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Un téïate ed cabotans [Un théâtre de cabotans] Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Groundspeak Volunteer Reviewer

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Hidden : 10/1/2016
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Petite cache pour vous faire découvrir l'origine du nom de cette rue - pourquoi s'appelle-t-elle rue Rigollot?

 


Dans cette rue, un théâtre de "cabotans" était en activité dans la rue Rigollot  au numéro 38. Ce théâtre a été créé par Jules Barbier.
Dénommé "Folies Dramatiques", il cesse son activité le 14 novembre 1914. Il était le dernier théâtre fixe de marionnettes d'Amiens, les autres théatres ayant fermés les uns après les autres, concurrencés par l’arrivée du cinématographe.

 

Un peu d'histoire...

Théâtre, marionnettes et Cabotans d’Amiens
Sous le nom de Cabotans, les marionnettes à tringle et à fils sont, avec la cathédrale, les deux joyaux du patrimoine populaire amiénois. Elles trouvent leur origine et leur répertoire dans le théâtre.  

Du XIIe au XVIIIe siècle, la foire de la Saint-Jean attire à Amiens des populations nombreuses et diverses, qui apprécient les montreurs ambulants : joués par des marionnettes, farces, mystères et histoire sainte trouvent un public différent. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les échevins voient se multiplier les demandes d’autorisation de montrer des spectacles de marionnettes. L’arrivée des marionnettes napolitaines introduisent avec Polichinelle, paysan grotesque et facétieux, des personnages plus populaires, tout droit venus de la commedia dell’arte. 

Au XIXe siècle, de nombreux théâtres de cabotans s’installent de façon permanente à Amiens et peuvent accueillir jusqu’à 200 spectateurs. 

C’est en ce siècle que se construit et se confirme le personnage de Lafleur : vêtu en laquais du XVIIIe - costume de velours rouge, chemise à jabot, bas rayés de rouge et blanc et tricorne, le plus souvent –, c’est un esprit libre, frondeur et bon vivant ; à coups de pied et coups de gueule, son franc parler exprime en picard tant son goût de vivre que ses querelles avec les cadoreux (gendarmes). Ce personnage populaire devient l’emblème d’Amiens et du quartier Saint-Leu que Charles Caron décrit (« Un siècle de Théâtre de Cabotins à Amiens », 1930)
 

Les derniers théâtres réguliers

Beaucoup furent éphémères, d'autres durables comme l'un des premiers, celui de La Plumette (1811-1864). Ils furent surtout nombreux au début du XXe siècle. Il y en avait 19, ouverts en même temps, de 1891 à 1900. Parmi les plus célèbres, les Grandes Galères et Le théâtre des Bouffes Picards. Ces deux théâtres fixes étaient dirigés par les membres d'une même famille, les frères Barbier depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle. Le 8 novembre 1914, le dernier théâtre fixe d'Amiens, "Les Folies Dramatiques" de Jules Barbier ferme.

 
1933, Maurice Domon, père des Cabotans
En 1933, pour enraciner plus encore les cabotans dans la culture populaire, Maurice Domon fonde sa propre troupe : « Chès cabotans d’Amiens ».
Animateur, acteur, il écrit de nombreuses pièces du répertoire. Dans les bouffonneries comme dans les drames plus classiques, Lafleur occupe chaque fois une place de choix. Jusqu’en 1962, la troupe sillonne les quartiers amiénois et les routes de Picardie où elle entretient la vivacité de la culture picarde.  

Municipalisé en 1965 sur avis du Ministre de la Culture et consacré le 5 février 1967, théâtre et marionnettes sont confiés au musée de Picardie. Chès cabotans devient Théâtre de Marionnettes Permanent de la ville d'Amiens.
Maurice Domon, Lafleur et Tchot Blaise, vers 1933
 
1966, Françoise Rose et l’héritage des Cabotans
 
Les années 60 marque le début d’une autre histoire. Maurice Domon fonde une nouvelle troupe et forme de jeunes comédiens. En 1969, il confie la destinée des cabotans à Françoise Rose. En 1982, la Ville confie la gestion du théâtre à l'Association "Théâtre d'Animation Picard", créée en juillet 1977. 
Plus de 3000 spectacles, 50 créations, expositions et animations notamment en milieu scolaire ; des saisons estivales touchent les touristes, français et étrangers. En 1979, l'Union Internationale de la Marionnette choisit même Lafleur et "Chés Cabotans d’Amiens" pour fêter son jubilé.
 
 
1997, un lieu pour les cabotans

Reconnus, soutenus par les financements de la Ville d'Amiens, le Conseil Général de la Somme, le Conseil Régional de Picardie et l'Union Européenne, les Cabotans s’installent. En 1997, un théâtre leur est dédié au 31 de la rue Edouard David, en plein cœur du quartier Saint-Leu, le vieux quartier populaire d'Amiens dont Lafleur est le héros.  

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr. Nggragvba, wr ar fhvf cnf fûer qr y'égnapuévgé qr yn pnpur. A'uéfvgrm cnf à yr ceépvfre qnaf ibf ybtf. Yn pnpur rfg ra ihr q'êger nzéyvbeér.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)