Ce circuit sans difficulté de 3 kilomètres vous fera découvrir marcher sur le village disparu de Flesquières et l'ancienne cimenterie qui s'y trouvait.
Cette série de caches est la première que je réalise, j'espère qu'elle vous conviendra. Elle n'est pas trop longue afin que les enfants puissent y participer (1h15 environ).
Sur le chemin de Flesquières et de la cimenterie
Le village de Flesquières, situé entre Cantin, Arleux, Hamel, Estrées et Goeulzin, se trouvait avant la révolution sous la dépendance d’Erchin.
Il a appartenu de tout temps, dès le VIIe sans doute, au chapitre noble des Dames de Ste Aldegonde de Maubeuge.
Le village, avant la révolution, était une petite agglomération qui collait à Cantin.
C’était une toute petite paroisse, essentiellement composée d’une immense ferme, la cense de Flesquières, appartenant toujours aux Dames de Maubeuge, et de quelques logements de manouvriers groupés autour d’une église et d’un presbytère.
En 1793 les troupes de la république cantonnèrent à Flesquières afin de former un des avant postes du camp d’Arleux, et dévastèrent la ferme. Des combats entre troupes françaises et autrichiennes anéantirent complètement le village.
La paroisse fut supprimée, et devint hameau de Cantin, puis ce hameau lui-même disparut, il ne reste que le nom d’un lieu dit, et d’une rue de Cantin, derniers signes évocateurs du passé.
Dans les années 1920 s’installe au bord du canal de la Sensée, et branchée sur la voie ferrée Douai-Cambrai, une cimenterie qui commença à creuser sa carrière à la lisière de Cantin et de Goeulzin, trou qui ne cessa de s’élargir et de s’approfondir pendant une soixantaine d’années.
Vous progresserez sur le chemin où des rails s'y trouvaient et menaient les wagonnets de la cimenterie à la carrière de craie.
Vous verrez l'entreprise actuel où se trouvait la cimenterie.