œuvre d'ingénierie, témoignage de l'extraordinaire maîtrise des constructeurs anciens : le dénivelé entre les points de départ et d'arrivée n'est que de 12,6 m, la pente moyenne générale étant de 24,8 cm par km. À cause du relief, l'aqueduc serpente à travers les petites montagnes et vallées des garrigues d'Uzès et de Nîmes.

L'aqueduc de Nîmes a sans doute été construit au 1er siècle de notre ère, comme en atteste la céramique. Des tunnels datant de l'époque d'Auguste ont dû être contournés, ce qui montre que la construction de l'aqueduc est postérieure, et les monnaies retrouvées dans les réservoirs de la ville de Nîmes, où étaient recueillies les eaux de l'aqueduc, ne sont pas antérieures au règne de l'empereur Claude (41-54). On pense donc que la construction de l'aqueduc dont fait partie le pont du Gard doit se situer entre les années 40 et 50. On estime à mille le nombre d'ouvriers, travaillant sur cinq années intenses.

Son débit moyen a été estimé à 40 000 mètres cubes d'eau par jour, soit 400 litres d'eau par seconde. L'eau courante mettait une journée entière pour parvenir par gravité de son point de captage jusqu'à l'ouvrage de répartition, sorte de château d'eau appelé castellum divisorium, encore visible rue de la Lampèze à Nîmes. Nemausus possédait un certain nombre de puits, ainsi qu'une source proche : la construction de l'aqueduc ne relevait donc pas d'une nécessité vitale, mais plutôt d'un ouvrage de prestige, destiné à l'alimentation des thermes, bains, jardins et autres fontaines de la ville. De fait le pont symbolise le génie scientifique romain. Le défi était d'autant plus grand que le pont devait résister aux crues redoutables du Gardon.

Dès le 6ème siècle cependant, l'entretien commença à faire défaut, tandis que des dépôts calcaires occupaient les deux tiers, parfois les trois quarts, de la conduite. On estime à présent qu'il avait cessé de fonctionner au commencement du 6ème siècle, à l'époque où, à la suite de la bataille de Vouillé, les Francs prirent le contrôle de la région d'Uzès, tandis que les Wisigoths se maintenaient à Nîmes : on a retrouvé des céramiques contemporaines dans les couches d'abandon, et l'aqueduc servit alors de carrière de pierre (des concrétions détachées des parois du canal ont été utilisées par les riverains pour leurs propres constructions et pour couvrir des sarcophages du cimetière de Saint-Baudile à Nîmes).

L'architecture du pont du Gard
Construit sur trois étages avec des pierres extraites sur les lieux mêmes dans les carrières romaines environnantes, le sommet du pont domine le Gard, en basses eaux, à 48,77 m de hauteur, et, sur sa plus grande longueur, l'ouvrage mesure actuellement 275 m. Jadis il mesurait 360 m de long.

Étage inférieur : 6 arches, 142,35 m de longueur, 6,36 m de largeur, 21,87 m de hauteur.
Étage moyen : 11 arches, 242,55 m de longueur, 4,56 m de largeur, 19,50 m de hauteur.
Étage supérieur : 35 arches, 275 m de long, 3,06 m de largeur, 7,40 m de hauteur. Cet étage a perdu 12 arches, et mesurait initialement 360 m ; il était précédé d'une culée de 130 m de long ; à l'origine de cette culée a été découvert en 1988 un ouvrage de régulation. Les arches avaient 16 pieds romains d'ouverture (4,75 m), tandis que les piles avaient environ 10 pieds sur 10 (3 m).
Canal : 1,80 m de hauteur, 1,20 m de largeur, pente de 0,4 %.
L'observation de la face interne des piliers en grand appareil du deuxième étage du pont révèle le travail des bâtisseurs romains : techniques de taille des blocs (traces de coup d'escoude) et techniques de construction (blocs posés en carreau et boutisse et blocs saillants pour la mise en place des échafaudages). En s'approchant, on constate la précision des assemblages : chaque bloc était lié aux autres par ciselage des joints sur place.

De nombreuses traces et gravures parsèment la surface du pont. Ce sont des marques d'assemblage indiquant la place des claveaux de voûtes, par exemple, "FRS II" (frons sinistra II, c'est-à-dire "face gauche 2") ou des symboles comme le "phallus", symbole apotropaïque (c'est-à-dire "servant à détourner des influences maléfiques"), ou bien encore des marques diverses laissées par les bâtisseurs de toutes époques pour qui le pont du Gard était l'étape obligée.

Le pont présente une courbure convexe de ses étages supérieurs du côté amont. Cette déformation a longtemps été attribuée à la volonté des constructeurs d'assurer la résistance de l'ouvrage, comme on le ferait pour un barrage-voûte. À la suite de mesures de micro-topographie exécutées en 1989, on l'interprète à présent comme le résultat d'une dilatation diurne sous l'effet de l'ensoleillement, qui provoque un déplacement d'environ 5 mm ; les pierres retrouvent leur place au cours de la nuit. La répétition de ce phénomène au cours des siècles aurait conduit à la forme actuelle du pont.


La carrière de L'Estel
Choix de la carrière
Lors de la construction de l’aqueduc de Nîmes acheminant l’eau depuis la Fontaine d’Eure à Uzès, le projet de franchissement du Gardon par un pont aqueduc monumental qui s’appuiera sur le socle calcaire daté du secondaire, invite les constructeurs romains à rechercher aux environs un matériau convenant à un ouvrage de grand appareil très élevé, dont les contraintes techniques sont fortes.
Sans projet ornemental, ces contraintes portent essentiellement sur les qualités mécaniques et physiques que devra présenter la pierre. Le bassin miocène de la pierre de Vers présente une roche correspondant à ces exigences de résistance à la compression et de durabilité du matériau. Dans ce faciès, la puissance des bancs et la contrainte économique (transport, proximité) présentent un intérêt pour les constructeurs.

Extraction
La carrière antique de l’Estel , à Vers-Pont du Gard, est située sur la rive gauche du Gardon à environ 500 mètres à l’aval du Pont du Gard qui permet à l’aqueduc de Nîmes de franchir la rivière.
Cette exploitation limitée a approvisionné le chantier de construction du monument tout proche au milieu du 1er siècle de notre ère, et peut-être aussi d’autres parties de l’aqueduc.

L’extraction de la pierre à l’Estel Sud est classiquement une extraction par tranchées périmétrales et décollement du sol de carrière à l’aide de coins métalliques placés dans des emboîtures.
L’outil de creusement de ces tranchées est l’escoude. Les traces relevées dans les fonds de tranchées montrent une utilisation de formes variées des pointes actives :

en forme de M
en forme de V
en forme de ∏

Lors des campagnes de fouille, les niveaux d’abandon de la carrière antique colmatés par les limons d’inondations du Gardon, ont livré la présence de tombes primaires à incinération dont la chronologie (fin premier siècle - début second siècle de notre ère) devenait un élément fort dans l’analyse géomorphologique du comblement de la carrière, qu’il soit contemporain de l’exploitation de la pierre ou postérieur à l’abandon de la carrière.

Acheminement
La recherche du mode d’acheminement des blocs jusqu’au chantier de construction mettait en évidence deux hypothèses, l’une par voie fluviale, l’autre par voie terrestre. La voie fluviale semblait évidente, bien que nous n’ayons pas déterminé l’existence d’un quai.
De plus, cette première hypothèse a été contredite par les résultats de la fouille, démontrant que les carriers se sont éloignés de la rive en adoptant une stratégie d’extraction des blocs par "tranches verticales" en rejetant les déchets d’extraction sur les sols abandonnés, coupant ainsi l’évacuation des blocs vers la rive du Gardon.
Cette technique implique la présence d’engins de levage sur le sommet des fronts évoquant un départ des blocs par voie terrestre.

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Au musée ou recherche sur Internet
1. De quelle carrière proviennent les pierre qui ont servi à la fabrication du pont ?
2. Quel types de roche sont utilisés pour les blocs et pour la fabrication de la chaux (2 types de roche différents) ?
3. Quelles sont leurs caractéristiques ?

En haut du pont
4. Dirigez-vous en haut côté sud du pont (voir points de référence), estimez la hauteur de l'intérieur du pont à cet endroit.

N'importe où
5. [Optionnel] Une photo de vous et/ou de votre GPS sur le site (à inclure dans le log.)

Informations utiles

- Le site est ouvert toute l'année. Retrouvez les horaires d'ouverture en fonction des saisons sur leur page.
- Le site est payant, 18€ pour les voitures (5 personnes max par voiture), 12€ pour les motos, 7€ pour les vélos et piétons.
- Le musée est devenu payant en plus du parking (6,50 euros par personne). - Les tarifs d'accès au site sont forfaitaires et comprennent l'ensemble de l'offre touristique et culturelle : la visite du Monument Patrimoine Mondial et des Vestiges de l'aqueduc, l'accès à l'espace enfants 'Ludo', le parcours en plein air "Mémoires de garrigue", l'entrée dans les Expositions temporaires, les animations "Garrigue en Fête", la Mise en lumière les soirs d'été, la plage surveillée en juillet/août, le stationnement de votre véhicule...
- L'entrée peut être gratuite pour les Gardois qui habitent dans une ville ou un village qui a passé un accord. Il suffit d'aller en mairie et demander une carte d'accès en apportant une preuve de résidence

English

The pont du Gard
The Roman aqueduct of Nîmes
The pont du Gard is the monumental part of a more than 52 km in length (52 702 m) aqueduct, which brought water from the fountain of Eure, located at the foot of Uzès, until the Roman city of Nemausus, today Nîmes, then at its peak. The source waters come in part from the Alzon River, passing through the vicinity of Uzès, and harvested waters of the mont Bouquet, more near Alès. The aqueduct itself is a masterpiece of engineering, testimony to the extraordinary control former manufacturers: the height difference between the points of departure and arrival is only 12.6 m, the slope of general average being 24.8 cm per km. Because of the terrain, water winds through the small mountains and valleys of the garrigues of Uzès and Nîmes.

The aqueduct of Nîmes was probably built in the first century of our era, as evidenced by the ceramic. Tunnels dating from the time of Augustus had to be circumvented, which shows that the construction of the aqueduct is later, and coins found in the reservoirs of the city of Nîmes, where the waters of the aqueduct were collected are not earlier than the reign of the Emperor Claudius (41-54). We think so that the construction of the aqueduct which belongs the pont du Gard must be between the years 40 and 50. We estimate at a thousand the number of workers, working on five intense years.

Its average flow was estimated at 40,000 metres of water a day, 400 litres of water per second. Running water was a whole day to reach by gravity from its capture until the work of distribution point, still visible kind of water tower called castellum divisorium, street of the Lampeze in Nimes. Nemausus owned a number of pits, and a nearby source: the construction of the aqueduct was so not a vital necessity, but rather a work of prestige, intended to supply the thermal baths, baths, gardens and other fountains in the city. In fact the bridge symbolizes the Roman scientific genius. The challenge was all the greater that the bridge should resist the formidable flood of Gardon.

From the 6th century, however, the maintenance began to default, while scale deposits occupied two thirds, sometimes three quarters, of the conduct. It is now estimated that he had ceased to operate at the beginning of the 6th century, at the time where, following the battle of Vouillé, the Francs took control of the region of Uzès, while the Visigoths were maintained in Nîmes: contemporary Ceramics was found in the abandoned layers, and the aqueduct served as stone quarry (spare concretions of the walls of the channel have been used by local residents for their own constructions and cover of the cemetery of St.-Baudile sarcophagi in Nîmes).

The architecture of the pont du Gard
Built on three floors with stone extracted on the same places in the surrounding Roman quarries, the top of the bridge dominates the Gard, at low water, at 48.77m height, and on its greatest length, the work is currently 275m. Once he was measuring 360m long.

Lower floor: 6 arches, 142.35m in length, 6.36m wide, 21.87m in height.
Medium floor: 11 arches, 242.55m in length, 4.56m wide, 19.50m in height.
Upper floor: 35 arches, 275m long, 3.06m wide, 7.40m of height. This floor has lost 12 arches, and was initially 360m ; it was preceded by a 130m long abutment ; the origin of this abutment was discovered in 1988 a control structure. The arches were 16 Roman feet of opening (4.75m), While the pillars had about 10 feet of 10 (3m).
Channel: 1.80m height 1.20m of width, slope of 0.4%.
Observation of the internal face of the big unit on the second floor of the bridge pillars reveals the work of Roman builders: block engrave techniques (pickaxe blow traces) and construction techniques (blocks laid in tile and header and highlights blocks for the implementation of the scaffolding). Approaching, we see the precision of assemblies: each block was linked to others by carving seals on site.

Many traces and prints dot the surface of the bridge. They are collating marks indicating the place of the vaults quoins, for example, "FRS II" (frons sinistra II, i.e. "front left 2") or symbols as the "phallus",apotropaic symbol (that is "used to turn away from evil influences"), or even different marks left by the builders from all periods for which the Pont du Gard was the obligatory step.

The bridge has a convex curvature of the upper floors of the upstream side. This deformation has long been attributed to the willingness of manufacturers to ensure the strength of the structure, as you would for arch dam. Following microtopography measurements taken at 1989, the performer now as the result of a diurnal expansion under the effect of sunlight, which causes a displacement of about 5 mm ; stones find their place during the night. The repetition of this phenomenon over the centuries led to the present form of the bridge.


The quarry of the Estel
The quarry choice
During the construction of the aqueduct of Nîmes carrying water from the fountain of Eure in Uzès, Gradon crossing project by a monumental aqueduct bridge that will build on the limestone bedrock dated secondary, invites the Roman builders to look around a material suitable for a large volume of very high unit, the technical constraints are high.
Without ornamental project, these constraints focus on mechanical and physical qualities that will present the stone. The Miocene basin stone Towards this rock for these strength requirements for compression and durability of the material. In this facies, the power of the banks and economic constraints (transport, proximity) are interest for builders.

Mining
The ancient quarry of Estel, in Vers-Pont du Gard, is located on the left bank of the Gardon River about 500 meters downstream from the bridge of Gard, which allows the aqueduct of Nîmes to cross the river.
This limited exploitation has been supplying the construction site of the nearby monument in the middle of the first century of our era, and possibly other parts of the aqueduct.

The extraction of the stone to the South Estel is classically an extraction by trenches perimetrical and detachment from the ground of quarry using metal corners placed in the Sockets.
These trenching tool is the escoude. Traces found in trenches funds show a use of various forms of active tips:

M-shaped
V-shaped
∏-shaped

During the excavation campaigns, the levels of abandonment of ancient quarry clogged by the flood silt Gardon, delivered the presence of primary cremation graves whose chronology (late first century - beginning second century AD) became a strong element in the geomorphological analysis of the filling career, whether contemporary exploitation of stone or subsequent abandonment of the quarry.

Routing
The research of the mode of delivery of the blocks to the construction site highlighted two hypotheses, one by river, the other by land. The waterway seemed obvious, although we have not determined the existence of a dock.
In addition, this first hypothesis was contradicted by the results of the search, demonstrating that carriers have moved away from the shore by adopting a strategy of extraction of blocks by "vertical slice" in rejecting waste extraction on abandoned land, thus cutting off the evacuation of the blocks to the shore of the Gardon.
This technique involves the presence of hoists on top of fronts evoking a departure of the blocks by land.

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At the museum or search on the Internet
1. What quarry the stone that were used in the manufacture of the bridge come from?
2. What rock types are used for the blocks and for the manufacture of lime? (2 different rock types)?
3. What are their characteristics?

At the top of the bridge
4. Head up the south side of the bridge (see reference points), estimate the height of the inside of the bridge there.

Anywhere
5. [Optional] A picture of you and/or your GPS (to be included to the log)

Practical information

- The site is open all year round, Find opening hours according to the seasons on their page.
- The entry fees are, 18€ for cars (5 persons max per car), 12€ for motorbikes, 7€ for visitors on foot or on bicycles.
- The museum has become paying in addition to parking (6.50 euros per person). - This includes: the Pont du Gard itself, the remains of the Roman aqueduct, the acces to the cultural areas (Cinema, Ludo), the Mémoires de Garrigue outdoor trail, temporary exhibitions, free events, access to 7 km of well-maintained and signed paths, picnic areas and secure car parks.

Additional Hints (Decrypt)

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)