O Crux ave, spes unica est une locution latine qui signifie : « Salut, ô Croix, [notre] unique espérance ». La locution est le premier verset de la sixième strophe de l’hymne ‘Vexilla Regis, composé au VIe siècle par Venance Fortunat, évêque de Poitiers et poète chrétien.
Le texte complet de la strophe « O Crux ave, spes unica / Hoc Passiónis tempore / Auge piis justítiam, / Reísque dona veniam. » peut se traduire ainsi : « Salut ô Croix, unique espérance. En ces temps difficiles [de Passion], augmente la droiture des gens de bien et accorde le pardon aux pécheurs »
Vexilla Regis, un hymne à la Croix du Christ fut composé à l’occasion du transfert de reliques de la Sainte Croix de Jérusalem au monastère de Poitiers, en France. Il fut chanté pour la première fois le 19 novembre 569.
En Bretagne, ces mots "O crux ave spes unica" se retrouvent sur de nombreuses croix de calvaire. Par exemple, sur la croix du calvaire des Boisgelin, marquis et vicomte de Pléhédel, en Côtes-d'Armor [22], où se trouvent leurs tombeaux, en pleine forêt du domaine et château des Boisgelin.La salutation chrétienne ‘O Crux ave, spes unica’ se trouve fréquemment inscrite sur des croix et calvaires publics. Ainsi à Bannoncourt, Chailly-lès-Ennery, Ennery, Hendaye, Louhossoa, Lemud, Raon-l'Etape, Donjeux et d’autres.
On trouve aussi la locution abrégée Spes Unica sur la croix de l'Évangile à Paris.
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