La gare de Saint-Egrève 
A l'origine (1857), la gare s'appelait "gare de Saint-Robert" ; ce n'est qu'en 1873, après une longue bataille entre le conseil municipal et la compagnie du chemin de fer, et une décision ministérielle, qu'elle est devenue "gare de Saint-Egrève" puis "gare de Saint-Egrève - Saint-Robert".
La création de la gare a répondu à la nécessité d'acheminer les voyageurs mais aussi aux besoins des industries locales : il faut expédier la production de ciment, la terre réfractaire, les pierres de taille du Fontanil, le bois provenant de Mont-Saint-Martin, recevoir le charbon de la Mure nécessaire au chauffage de l'asile.
Le trafic de marchandises augmente et la compagnie PLM va faire allonger les quais et construire un magasin couvert afin d'abriter les produits reçus ou à expedier. Un embrenchement particulier a été aussi obtenu pour desservir les entrepôts de terre réfractaire. Pour les lourds charrois, l'accès à la gare étant particulièrement dangereux en raison de la forte déclivité conduisant du village à la gare, il a été créé en 1884 le chemin qui deviendra la rue des Bonnais.
La gare a aussi un autre rôle : la transmission des nouvelles. Il est en effet possible d'expédier des télégrammes depuis le bureau du chef de gare (cette possibilité existera jusqu'en 1944).
Source : Saint-Egrève en 1900 (Histoire et patrimoine Vence-Neyron-Cornillon).
La boite : vous cherchez une micro qui vous permettra aussi de remarquer que la gare possède sa propre statue de la vierge.